Dr. A K : «Pour Sa Majesté le Roi, le chantier de l’éducation est la seconde priorité du pays après l’intégrité territoriale »
Dr. A K : «En matière d’éducation, nous pensons que l’Excellence devrait être la règle et non l’exception»
Dr. A K : « la fondation Tamkine a permis l’octroi de 800 bourses d’excellence auprès des universités partenaires »
Dr. A K : « l’implication des parents d’élèves est une variable fondamentale dans ce processus d’amélioration »
Dr. A K : « L’amélioration de la qualité de l’enseignement public augmentera le pouvoir d’achat des familles marocaines »
A l’échelle mondiale, deux tiers des enfants – 68 % c.à.d. 262 millions sur 387 millions - vont à l'école et atteindront la dernière année du primaire sans avoir les compétences minimales en lecture. Près de 60 % (137 millions) des adolescents sont scolarisés mais ne retiennent pas grand chose. En 2017, 262 millions (18 %) des 6-17 ans n'étaient pas scolarisés.
Aujourd'hui encore, l'éducation reste un droit inaccessible pour des millions d'enfants dans le monde. Plus de 72 millions d'enfants en âge d'aller à l'école primaire ne sont pas scolarisés et 759 millions d'adultes sont analphabètes et n'ont par conséquent pas les connaissances et les moyens nécessaires pour améliorer à la fois leurs conditions de vie et celles de leurs enfants.
Les facteurs liés à la pauvreté comme le chômage, la maladie et l'analphabétisme des parents, multiplient par 2 le risque de non-scolarisation et le taux d'abandon scolaire d'un enfant.
Dans le monde, ce sont les filles qui ont le moins accès à l'éducation. Ils représentent plus de 54 % de la population non scolarisée.
Le manque où l’absence de scolarisation et la mauvaise éducation ont des effets négatifs sur les populations et les pays. Les enfants quittent l'école sans avoir acquis les bases, ce qui freine fortement le développement social et économique des pays.
Dr. Abdelilah Kadili est un homme d’esprit, d’action et d’engagement. Après plusieurs formations pré et post doctorantes au Maroc et à l’étranger, il a occupé plusieurs postes de haute responsabilité au sein de plusieurs administrations marocaines. Il a également enseigné dans plusieurs universités au Maroc et à l’étranger.
En 2015, il crée la Fondation Tamkine pour participer au grand chantier de la mise à niveau du système éducatif marocain.
Dr. Kadili a rappelé que derrière lui il y a une équipe de jeunes marocains qui s’est parfaitement inscrite dans ce chantier afin de contribuer à l’amélioration qualitative de l’enseignement au Maroc.
Initialement, la fondation a commencé par du soutien scolaire auprès des élèves passant le baccalauréat en utilisant les technologies de l’information. Dr. Kadili estime à juste titre que les technologies de l’information et de la communication (TIC) amélioreront la qualité de l’enseignement au Maroc comme il fût le cas dans plusieurs pays et notamment le Rwanda qui a fait un saut on ne peut plus qualitatif grâce à une approche innovante de l’introduction des TIC dans l’enseignement.
Dr. Kadili rappelle que la fondation Tamkine s’inscrit parfaitement dans le discours d’orientation de Sa Majesté le Roi dans lequel il place l’éducation comme seconde priorité du royaume après l’intégrité territoriale et invite toutes les parties prenantes à s’inscrire dans cette perspective afin de faire de l’éducation le levier de croissance par excellence.
Pour Dr. Kadili, il n’y a pas le choix. C’est soit une amélioration qualitative de l’enseignement dans notre pays pour atteindre l’excellence conformément aux directives royales sinon c’est « le mûr » pour signifier des places reculées en matière de développement socio-économique.
Dr. A K : «En matière d’éducation, nous pensons que l’Excellence devrait être la règle et non l’exception»
Dr. A K : « la fondation Tamkine a permis l’octroi de 800 bourses d’excellence auprès des universités partenaires »
Dr. A K : « l’implication des parents d’élèves est une variable fondamentale dans ce processus d’amélioration »
Dr. A K : « L’amélioration de la qualité de l’enseignement public augmentera le pouvoir d’achat des familles marocaines »
A l’échelle mondiale, deux tiers des enfants – 68 % c.à.d. 262 millions sur 387 millions - vont à l'école et atteindront la dernière année du primaire sans avoir les compétences minimales en lecture. Près de 60 % (137 millions) des adolescents sont scolarisés mais ne retiennent pas grand chose. En 2017, 262 millions (18 %) des 6-17 ans n'étaient pas scolarisés.
