Par Abdelghani El Arrasse
1. Le retour de la stabilité dans la politique américaine
Le retour à la Maison-Blanche d’un Président favorable :
La réélection du président américain Trump, qui avait déjà initié la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara en 2020, ouvre la voie à l’achèvement des promesses faites, notamment l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla.
Ce consulat symboliserait un soutien direct et visible des États-Unis au plan d’autonomie marocain.
En parallèle, le soutien américain au Maroc dans les forums internationaux (ONU, Conseil de Sécurité) reste un atout clé pour neutraliser les tentatives de déstabilisation de l’Algérie et de ses alliés.
2. Le rôle accru de la France dans la diplomatie européenne
La déclaration récente du président Macron :
Lors de sa dernière visite au Maroc, le président français a confirmé la position de la France en faveur de la marocanité du Sahara. Il a également annoncé son intention de :
Défendre cette reconnaissance auprès des autres membres de l’Union européenne.
Convaincre les pays hésitants de l’importance du plan d’autonomie marocain comme solution réaliste et durable.
Le leadership français au sein de l’UE :
Grâce à sa position dominante en Europe, la France pourrait jouer un rôle moteur pour aligner les positions des États membres sur celle des grandes puissances favorables au Maroc, notamment l’Espagne et l’Allemagne.
3. Des alliances géopolitiques solides et diversifiées
Avec les États-Unis :
En plus de la reconnaissance officielle, les partenariats dans les domaines militaire, sécuritaire et économique consolident l’alliance stratégique entre les deux pays.
Le Maroc reste un allié stratégique clé dans la lutte contre le terrorisme, un rôle qui renforce sa position auprès des décideurs américains.
Avec la Chine et la Russie :
Chine : Le Maroc bénéficie d’un partenariat industriel et économique de grande envergure, notamment avec la construction d’une usine de batteries pour voitures électriques . La Chine, membre permanent du Conseil de Sécurité, adopte une posture neutre mais favorable grâce à ses intérêts croissants dans la région.
Russie : Les accords de pêche au large des côtes sahariennes et la coopération énergétique renforcent l’influence économique et diplomatique marocaine.
Avec l’Europe :
L’Espagne et l’Allemagne, en soutien au plan d’autonomie, renforcent le poids du Maroc au sein des discussions européennes.
Le Royaume-Uni, post-Brexit, développe une coopération bilatérale renforcée, notamment dans les domaines énergétique et agricole.
4. Un modèle de développement et de stabilité attractif
Investissements dans le Sahara :
Les projets structurants dans les provinces du Sud (port de Dakhla, zones industrielles, énergies renouvelables) en font un modèle de développement régional. Ces investissements attirent des partenaires internationaux, renforçant la légitimité économique et politique de la souveraineté marocaine.
Stabilité et vision stratégique :
Le Maroc se distingue dans une région souvent instable par sa capacité à conjuguer ouverture économique, modernité, et diplomatie proactive.
Le retour d’un président américain favorable à la souveraineté marocaine et l’engagement clair du président Macron renforcent la position du Maroc sur la scène internationale. En s’appuyant sur des alliances solides avec les États-Unis, la France, l’Union européenne, ainsi que la Chine et la Russie, le Royaume se positionne comme un acteur incontournable. Grâce à une stratégie alliant diplomatie, partenariats économiques et développement régional, le Maroc consolide sa souveraineté sur le Sahara et s’impose comme un modèle de stabilité et de progrès en Afrique et au-delà.