Le film 'La Vie de la Chèvre' a suscité une vive controverse en raison de son portrait des conditions vécues par de nombreux jeunes marocains. Le récit montre comment, après des années d'études, ces jeunes se heurtent à une réalité décevante, avec des salaires dérisoires et un travail excessif. Une annonce récemment diffusée sur les réseaux sociaux par une entreprise de Tétouan, recherchant un programmeur informatique parlant français, anglais et arabe, avec au moins un an d'expérience et offrant un salaire de 1600 dirhams, a largement circulé. Les internautes ont utilisé cette annonce pour faire le lien avec le film, soulignant une version marocaine des difficultés décrites dans 'La Vie de la Chèvre', qui met en lumière les souffrances des travailleurs marocains.
Cette annonce a engendré un débat sur l’« esclavage » dans les entreprises et restaurants marocains, où de nombreux travailleurs sont contraints de faire de longues heures dans des conditions précaires pour des salaires inférieurs aux normes légales, sans respecter les conditions de travail prescrites par la législation marocaine.
La discussion a enflammé les jeunes marocains, les commentaires ayant déclenché un débat intense sur les réseaux sociaux. Beaucoup réclament une régulation stricte du travail dans le secteur privé et une fin à ce système d'« exploitation » dont souffrent de nombreux individus, notamment dans les usines du nord du Maroc, qui acceptent des salaires bas en raison de leur situation sociale précaire et de leur besoin urgent de travail.
Bien que le salaire minimum pour le secteur privé soit fixé à 2970 dirhams, certaines entreprises et restaurants continuent d’embaucher à des salaires inférieurs à ce seuil, sans assurance ni contrats garantissant les droits des travailleurs, selon les internautes.
'La Vie de la Chèvre', basé sur une histoire vraie, raconte le parcours de Najib, un travailleur indien qui hypothèque sa maison et vend ses biens pour obtenir un visa de travail en Arabie Saoudite. À son arrivée, lui et son ami découvrent que leur sponsor est en retard et sont exploités par un Saoudien qui se fait passer pour leur sponsor. Ils sont alors emmenés dans un désert aride, où Najib est soumis à l'esclavage, la torture psychologique et un traitement inhumain. Après plusieurs années, il tente de s'échapper avec son ami et un Africain rencontré par hasard, mais l’expédition se solde par des pertes tragiques. Najib parvient finalement à demander de l’aide, mais se retrouve en prison avant d'être renvoyé chez lui.
Le film se termine en soulignant que Najib est un exemple parmi des milliers de personnes ayant enduré des années d’esclavage et de torture en raison du système de parrainage.
Cette annonce a engendré un débat sur l’« esclavage » dans les entreprises et restaurants marocains, où de nombreux travailleurs sont contraints de faire de longues heures dans des conditions précaires pour des salaires inférieurs aux normes légales, sans respecter les conditions de travail prescrites par la législation marocaine.
La discussion a enflammé les jeunes marocains, les commentaires ayant déclenché un débat intense sur les réseaux sociaux. Beaucoup réclament une régulation stricte du travail dans le secteur privé et une fin à ce système d'« exploitation » dont souffrent de nombreux individus, notamment dans les usines du nord du Maroc, qui acceptent des salaires bas en raison de leur situation sociale précaire et de leur besoin urgent de travail.
Bien que le salaire minimum pour le secteur privé soit fixé à 2970 dirhams, certaines entreprises et restaurants continuent d’embaucher à des salaires inférieurs à ce seuil, sans assurance ni contrats garantissant les droits des travailleurs, selon les internautes.
'La Vie de la Chèvre', basé sur une histoire vraie, raconte le parcours de Najib, un travailleur indien qui hypothèque sa maison et vend ses biens pour obtenir un visa de travail en Arabie Saoudite. À son arrivée, lui et son ami découvrent que leur sponsor est en retard et sont exploités par un Saoudien qui se fait passer pour leur sponsor. Ils sont alors emmenés dans un désert aride, où Najib est soumis à l'esclavage, la torture psychologique et un traitement inhumain. Après plusieurs années, il tente de s'échapper avec son ami et un Africain rencontré par hasard, mais l’expédition se solde par des pertes tragiques. Najib parvient finalement à demander de l’aide, mais se retrouve en prison avant d'être renvoyé chez lui.
Le film se termine en soulignant que Najib est un exemple parmi des milliers de personnes ayant enduré des années d’esclavage et de torture en raison du système de parrainage.