Aujourd'hui encore, l'éducation reste un droit inaccessible pour des millions d'enfants dans le monde. Plus de 72 millions d'enfants en âge d'aller à l'école primaire ne sont pas scolarisés et 759 millions d'adultes sont analphabètes et n'ont par conséquent pas les connaissances et les moyens nécessaires pour améliorer à la fois leurs conditions de vie et celles de leurs enfants.
Les facteurs liés à la pauvreté comme le chômage, la maladie et l'analphabétisme des parents, multiplient par 2 le risque de non-scolarisation et le taux d'abandon scolaire d'un enfant.
Dans le monde, ce sont les filles qui ont le moins accès à l'éducation. Ils représentent plus de 54 % de la population non scolarisée.
Le manque où l’absence de scolarisation et la mauvaise éducation ont des effets négatifs sur les populations et les pays. Les enfants quittent l'école sans avoir acquis les bases, ce qui freine fortement le développement social et économique des pays.
Dr. Abdelilah Kadili est un homme d’esprit, d’action et d’engagement. Après plusieurs formations pré et post doctorantes au Maroc et à l’étranger, il a occupé plusieurs postes de haute responsabilité au sein de plusieurs administrations marocaines. Il a également enseigné dans plusieurs universités au Maroc et à l’étranger.
En 2015, il crée la Fondation Tamkine pour participer au grand chantier de la mise à niveau du système éducatif marocain.
Dr. Kadili a rappelé que derrière lui il y a une équipe de jeunes marocains qui s’est parfaitement inscrite dans ce chantier afin de contribuer à l’amélioration qualitative de l’enseignement au Maroc.
Initialement, la fondation a commencé par du soutien scolaire auprès des élèves passant le baccalauréat en utilisant les technologies de l’information. Dr. Kadili estime à juste titre que les technologies de l’information et de la communication (TIC) amélioreront la qualité de l’enseignement au Maroc comme il fût le cas dans plusieurs pays et notamment le Rwanda qui a fait un saut on ne peut plus qualitatif grâce à une approche innovante de l’introduction des TIC dans l’enseignement.
Dr. Kadili rappelle que la fondation Tamkine s’inscrit parfaitement dans le discours d’orientation de Sa Majesté le Roi dans lequel il place l’éducation comme seconde priorité du royaume après l’intégrité territoriale et invite toutes les parties prenantes à s’inscrire dans cette perspective afin de faire de l’éducation le levier de croissance par excellence.
Pour Dr. Kadili, il n’y a pas le choix. C’est soit une amélioration qualitative de l’enseignement dans notre pays pour atteindre l’excellence conformément aux directives royales sinon c’est « le mûr » pour signifier des places reculées en matière de développement socio-économique.
En 2015 date de sa création, la fondation Tamkine a testé son approche pédagogique et technologique à l’échelle de Skhirat-Temara et Sidi-Slimane. Il s’agissait de donner des cours de soutien et de remédiation à un groupe d’élèves deux mois avant l’examen du baccalauréat. Les résultats étaient stupéfiants. L’amélioration des résultats au bac ont été de 20% !
A la suite de ce succès, la fondation Tamkine a commencé à généraliser l’approche dans tout le royaume dans un cadre collaboratif, participatif et partenarial au niveau de l’ensemble des Académies Régionales de l’Education et de la Formation (AREFs) et des directions provinciales du ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports.
Dr. Kadili rappelle que l’élément central dans ce processus d’amélioration reste l’enseignant comme il est stipulé dans le Nouveau Modèle de Développement. Il se doit d’être impliqué et engagé dès le départ afin de réussir cette noble tâche.
En parallèle au programme à succès de soutien scolaire ‘Tamkine Tutoring’, la fondation a lancé le programme ‘Tamkine Excellence’ pour accompagner les élèves les plus méritants dans leur parcours universitaire par l’octroi de bourses d’excellence auprès des universités partenaires de la fondation.
Jusqu’au jour d’aujourd’hui, la fondation Tamkine a permis l’octroi de huit cent bourses de mérite à travers tout le royaume.
