Avec plus de 181 millions d’entrées enregistrées, selon les données du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), l’industrie cinématographique française a connu une progression notable, dépassant de près d’un million les chiffres de 2023. Ce rebond illustre non seulement la résilience du secteur, mais aussi l’attachement du public aux salles obscures.
Une reprise exemplaire face à la crise sanitaire
Alors que de nombreux pays peinent encore à retrouver leurs niveaux d’avant Covid, la France se distingue comme un modèle de reprise. Le recul de fréquentation des salles par rapport à 2019, avant la crise sanitaire, a été limité à seulement 12,8 % sur l’ensemble de l’année, et à un modeste 2,7 % sur les huit derniers mois. Cette dynamique positive place la France en tête des grandes nations cinéphiles, y compris devant les États-Unis.
Le rôle moteur du cinéma français
L’une des principales raisons de cette performance est la force des productions nationales. En 2024, le cinéma français a atteint une part de marché de 44,4 %, surpassant largement celle des films américains, qui se sont arrêtés à 36,7 %. Cette année exceptionnelle a été marquée par une offre riche et variée, allant des drames historiques aux comédies sociales, en passant par les documentaires, les films musicaux et les animations.
Pour Olivier Henrard, président par intérim du CNC, cette diversité est au cœur du succès. Elle attire un public hétérogène tout en consolidant la place du cinéma français sur la scène mondiale.
Une reprise exemplaire face à la crise sanitaire
Alors que de nombreux pays peinent encore à retrouver leurs niveaux d’avant Covid, la France se distingue comme un modèle de reprise. Le recul de fréquentation des salles par rapport à 2019, avant la crise sanitaire, a été limité à seulement 12,8 % sur l’ensemble de l’année, et à un modeste 2,7 % sur les huit derniers mois. Cette dynamique positive place la France en tête des grandes nations cinéphiles, y compris devant les États-Unis.
Le rôle moteur du cinéma français
L’une des principales raisons de cette performance est la force des productions nationales. En 2024, le cinéma français a atteint une part de marché de 44,4 %, surpassant largement celle des films américains, qui se sont arrêtés à 36,7 %. Cette année exceptionnelle a été marquée par une offre riche et variée, allant des drames historiques aux comédies sociales, en passant par les documentaires, les films musicaux et les animations.
Pour Olivier Henrard, président par intérim du CNC, cette diversité est au cœur du succès. Elle attire un public hétérogène tout en consolidant la place du cinéma français sur la scène mondiale.
« Cette singularité de nos œuvres explique non seulement le rebond de la fréquentation, mais aussi la part de marché exceptionnelle de nos productions, sans équivalent international », a-t-il déclaré.
Des perspectives optimistes pour 2025
Fort de cet élan, le cinéma français aborde 2025 avec optimisme. La Fédération nationale des cinémas français (FNCF) anticipe une nouvelle hausse de la fréquentation, portée par une programmation encore plus dense et diversifiée. L’industrie espère également renforcer son influence à l’international, confirmant ainsi le rôle central de la France dans le paysage cinématographique mondial.
En somme, 2024 a non seulement marqué le retour triomphal des spectateurs dans les salles, mais a également renforcé l’identité culturelle et artistique du cinéma français. L’année 2025 s’annonce prometteuse, avec l’ambition de continuer à séduire un public toujours plus large.