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Les exportateurs égyptiens cherchent désormais des itinéraires alternatifs pour acheminer leurs fruits.
En Égypte, troisième exportateur mondial d'oranges fraîches, cette suspension survient en pleine saison de récolte, provoquant une crise aiguë pour les producteurs d'agrumes. La crainte d'une chute des prix a forcé l'arrêt de la récolte, entraînant un déficit notable d'oranges sur le marché asiatique, crucial pour l'Égypte.
Les marchés principaux de l'Égypte, incluant la Russie, l'Arabie saoudite, le Bangladesh, l'Union européenne, l'Inde, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, la Chine et la Malaisie, sont tous affectés.
Andriy Yarmak, économiste à la FAO, souligne que plus d'un tiers des exportations égyptiennes d'oranges sont bloquées, impactant producteurs, commerçants, sociétés de transport et consommateurs. L'Égypte, fournisseur principal d'oranges fraîches pour l'Asie du Sud-Est, fait face à une pénurie imminente dans cette région, difficile à combler par d'autres fournisseurs comme la Chine et les États-Unis.
Parallèlement, les exportations de pommes de plusieurs pays européens sont perturbées, affectant les marchés du Moyen-Orient. Les exportateurs ukrainiens, polonais, italiens et moldaves rencontrent des difficultés, offrant une opportunité aux exportateurs de pommes iraniens sur les marchés indien et émirati.
En Inde, les producteurs de raisins de table, prêts pour l'exportation vers l'Europe, surveillent attentivement la situation. Bien que les délais d'expédition soient affectés, les exportateurs indiens restent confiants dans l'augmentation des exportations vers l'Europe, compensant ainsi la baisse des approvisionnements en provenance d'Amérique du Sud.
Alors que les navires contournent le Cap de Bonne-Espérance, les oranges égyptiennes, les pommes européennes et les raisins indiens se retrouvent dans un labyrinthe logistique. Avec un tiers des exportations d'oranges égyptiennes en suspens, pourrait-on assister à une révolution des agrumes, ou est-ce simplement un autre chapitre de l'histoire tumultueuse du commerce mondial ?
Les marchés principaux de l'Égypte, incluant la Russie, l'Arabie saoudite, le Bangladesh, l'Union européenne, l'Inde, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, la Chine et la Malaisie, sont tous affectés.
Andriy Yarmak, économiste à la FAO, souligne que plus d'un tiers des exportations égyptiennes d'oranges sont bloquées, impactant producteurs, commerçants, sociétés de transport et consommateurs. L'Égypte, fournisseur principal d'oranges fraîches pour l'Asie du Sud-Est, fait face à une pénurie imminente dans cette région, difficile à combler par d'autres fournisseurs comme la Chine et les États-Unis.
Parallèlement, les exportations de pommes de plusieurs pays européens sont perturbées, affectant les marchés du Moyen-Orient. Les exportateurs ukrainiens, polonais, italiens et moldaves rencontrent des difficultés, offrant une opportunité aux exportateurs de pommes iraniens sur les marchés indien et émirati.
En Inde, les producteurs de raisins de table, prêts pour l'exportation vers l'Europe, surveillent attentivement la situation. Bien que les délais d'expédition soient affectés, les exportateurs indiens restent confiants dans l'augmentation des exportations vers l'Europe, compensant ainsi la baisse des approvisionnements en provenance d'Amérique du Sud.
Alors que les navires contournent le Cap de Bonne-Espérance, les oranges égyptiennes, les pommes européennes et les raisins indiens se retrouvent dans un labyrinthe logistique. Avec un tiers des exportations d'oranges égyptiennes en suspens, pourrait-on assister à une révolution des agrumes, ou est-ce simplement un autre chapitre de l'histoire tumultueuse du commerce mondial ?