« Ce processus d’amélioration ne peut pas réussir sans l’implication des parents d‘élèves », rappelle Dr. Kadili. C’est la raison pour laquelle la fondation a lancé le programme des « Caravanes Tamkine » pour aller, entre autres, à la rencontre des parents d’élèves partout au Maroc pour mieux les informer et les conseiller sur les orientations académiques futures de leurs enfants. La fondation en a organisé soixante et une (61) dont quatorze (14) virtuelles.
Et pour illustrer le champ d‘action de la fondation, Dr. Kadili rappelle qu’il y a eu plusieurs caravanes dans les provinces du sud dont trois à Bir Guendouz situé à 300 km de Dakhla et à 70 km de Guargarat. La fondation a également tenu ses caravanes à Assa-Zag, Tata, Guelmim et dans d’autres localités dans la région.
Ces caravanes permettent également de former les enseignants et de les certifier sur les plates-formes de travail de la fondation Tamkine. Dr. Kadili mentionne que quinze mille deux cent (15200) enseignants ont été certifiés à ce jour.
Et de rappeler que ces plates-formes ont été développées par les soins de la fondation. Elles n’ont rien à envier à d’autres plates-formes existant de par le monde. Ces plates-formes sont accessibles à tous les partenaires de la fondation ainsi que le grand public.
Ces plates-formes ont ainsi permis de mettre en relation les élèves et leurs parents avec plusieurs universités du Maroc et d’autres pays comme l’Inde, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour.
Dans ce contexte, Dr. Kadili rappelle que « l’Equation Tamkine d’Amélioration Qualitative de l’Education », qui englobe l’ensemble des plates-formes de la fondation, concerne toutes les parties prenantes impliquées dans le domaine de l’éducation notamment l’élève et l’enseignant, pierre angulaire du système éducatif comme il est stipulé dans le nouveau modèle de développement du Maroc.
Dr. Kadili a invoqué les salles multimédia rebaptisées par la fondation « Salles Tamkine ». Il en existe mille trois cent vingt deux (1322) à travers tout le pays. Une salle Tamkine type comprend un écran ou un tableau interactif, une caméra, des micro-baladeurs, des haut-parleurs…Dr. Kadili rappelle que le département de l’éducation est en phase d’équiper les établissements scolaires en ces salles multimédias.
Il préconise la création de plusieurs salles multimédias au sein des établissements scolaires afin de maintenir des cours à distance en cas d’absence d’enseignants. Un cours pourrait ainsi être dispensé à Oujda par un enseignant installé à Agadir. Cela limiterait les abandons scolaires dus aux absences répétées des enseignants.
Les avantages des salles Tamkine sont multiples. Elles permettent une meilleure interaction entre les élèves et les enseignants. Les tableaux interactifs font gagner énormément de temps par rapport aux tableaux classiques. Ils permettent aussi une réutilisation des cours enregistrés ainsi que l’utilisation de librairies pour le renforcement des connaissances.
Dr. Kadili insiste à dire que les réalités virtuelle et augmentée devront être intégrées à ce dispositif et qu’ils s’imposeront tôt ou tard dans le quotidien des élèves.
Pour un meilleur accès à l’éducation dans les régions enclavées et non dotées de connexion Internet, Dr. Kadili préconise la mise à disposition de tablettes aux élèves. Ces tablettes devront contenir les cours adéquats et devront permettre l’interaction avec des bornes de réception pour le téléchargement des contenus pédagogiques.
Dans ce processus de transformation, le rôle de l’autorité locale est important pour impulser le changement des mentalités mais le plus grand rôle reste celui des parents et des valeurs qu’ils transmettent à leurs enfants et que Dr. Kadili appelle ‘Toolbox’ ou boite à outils.
Cette boite à outils se renforce au fur et à mesure par l’apprentissage scolaire et académique.
Par ailleurs, Dr. Kadili rappelle que l’enseignement privé national et international installé au Maroc représente seulement 12 à 14% de l’enseignement au Maroc. Et d’ajouter que la pandémie de la Covid19 a permis le retour de plusieurs dizaines de milliers d’élèves à l’enseignement public marocain.
L’amélioration de la qualité de l’enseignement public augmentera le pouvoir d’achat des familles marocaines car non seulement les parents d’élèves ne chercheront plus à mettre leurs enfants dans le secteur privé national et international mais ils ne feront plus appel au soutien scolaire pour combler les lacunes de leurs enfants.
