Un crypto-actif en plein boom
De par sa rareté, le nombre de ses unités étant stable, cet actif est en plein boom. Son cours ne cesse de monter et de remonter depuis décembre dernier.
Depuis le 1er janvier 2020, sa valeur a augmenté de 31 %. En un an, elle a bondi de près de 400 %.
Le 7 janvier dernier, son cours a dépassé la barre des 40 000 dollars pour la première fois de son histoire.
Et c’est grâce à lui, bien avant cette envolée fulgurante, que fut véritablement révélé, au grand jour, la blockchain ou plus globalement la technologie du grand livre distribué qui lui est intimement liée. Une technologie qui permet de stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle.
Les initiés l’auront deviné. Il s’agit du bitcoin.
Pour les déconnectés, il s’agit du crypto-actif le plus populaire, une monnaie virtuelle créée en 2009 par une personne non identifiée “fiché” sous le pseudonyme Satoshi Nakamoto.
Le bitcoin, comme beaucoup d'autres crypto-monnaies, est mis en circulation via le minage et est utilisé un peu partout dans le monde. Les pays occidentaux concentrent une bonne partie des transactions, principalement dans une logique d'investissement.
En revanche, certains pays ont interdit son achat et sa vente. Et ce, en raison de sa nature décentralisée, de la menace qu’il fait peser sur leur système financier ou du fait que des réglementations appropriées ne sont pas encore approuvées.
Toujours est-il que, de par leur caractère décentralisé, les bitcoins ne peuvent être “censurés ”, il est tout techniquement impossible de les interdire et il est toujours possible de s'en procurer sur des sites de peer-to-peer.
Depuis le 1er janvier 2020, sa valeur a augmenté de 31 %. En un an, elle a bondi de près de 400 %.
Le 7 janvier dernier, son cours a dépassé la barre des 40 000 dollars pour la première fois de son histoire.
Et c’est grâce à lui, bien avant cette envolée fulgurante, que fut véritablement révélé, au grand jour, la blockchain ou plus globalement la technologie du grand livre distribué qui lui est intimement liée. Une technologie qui permet de stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle.
Les initiés l’auront deviné. Il s’agit du bitcoin.
Pour les déconnectés, il s’agit du crypto-actif le plus populaire, une monnaie virtuelle créée en 2009 par une personne non identifiée “fiché” sous le pseudonyme Satoshi Nakamoto.
Le bitcoin, comme beaucoup d'autres crypto-monnaies, est mis en circulation via le minage et est utilisé un peu partout dans le monde. Les pays occidentaux concentrent une bonne partie des transactions, principalement dans une logique d'investissement.
En revanche, certains pays ont interdit son achat et sa vente. Et ce, en raison de sa nature décentralisée, de la menace qu’il fait peser sur leur système financier ou du fait que des réglementations appropriées ne sont pas encore approuvées.
Toujours est-il que, de par leur caractère décentralisé, les bitcoins ne peuvent être “censurés ”, il est tout techniquement impossible de les interdire et il est toujours possible de s'en procurer sur des sites de peer-to-peer.
Qu’en est-il au Maroc ?
Le Maroc, certes, interdit les crypto-monnaies, mais manifeste de l’intérêt pour les blockchains, notamment celles professionnelles ou institutionnelles.
Que ce soit au niveau des autorités monétaires et financières ou au niveau de la réglementation des changes, la position officielle est, on ne peut plus, explicite : le Maroc n’a pas encore à ce jour de législation dédiée à la crypto-monnaie autorisant l’utilisation du bitcoin.
En attendant, c’est la réglementation générale en vigueur qui s’applique (voire liens en bas de page).
Bien plus, les transactions en bitcoins sont qualifiées par les tribunaux marocains comme étant une infraction au Code pénal qui, au vu de son article 339 : “La fabrication, l'émission, la distribution, la vente ou l'introduction sur le territoire du Royaume de signes monétaires ayant pour objet de suppléer ou de remplacer les monnaies ayant cours légal, est punie de l'emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 500 à 20.000 dirhams.”
