Il est impératif de noter que les jeunes marocains ne cessent de divulguer, via les réseaux sociaux, leurs sentiments vis-à-vis des partis politiques, de réclamer le boycott des élections... Ils n’ont aucune confiance envers les acteurs politiques, qu’ils soient parlementaires, conseillers communaux ou autres, logeant tous les partis à la même enseigne.
Les partis ont « du pain sur la planche » afin d’encourager les jeunes d’aller aux urnes surtout que, d’après le HCP, 1% seulement de jeunes adhèrent aux partis.
Si l’intérêt, proprement dit, des jeunes marocains envers la politique, est présent, à 81.1% selon le sondage, ils ne trouvent pas un cadre institutionnel qui les intéresse. Autrement dit qui concorde avec leurs aspirations, idéologies...
Les partis ont « du pain sur la planche » afin d’encourager les jeunes d’aller aux urnes surtout que, d’après le HCP, 1% seulement de jeunes adhèrent aux partis.
Si l’intérêt, proprement dit, des jeunes marocains envers la politique, est présent, à 81.1% selon le sondage, ils ne trouvent pas un cadre institutionnel qui les intéresse. Autrement dit qui concorde avec leurs aspirations, idéologies...
Le dialogue des sourds : Lien entre manque de dialogue et boycott des élections
La question de l’absence de dialogue, relevée dans cette enquête n’a été que bien évidente. C’est comme qui dirait qu’il y a un dialogue de sourds qui règne : le courant ne passe pas entre les jeunes et les partis.
En effet, 81,1% des jeunes enquêtés ont répondu par l’affirmative sur la question de leur intérêt envers la politique, intérêt qu’ils ne savent pas avec quoi « combler » puisqu’ils ne trouvent pas de cadre institutionnel adéquat, et qu’ils évacuent (déversent) au niveau des réseaux sociaux.
D’ailleurs, selon les jeunes, ces problèmes de dialogue de sourds auraient pu être évités à travers un réel dialogue basé sur le respect mutuel entre les acteurs économiques et politiques, et la population marocaine. Aussi, 61% n’ont pas hésité à répondre oui, que le manque de dialogue est la source de problèmes. Le dialogue est bien une pratique qui ne rentre pas dans notre culture marocaine mais dont a besoin cette génération puisque dans leur vie personnelle, 91,6% de jeunes sondés estiment que le dialogue est primordial et non optionnel. Et 43% qualifient la présence de la culture du dialogue dans le quotidien marocain de faible, 34,9% moyenne et 16,6% médiocre.
Par ailleurs, la campagne de boycott dans les social media, lancée par les jeunes, il n’y a pas longtemps a été l’objet de l’une des questions posées aux enquêtés. Il s’avère que 68,4% de jeunes trouvent que c’est un nouveau type de protestation civilisée, pour 12%, c’est une action politique et pour 11,5%, c’est une action spontanée. Seulement, 58,2% ont répondu que la campagne de boycott a atteint partiellement l’objectif escompté et 14% ont répondu qu’ils ont touché au but.
En effet, 81,1% des jeunes enquêtés ont répondu par l’affirmative sur la question de leur intérêt envers la politique, intérêt qu’ils ne savent pas avec quoi « combler » puisqu’ils ne trouvent pas de cadre institutionnel adéquat, et qu’ils évacuent (déversent) au niveau des réseaux sociaux.
D’ailleurs, selon les jeunes, ces problèmes de dialogue de sourds auraient pu être évités à travers un réel dialogue basé sur le respect mutuel entre les acteurs économiques et politiques, et la population marocaine. Aussi, 61% n’ont pas hésité à répondre oui, que le manque de dialogue est la source de problèmes. Le dialogue est bien une pratique qui ne rentre pas dans notre culture marocaine mais dont a besoin cette génération puisque dans leur vie personnelle, 91,6% de jeunes sondés estiment que le dialogue est primordial et non optionnel. Et 43% qualifient la présence de la culture du dialogue dans le quotidien marocain de faible, 34,9% moyenne et 16,6% médiocre.
Par ailleurs, la campagne de boycott dans les social media, lancée par les jeunes, il n’y a pas longtemps a été l’objet de l’une des questions posées aux enquêtés. Il s’avère que 68,4% de jeunes trouvent que c’est un nouveau type de protestation civilisée, pour 12%, c’est une action politique et pour 11,5%, c’est une action spontanée. Seulement, 58,2% ont répondu que la campagne de boycott a atteint partiellement l’objectif escompté et 14% ont répondu qu’ils ont touché au but.
Migrants et jeunesse, encore des efforts à faire pour accepter la différenciation culturelle
D’autres questions d’ordre culturel ont été aussi mises en exergue au niveau du questionnaire diffusé auprès des jeunes par YPC (alias, Organisation Marocaine des Jeunes Décideurs), le think tank marocain fondé en 2014 qui vise à renforcer la présence des jeunes dans les postes de responsabilité politique et à sensibiliser aux valeurs citoyennes. L’enquête a aussi sondé la relation des marocains avec les migrants étrangers, particulièrement les subsahariens.
83,7% de jeunes acceptent d’entretenir une réelle relation d’amitié avec une personne de religion différente, une évidence, connaissant l’hospitalité marocaine.
Aussi, 46% de jeunes disent n’avoir pas eu l’occasion de bien connaitre la culture de l’un des subsahariens qui habitent au Maroc et 37% l’ont quand même fait.
83,7% de jeunes acceptent d’entretenir une réelle relation d’amitié avec une personne de religion différente, une évidence, connaissant l’hospitalité marocaine.
Aussi, 46% de jeunes disent n’avoir pas eu l’occasion de bien connaitre la culture de l’un des subsahariens qui habitent au Maroc et 37% l’ont quand même fait.
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