Dr. Kadili a indiqué que lorsqu’un cadre d’excellence est créé, que les moyens sont donnés et que l’impulsion y est agrégée, la création suit forcément et la province de Berkane en est la meilleure illustration avec le Hakaton organisé dans le cadre du Forum de la Société Digitale.
Après avoir démarré par le soutien auprès des élèves passant l’examen du baccalauréat, la fondation Tamkine intervient à présent au niveau des années du collège, du tronc commun et des années du lycée qualifiant. Il sera question d’aborder les 5ème et 6ème années du primaire mais dans un avenir proche.
Dr. Kadili souhaite renforcer les acquis enregistrés avant d’aborder d’autres défis scolaires. L’objectif est de mettre en place une plate-forme Tamkine intégrée à la disposition de chaque établissement scolaire prenant en compte les technologies présentes et futures et ce, conformément aux dispositions du département de l’éducation.
Pour Dr. Kadili, l’abandon scolaire inquiétant au niveau du primaire et du collège, et dans une moindre mesure au niveau du baccalauréat, peut être évité grâce à l’octroi de tablettes à tous les élèves avec du contenu réaménagé et géré par des enseignants maitrisant ces outils.
Dr. Kadili rappelle qu’un ou une élève habitant relativement loin d’une école n’a pas besoin d’y aller tous les jours. Sa présence devrait être effective uniquement pour rendre les travaux demandés par l’enseignant. « Au lieu de faire déplacer l’élève à l’école, faisons en sorte à ce que l’école se déplace vers l’élève par l’entremise des TIC » affirme Dr. Kadili.
Aujourd'hui, ce sont les filles qui ont le moins accès à l'éducation. Ils représentent plus de 54 % de la population non scolarisée dans le monde notamment en Afrique.
Dans les régions enclavées du Maroc, alors que les garçons ont le droit de recevoir une éducation, les filles sont souvent destinées à travailler au foyer familial ou bien se marier à l‘âge légal.
Cette hérésie culturelle s’impose de fait lorsque l’école est située loin du foyer familial. La tablette et la borne de réception pour pallier au défaut de connexion Internet (en l’absence de connexions satellitaires) sont la solution pour réduire les inégalités entre les filles et les garçons dans l'éducation et remédier à cette injustice sociale.
Aujourd’hui, le département de l’éducation est géré par un haut commis de l’Etat reconnu pour ses compétences en la personne de Mr. Chakib Benmoussa. Dr. Kadili a rappelé qu’il a pris le temps pour sillonner tout le Maroc et discuter avec tous les intervenants dans le domaine de l’Education. Ces visites du terrain ont permis à Mr. Benmoussa de sortir avec des recommandations qu’il a préconisées dans le nouveau modèle de développement. Sa feuille de route met en avant l’enseignant, les établissements et les contenus pédagogiques.
Dr. Kadili est confiant quant à la nouvelle dynamique enclenchée sous l’égide de Mr. Chakib Benmoussa et d’ajouter que le Maroc n’a d’autre choix que de réussir le chantier de l’éducation nationale pour accompagner les changements que connait le monde et maintenir la position du Maroc dans l’économie mondiale.
Pour finir, Dr. Kadili préconise la construction de plus de laboratoires de recherches et développement dans nos facultés et écoles d’ingénieurs que de grands amphithéâtres. Il a rappelé par ailleurs la dimension régionale de la fondation Tamkine dans le cadre de représentations régionales dans sept pays sub-sahariens (Mali, Sénégal, Mauritanie, Gabon, Côte d’Ivoire, Les Comores et Tchad). Ces partenariats sont amenés à se développer à l’avenir pour comprendre d’autres pays du continent et dans d’autres régions du monde.
A la suite de ce succès, la fondation Tamkine a commencé à généraliser l’approche dans tout le royaume dans un cadre collaboratif, participatif et partenarial au niveau de l’ensemble des Académies Régionales de l’Education et de la Formation (AREFs) et des directions provinciales du ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports.
Dr. Kadili rappelle que l’élément central dans ce processus d’amélioration reste l’enseignant comme il est stipulé dans le Nouveau Modèle de Développement. Il se doit d’être impliqué et engagé dès le départ afin de réussir cette noble tâche.
