Fidèle à son style mêlant humour et introspection, l’artiste a déjà rencontré un franc succès à Paris, où il a donné 14 représentations à guichets fermés. Dimanche dernier, il a dévoilé les dates de sa tournée internationale, qui passera par de nombreux pays, tels que la France, la Belgique, les États-Unis, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis. Mais une absence notable a suscité la surprise et la déception de nombreux fans : le Maroc, son pays natal.
Un public marocain en attente, mais des théâtres fermés
Dans les commentaires sous sa publication annonçant la tournée, des centaines de fans marocains ont exprimé leur incompréhension face à l’absence de dates dans leur pays. Gad Elmaleh, touché par cette réaction, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour expliquer la situation. Dans un message adressé à son public marocain, il a exprimé son étonnement et sa frustration face à l’indisponibilité des nouveaux théâtres de Rabat et Casablanca. Ces infrastructures, pourtant livrées depuis des mois, restent toujours fermées au public.
Un public marocain en attente, mais des théâtres fermés
Dans les commentaires sous sa publication annonçant la tournée, des centaines de fans marocains ont exprimé leur incompréhension face à l’absence de dates dans leur pays. Gad Elmaleh, touché par cette réaction, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour expliquer la situation. Dans un message adressé à son public marocain, il a exprimé son étonnement et sa frustration face à l’indisponibilité des nouveaux théâtres de Rabat et Casablanca. Ces infrastructures, pourtant livrées depuis des mois, restent toujours fermées au public.
« Je suis dans l’incompréhension de voir nos magnifiques théâtres de Casa et Rabat encore fermés », a-t-il écrit, avant de conclure avec une pointe d’humour typiquement marocaine : « Iwa Bazz ! »
Des joyaux architecturaux inutilisés
La fermeture prolongée des nouveaux complexes culturels de Rabat et Casablanca ne choque pas seulement Gad Elmaleh, mais également des milliers de Marocains. Le Grand Théâtre de Rabat, inauguré en grande pompe en octobre dernier lors de la visite d’Emmanuel Macron, reste inaccessible au public, sans explication officielle. De même, le Grand Théâtre de Casablanca, dont la construction a été achevée en 2019 pour un budget colossal de 1,4 milliard de dirhams, demeure inutilisé près de six ans après sa livraison. Les autorités évoquent des audits et des vérifications finales, mais aucune date d’ouverture n’a encore été annoncée.
Cette situation a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux. Beaucoup d’internautes, alignés avec les propos de Gad Elmaleh, dénoncent un gaspillage des ressources et une gestion opaque de ces projets. Le contraste est d’autant plus frappant que des événements récents, comme le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, ont dû se tenir au Théâtre Mohammed V de Rabat, un bâtiment datant de 1962, alors que de nouvelles infrastructures modernes restent inutilisées.
Un appel à l’action
Pour Gad Elmaleh, l’art et la culture doivent rester accessibles à tous. L’absence de ces infrastructures dans le paysage culturel marocain est un frein non seulement pour les artistes, mais aussi pour un public avide de spectacles. Si son message a fait écho auprès de ses fans, il met également en lumière une problématique plus large : celle de la valorisation et de la gestion des infrastructures culturelles au Maroc. En attendant une solution, les Marocains devront patienter pour voir leur humoriste préféré se produire sur les scènes flambant neuves de leur pays.
— GAD (@gadelmaleh) February 17, 2025