A lire ou à écouter en podcast :
Yehudi fût un enfant extrêmement doué à bien des égards. Il a joué les symphonies les plus dures avec les plus grands orchestres dès l’âge de 10 ans. Il a enregistré son premier disque à 12 ans.
Sa réputation devient aussitôt mondiale.
Artiste engagé, Yehudi a soutenu, entre autres causes, la cause palestinienne lui le juif ayant subi l’antisémitisme dès son jeune âge.
La musique classique, chère à Yehudi, fait naitre des émotions indéfinissables chez l’être humain et il est prouvé scientifiquement qu’il existe une activité cérébrale plus intense chez les musiciens que les non-musiciens. Cette activité cérébrale se développe grâce au silence mais grâce aussi à un niveau d’écoute élevé.
Yehudi se devait de donner un sens aux sons, aux bruits mais surtout au vide du silence. Il se devait aussi de se détacher du langage, obstacle premier à l’écoute. Le silence n’est pas vide de sens. C’est le continuum du signifiant, la concrétisation de la perception et de l’interprétation. De silence en silence, Yahudi a pu réaliser les meilleurs chefs d’œuvre musicaux.
Rester silencieux pour apprendre. Rester silencieux pour comprendre et enfin rester silencieux pour mieux s’exprimer, enrichir son langage et combler le vide et la vacuité de l’esprit, la vraie pauvreté selon Maître Eckhart.
Tout être se doit d’apprendre à écouter et à méditer. Il faut vivre le silence comme le point d’ancrage dans la société. La renonciation au langage n’est nullement une brimade mais un engagement envers l’égrégore de l’humanité.
Au fil du temps, l’homme comprend qu’il ne faut prendre la parole que si le propos est plus éloquent que le silence. Ne dit-on pas que « la parole est d’argent mais le silence est d’or » !
De tout temps, nos anciens et maîtres à penser cherchaient les lieux du silence où ils pouvaient se réinventer pour créer de nouvelles émotions. Les écrivains, les poètes, les philosophes, les artistes peintres…et j’en passe !
De manière générale, l’être humain appréhende le silence dans la vie de tous les jours puisqu’il est synonyme d’angoisse, de désarroi, de solitude, d’échec social des fois. Alors que c’est tout le contraire, le silence donne du sens et comme dirait Pascal
Le silence est le chemin de la découverte de l’être spirituel qui sommeille en soi. La voix royale vers une meilleure connaissance de soi et de son ignorance, le statut d’éternel « explorateur spirituel ».
Et de là se rendre compte du long chemin à parcourir pour parfaire son cheminement spirituel et de se rappeler la réflexion de Socrate : « je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». Cette réflexion nous mène à dire que le silence, et donc l’observation et l’écoute, peuvent mener à la sagesse et à la perfection morale.
Tout être humain croit en un principe créateur (Dieu…) qui le lie à l’univers tout en préservant son intériorité. « Il y a certainement quelque chose puisqu’il ne peut pas y avoir rien », en paraphrasant Heidegger.
Dans sa constante quête de l’infini, la vie de tout homme est ornée de questionnements qui mettent en doute continument les habitudes intellectuelles acquises. C’est ce que les philosophes appellent la « quête de la vérité », pour éviter l’errance et apprendre à connaitre son ignorance pour ainsi atteindre une meilleure pensée indissociable à la vertu.
La quête de la vérité commence, se poursuit et finit par le silence alors apprenons à nous taire et à écouter le silence de la musique. C’est une forme de guérison humaine à partir de laquelle nous pourrions faire la paix avec nous-mêmes. Cela ne pourrait que renforcer le lien social fondé sur la solidarité et l’altruisme, en d’autres termes l’équilibre de la vie.
Ali Bouallou
Sa réputation devient aussitôt mondiale.
Artiste engagé, Yehudi a soutenu, entre autres causes, la cause palestinienne lui le juif ayant subi l’antisémitisme dès son jeune âge.
La musique classique, chère à Yehudi, fait naitre des émotions indéfinissables chez l’être humain et il est prouvé scientifiquement qu’il existe une activité cérébrale plus intense chez les musiciens que les non-musiciens. Cette activité cérébrale se développe grâce au silence mais grâce aussi à un niveau d’écoute élevé.
Yehudi se devait de donner un sens aux sons, aux bruits mais surtout au vide du silence. Il se devait aussi de se détacher du langage, obstacle premier à l’écoute. Le silence n’est pas vide de sens. C’est le continuum du signifiant, la concrétisation de la perception et de l’interprétation. De silence en silence, Yahudi a pu réaliser les meilleurs chefs d’œuvre musicaux.
Rester silencieux pour apprendre. Rester silencieux pour comprendre et enfin rester silencieux pour mieux s’exprimer, enrichir son langage et combler le vide et la vacuité de l’esprit, la vraie pauvreté selon Maître Eckhart.
Tout être se doit d’apprendre à écouter et à méditer. Il faut vivre le silence comme le point d’ancrage dans la société. La renonciation au langage n’est nullement une brimade mais un engagement envers l’égrégore de l’humanité.
Au fil du temps, l’homme comprend qu’il ne faut prendre la parole que si le propos est plus éloquent que le silence. Ne dit-on pas que « la parole est d’argent mais le silence est d’or » !
De tout temps, nos anciens et maîtres à penser cherchaient les lieux du silence où ils pouvaient se réinventer pour créer de nouvelles émotions. Les écrivains, les poètes, les philosophes, les artistes peintres…et j’en passe !
De manière générale, l’être humain appréhende le silence dans la vie de tous les jours puisqu’il est synonyme d’angoisse, de désarroi, de solitude, d’échec social des fois. Alors que c’est tout le contraire, le silence donne du sens et comme dirait Pascal
« c’est dans le divertissement que l’homme se perd et dans le silence qu’il se trouve ».
Le silence est le chemin de la découverte de l’être spirituel qui sommeille en soi. La voix royale vers une meilleure connaissance de soi et de son ignorance, le statut d’éternel « explorateur spirituel ».
Et de là se rendre compte du long chemin à parcourir pour parfaire son cheminement spirituel et de se rappeler la réflexion de Socrate : « je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». Cette réflexion nous mène à dire que le silence, et donc l’observation et l’écoute, peuvent mener à la sagesse et à la perfection morale.
Tout être humain croit en un principe créateur (Dieu…) qui le lie à l’univers tout en préservant son intériorité. « Il y a certainement quelque chose puisqu’il ne peut pas y avoir rien », en paraphrasant Heidegger.
Dans sa constante quête de l’infini, la vie de tout homme est ornée de questionnements qui mettent en doute continument les habitudes intellectuelles acquises. C’est ce que les philosophes appellent la « quête de la vérité », pour éviter l’errance et apprendre à connaitre son ignorance pour ainsi atteindre une meilleure pensée indissociable à la vertu.
La quête de la vérité commence, se poursuit et finit par le silence alors apprenons à nous taire et à écouter le silence de la musique. C’est une forme de guérison humaine à partir de laquelle nous pourrions faire la paix avec nous-mêmes. Cela ne pourrait que renforcer le lien social fondé sur la solidarité et l’altruisme, en d’autres termes l’équilibre de la vie.
Ali Bouallou