En parallèle au programme à succès de soutien scolaire ‘Tamkine Tutoring’, la fondation a lancé le programme ‘Tamkine Excellence’ pour accompagner les élèves les plus méritants dans leur parcours universitaire par l’octroi de bourses d’excellence auprès des universités partenaires de la fondation.
Jusqu’au jour d’aujourd’hui, la fondation Tamkine a permis l’octroi de huit cent bourses de mérite à travers tout le royaume.
« Ce processus d’amélioration ne peut pas réussir sans l’implication des parents d‘élèves », rappelle Dr. Kadili. C’est la raison pour laquelle la fondation a lancé le programme des « Caravanes Tamkine » pour aller, entre autres, à la rencontre des parents d’élèves partout au Maroc pour mieux les informer et les conseiller sur les orientations académiques futures de leurs enfants. La fondation en a organisé soixante et une (61) dont quatorze (14) virtuelles.
Et pour illustrer le champ d‘action de la fondation, Dr. Kadili rappelle qu’il y a eu plusieurs caravanes dans les provinces du sud dont trois à Bir Guendouz situé à 300 km de Dakhla et à 70 km de Guargarat. La fondation a également tenu ses caravanes à Assa-Zag, Tata, Guelmim et dans d’autres localités dans la région.
Ces caravanes permettent également de former les enseignants et de les certifier sur les plates-formes de travail de la fondation Tamkine. Dr. Kadili mentionne que quinze mille deux cent (15200) enseignants ont été certifiés à ce jour.
Et de rappeler que ces plates-formes ont été développées par les soins de la fondation. Elles n’ont rien à envier à d’autres plates-formes existant de par le monde. Ces plates-formes sont accessibles à tous les partenaires de la fondation ainsi que le grand public.
Ces plates-formes ont ainsi permis de mettre en relation les élèves et leurs parents avec plusieurs universités du Maroc et d’autres pays comme l’Inde, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour.
Dans ce contexte, Dr. Kadili rappelle que « l’Equation Tamkine d’Amélioration Qualitative de l’Education », qui englobe l’ensemble des plates-formes de la fondation, concerne toutes les parties prenantes impliquées dans le domaine de l’éducation notamment l’élève et l’enseignant, pierre angulaire du système éducatif comme il est stipulé dans le nouveau modèle de développement du Maroc.
Dr. Kadili a invoqué les salles multimédia rebaptisées par la fondation « Salles Tamkine ». Il en existe mille trois cent vingt deux (1322) à travers tout le pays. Une salle Tamkine type comprend un écran ou un tableau interactif, une caméra, des micro-baladeurs, des haut-parleurs…Dr. Kadili rappelle que le département de l’éducation est en phase d’équiper les établissements scolaires en ces salles multimédias.
Il préconise la création de plusieurs salles multimédias au sein des établissements scolaires afin de maintenir des cours à distance en cas d’absence d’enseignants. Un cours pourrait ainsi être dispensé à Oujda par un enseignant installé à Agadir. Cela limiterait les abandons scolaires dus aux absences répétées des enseignants.
Les avantages des salles Tamkine sont multiples. Elles permettent une meilleure interaction entre les élèves et les enseignants. Les tableaux interactifs font gagner énormément de temps par rapport aux tableaux classiques. Ils permettent aussi une réutilisation des cours enregistrés ainsi que l’utilisation de librairies pour le renforcement des connaissances.
Dr. Kadili insiste à dire que les réalités virtuelle et augmentée devront être intégrées à ce dispositif et qu’ils s’imposeront tôt ou tard dans le quotidien des élèves.
Pour un meilleur accès à l’éducation dans les régions enclavées et non dotées de connexion Internet, Dr. Kadili préconise la mise à disposition de tablettes aux élèves. Ces tablettes devront contenir les cours adéquats et devront permettre l’interaction avec des bornes de réception pour le téléchargement des contenus pédagogiques.
Dans ce processus de transformation, le rôle de l’autorité locale est important pour impulser le changement des mentalités mais le plus grand rôle reste celui des parents et des valeurs qu’ils transmettent à leurs enfants et que Dr. Kadili appelle ‘Toolbox’ ou boite à outils.
Cette boite à outils se renforce au fur et à mesure par l’apprentissage scolaire et académique.
