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Le seul hic et il est de taille, c’est que les hôteliers rechignent toujours à baisser leurs prix, qui restent stratosphériques surtout en période de haute saison.
Des nuits en hôtels 4* qui coûtaient 800 Dh en janvier à Agadir, par exemple, coûtent 2500 Dh en juillet. On ne parle même plus du service et de la restauration, sujets moults fois évoqués et toujours pas au niveau des étoiles affichées dans ces établissements. Vaut mieux manger dehors, n’importe où, même dans les improbables gargotes artisanales, c’est plus safe et plus frais que dans les hôtels.
Pour ce qui est vols internes et externes, c’est le dérèglement total avec des prix hauts et injustifiés, ainsi qu’une organisation chaotique des vols et des retards à foison.
Justement, cette semaine l’ONMT lance deux nouvelles destinations dans le cadre de «Light In Action», le plan stratégique de l’Office National Marocain du tourisme, notamment en matière d’aérien et de mise en place de lignes directes point à point à même de booster l’activité touristique du pays.
Dernière action en date, l’ouverture de deux nouvelles lignes stratégique pour l’hiver 2023-2024. L’Office et Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM renforcent leur partenariat avec l’ouverture de nouvelles lignes sur Dakhla et Errachidia.
Super, sauf que ce que ne sait pas le DG de l’office ou feigne d’ignorer c’est que ces deux destinations phares du tourisme désertique sont très mal desservies en terme de timing.
Prenons la destination d’Errachidia par exemple. Les vols internes de la RAM arrivent le soir à minuit et il faut encore prendre une voiture ou le bus des voyagistes pour faire 120km et 2h10 mn de trajet pour arriver dans les bivouacs et hôtels de Merzouga, destination finale prisée par les touristes à travers une route étroite, dans la nuit noire.
Le vol de retour, quant à lui, est prévu à 7h00 du matin et il faut être à l’aéroport 1h30 au moins à l’avance… bonjour les insomnies !!
Je ne vous parle même pas du départ à l’aéroport Mohammed V de Casa, où tous les voyageurs des vols internes sont parqués comme du bétail dans un petit espace étroit où il très fait chaud et où il faut guetter son vol, de peur qu’il parte sans vous, car aucune information n’est donnée, que l’avion soit en retard ou à l’heure…
Je ne parle même plus des toilettes, car j’ai décidé de me retenir d’y faire pipi, depuis fort longtemps…!!!
Tout ce que je raconte est de l’expérience vécue et revécue à maintes reprises.
Depuis longtemps j’ai opté pour les voyages en voiture au Maroc, sauf pour les destinations lointaines comme Laayoune ou Dakhla où je suis obligé de prendre mon mal en patience et de supporter les vols aériens, au gré des surprises qui ne manquent jamais de survenir, si toutefois on arrive à trouver une place sur ces vols internes…
J’ai vu dernièrement, la ministre du tourisme faire la tournée des stations touristiques et des hôtels en compagnie de tous les pontes du secteur et se féliciter que tout marche à merveille.
Des nuits en hôtels 4* qui coûtaient 800 Dh en janvier à Agadir, par exemple, coûtent 2500 Dh en juillet. On ne parle même plus du service et de la restauration, sujets moults fois évoqués et toujours pas au niveau des étoiles affichées dans ces établissements. Vaut mieux manger dehors, n’importe où, même dans les improbables gargotes artisanales, c’est plus safe et plus frais que dans les hôtels.
Pour ce qui est vols internes et externes, c’est le dérèglement total avec des prix hauts et injustifiés, ainsi qu’une organisation chaotique des vols et des retards à foison.
Justement, cette semaine l’ONMT lance deux nouvelles destinations dans le cadre de «Light In Action», le plan stratégique de l’Office National Marocain du tourisme, notamment en matière d’aérien et de mise en place de lignes directes point à point à même de booster l’activité touristique du pays.
Dernière action en date, l’ouverture de deux nouvelles lignes stratégique pour l’hiver 2023-2024. L’Office et Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM renforcent leur partenariat avec l’ouverture de nouvelles lignes sur Dakhla et Errachidia.
Super, sauf que ce que ne sait pas le DG de l’office ou feigne d’ignorer c’est que ces deux destinations phares du tourisme désertique sont très mal desservies en terme de timing.