Que ce soit au niveau des autorités monétaires et financières ou au niveau de la réglementation des changes, la position officielle est, on ne peut plus, explicite : le Maroc n’a pas encore à ce jour de législation dédiée à la crypto-monnaie autorisant l’utilisation du bitcoin.
En attendant, c’est la réglementation générale en vigueur qui s’applique (voire liens en bas de page).
Bien plus, les transactions en bitcoins sont qualifiées par les tribunaux marocains comme étant une infraction au Code pénal qui, au vu de son article 339 : “La fabrication, l'émission, la distribution, la vente ou l'introduction sur le territoire du Royaume de signes monétaires ayant pour objet de suppléer ou de remplacer les monnaies ayant cours légal, est punie de l'emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 500 à 20.000 dirhams.”
Le Maroc s’intéresse aux blockchains
En partenariat avec Paris Europlace, la Banque Centrale du Maroc avait accueilli le 21 novembre 2019, la 2ème édition de l’Africa BlockChain Summit, un événement dédié à la technologie Blockchain et son potentiel aussi bien pour les banques centrales que pour le système financier dans son ensemble.
Des sessions thématiques avaient été, alors, consacrées à l’utilisation de la Blockchain dans les milieux financiers et les défis que cela entraîne pour les régulateurs, ainsi que les utilisations de cette technologie dont les smarts contracts, la crypto-monnaie et les domaines réglementaires et juridiques.
A ce titre la position de Bank Al-Maghrib, telle qu’explicitée par son Wali, est que si la Blockchain est de loin la technologie la plus disruptive de cette décennie. Sa capacité à assurer la désintermédiation, améliorer la transparence et accroître la vérifiabilité permet de réduire les coûts des transactions, d’introduire l'efficacité dans les chaînes de valeur existantes et d’ouvrir de nouveaux marchés. La crypto-monnaie pose de nouveaux challenges aux banques centrales et aux autorités publiques et comporte certains risques liés au blanchiment de capitaux, au financement du terrorisme, à la stabilité financière et à la conduite de la politique monétaire.
Par Noureddine BATIJE
Communiqué de presse, Ministère de l’Economie et des Finances, Bank Al Maghrib et l’Autorité Marocaine du Marché des capitaux sur l’usage des monnaies virtuelles, 21 novembre 2017
http://www.ammc.ma/sites/default/files/communique%20monnaies%20virtuelles%20FR_0.pdf
Mise au point au sujet de l’utilisation des monnaies virtuelles, Communiqué de presse, Office des changes, 20 novembre 2017
https://www.oc.gov.ma/sites/default/files/2018-05/communique%CC%81%20monnaies%20virtuelles%20fr.pdf
Des sessions thématiques avaient été, alors, consacrées à l’utilisation de la Blockchain dans les milieux financiers et les défis que cela entraîne pour les régulateurs, ainsi que les utilisations de cette technologie dont les smarts contracts, la crypto-monnaie et les domaines réglementaires et juridiques.
A ce titre la position de Bank Al-Maghrib, telle qu’explicitée par son Wali, est que si la Blockchain est de loin la technologie la plus disruptive de cette décennie. Sa capacité à assurer la désintermédiation, améliorer la transparence et accroître la vérifiabilité permet de réduire les coûts des transactions, d’introduire l'efficacité dans les chaînes de valeur existantes et d’ouvrir de nouveaux marchés. La crypto-monnaie pose de nouveaux challenges aux banques centrales et aux autorités publiques et comporte certains risques liés au blanchiment de capitaux, au financement du terrorisme, à la stabilité financière et à la conduite de la politique monétaire.
Par Noureddine BATIJE
Communiqué de presse, Ministère de l’Economie et des Finances, Bank Al Maghrib et l’Autorité Marocaine du Marché des capitaux sur l’usage des monnaies virtuelles, 21 novembre 2017
http://www.ammc.ma/sites/default/files/communique%20monnaies%20virtuelles%20FR_0.pdf
Mise au point au sujet de l’utilisation des monnaies virtuelles, Communiqué de presse, Office des changes, 20 novembre 2017
https://www.oc.gov.ma/sites/default/files/2018-05/communique%CC%81%20monnaies%20virtuelles%20fr.pdf