Par ailleurs, Dr. Kadili rappelle que l’enseignement privé national et international installé au Maroc représente seulement 12 à 14% de l’enseignement au Maroc. Et d’ajouter que la pandémie de la Covid19 a permis le retour de plusieurs dizaines de milliers d’élèves à l’enseignement public marocain.
L’amélioration de la qualité de l’enseignement public augmentera le pouvoir d’achat des familles marocaines car non seulement les parents d’élèves ne chercheront plus à mettre leurs enfants dans le secteur privé national et international mais ils ne feront plus appel au soutien scolaire pour combler les lacunes de leurs enfants.
Dr. Kadili a indiqué que lorsqu’un cadre d’excellence est créé, que les moyens sont donnés et que l’impulsion y est agrégée, la création suit forcément et la province de Berkane en est la meilleure illustration avec le Hakaton organisé dans le cadre du Forum de la Société Digitale.
Après avoir démarré par le soutien auprès des élèves passant l’examen du baccalauréat, la fondation Tamkine intervient à présent au niveau des années du collège, du tronc commun et des années du lycée qualifiant. Il sera question d’aborder les 5ème et 6ème années du primaire mais dans un avenir proche.
Dr. Kadili souhaite renforcer les acquis enregistrés avant d’aborder d’autres défis scolaires. L’objectif est de mettre en place une plate-forme Tamkine intégrée à la disposition de chaque établissement scolaire prenant en compte les technologies présentes et futures et ce, conformément aux dispositions du département de l’éducation.
Pour Dr. Kadili, l’abandon scolaire inquiétant au niveau du primaire et du collège, et dans une moindre mesure au niveau du baccalauréat, peut être évité grâce à l’octroi de tablettes à tous les élèves avec du contenu réaménagé et géré par des enseignants maitrisant ces outils.
Dr. Kadili rappelle qu’un ou une élève habitant relativement loin d’une école n’a pas besoin d’y aller tous les jours. Sa présence devrait être effective uniquement pour rendre les travaux demandés par l’enseignant. « Au lieu de faire déplacer l’élève à l’école, faisons en sorte à ce que l’école se déplace vers l’élève par l’entremise des TIC » affirme Dr. Kadili.
Aujourd'hui, ce sont les filles qui ont le moins accès à l'éducation. Ils représentent plus de 54 % de la population non scolarisée dans le monde notamment en Afrique.
Dans les régions enclavées du Maroc, alors que les garçons ont le droit de recevoir une éducation, les filles sont souvent destinées à travailler au foyer familial ou bien se marier à l‘âge légal.
Cette hérésie culturelle s’impose de fait lorsque l’école est située loin du foyer familial. La tablette et la borne de réception pour pallier au défaut de connexion Internet (en l’absence de connexions satellitaires) sont la solution pour réduire les inégalités entre les filles et les garçons dans l'éducation et remédier à cette injustice sociale.
Aujourd’hui, le département de l’éducation est géré par un haut commis de l’Etat reconnu pour ses compétences en la personne de Mr. Chakib Benmoussa. Dr. Kadili a rappelé qu’il a pris le temps pour sillonner tout le Maroc et discuter avec tous les intervenants dans le domaine de l’Education. Ces visites du terrain ont permis à Mr. Benmoussa de sortir avec des recommandations qu’il a préconisées dans le nouveau modèle de développement. Sa feuille de route met en avant l’enseignant, les établissements et les contenus pédagogiques.
Dr. Kadili est confiant quant à la nouvelle dynamique enclenchée sous l’égide de Mr. Chakib Benmoussa et d’ajouter que le Maroc n’a d’autre choix que de réussir le chantier de l’éducation nationale pour accompagner les changements que connait le monde et maintenir la position du Maroc dans l’économie mondiale.
Pour finir, Dr. Kadili préconise la construction de plus de laboratoires de recherches et développement dans nos facultés et écoles d’ingénieurs que de grands amphithéâtres. Il a rappelé par ailleurs la dimension régionale de la fondation Tamkine dans le cadre de représentations régionales dans sept pays sub-sahariens (Mali, Sénégal, Mauritanie, Gabon, Côte d’Ivoire, Les Comores et Tchad). Ces partenariats sont amenés à se développer à l’avenir pour comprendre d’autres pays du continent et dans d’autres régions du monde.