Prenons la destination d’Errachidia par exemple. Les vols internes de la RAM arrivent le soir à minuit et il faut encore prendre une voiture ou le bus des voyagistes pour faire 120km et 2h10 mn de trajet pour arriver dans les bivouacs et hôtels de Merzouga, destination finale prisée par les touristes à travers une route étroite, dans la nuit noire.
Le vol de retour, quant à lui, est prévu à 7h00 du matin et il faut être à l’aéroport 1h30 au moins à l’avance… bonjour les insomnies !!
Je ne vous parle même pas du départ à l’aéroport Mohammed V de Casa, où tous les voyageurs des vols internes sont parqués comme du bétail dans un petit espace étroit où il très fait chaud et où il faut guetter son vol, de peur qu’il parte sans vous, car aucune information n’est donnée, que l’avion soit en retard ou à l’heure…
Je ne parle même plus des toilettes, car j’ai décidé de me retenir d’y faire pipi, depuis fort longtemps…!!!
Tout ce que je raconte est de l’expérience vécue et revécue à maintes reprises.
Depuis longtemps j’ai opté pour les voyages en voiture au Maroc, sauf pour les destinations lointaines comme Laayoune ou Dakhla où je suis obligé de prendre mon mal en patience et de supporter les vols aériens, au gré des surprises qui ne manquent jamais de survenir, si toutefois on arrive à trouver une place sur ces vols internes…
J’ai vu dernièrement, la ministre du tourisme faire la tournée des stations touristiques et des hôtels en compagnie de tous les pontes du secteur et se féliciter que tout marche à merveille.
Juste une précision madame la ministre : quand on fait des voyages officiels aux frais du contribuable pour dire que tout va bien dans le tourisme, ce n’est pas comme y aller avec ses propres moyens et de vivre l’expérience client en vrai, sans les limousines et les gyrophares. Faites-le avec vos propres moyens personnels et vous réviserez certainement votre jugement hâtif concernant le secteur du tourisme au Maroc. Je vous jure que ça change de Zanzibar où vous préférez passer vos vacances….!
Bref, en attendant que les autorités en charge du tourisme et les professionnels du secteur se réveillent de la torpeur dans laquelle ils baignent depuis fort longtemps, n’ayant décidément tiré aucune leçon des manques et dérèglement du tourisme local, les marocains qui le peuvent et ils sont de plus en plus nombreux, vont passer leurs vacances en Espagne, au Portugal, ou en Turquie, où on sait ce qu’est le tourisme et où les prix du séjour touristique, de qualité par ailleurs, sont très nettement inférieurs aux prix pratiqués localement au Maroc.
Pourtant, notre pays est merveilleux et la diversité des sites et des lieux de villégiature est juste incomparable, toutefois, tout ceci n’est malheureusement pas mis en valeur en matière de découverte ou d’information, en plus d’avoir la triste sensation de se faire flouer à chaque fois qu’on foule le sol d’un hôtel ou d’un avion… In fine et malgré les efforts fournis, le tourisme ne marche toujours pas au Maroc.
À méditer à la RAM, à l’ONMT et au Ministère du Tourisme…
Rédigé par Rachid Boufous
Bref, en attendant que les autorités en charge du tourisme et les professionnels du secteur se réveillent de la torpeur dans laquelle ils baignent depuis fort longtemps, n’ayant décidément tiré aucune leçon des manques et dérèglement du tourisme local, les marocains qui le peuvent et ils sont de plus en plus nombreux, vont passer leurs vacances en Espagne, au Portugal, ou en Turquie, où on sait ce qu’est le tourisme et où les prix du séjour touristique, de qualité par ailleurs, sont très nettement inférieurs aux prix pratiqués localement au Maroc.
Pourtant, notre pays est merveilleux et la diversité des sites et des lieux de villégiature est juste incomparable, toutefois, tout ceci n’est malheureusement pas mis en valeur en matière de découverte ou d’information, en plus d’avoir la triste sensation de se faire flouer à chaque fois qu’on foule le sol d’un hôtel ou d’un avion… In fine et malgré les efforts fournis, le tourisme ne marche toujours pas au Maroc.
À méditer à la RAM, à l’ONMT et au Ministère du Tourisme…
Rédigé par Rachid Boufous