Cette relation fragile entre les deux alliés nominalement unis par une coalition est désormais marquée par une certaine animosité, exacerbée par l’approche des prochaines échéances électorales.

Le communiqué émanant du bureau politique du PAM cette semaine traduit clairement un malaise profond, où le ton critique adopté témoigne d’un désaccord croissant avec la gestion gouvernementale pilotée par Aziz Akhannouch, leader du RNI.

Selon le PAM, les décisions et initiatives portées par le chef du gouvernement semblent parfois manquer de cohérence stratégique, et seraient davantage dictées par des ambitions électorales à court terme que par un véritable souci de résoudre les problématiques socio-économiques du pays.

Cette déclaration publique pourrait non seulement fragiliser encore plus l’unité de la coalition, mais aussi refléter une volonté du PAM de se démarquer et de consolider sa position vis-à-vis de l’électorat, en se posant comme une force critique au sein même du gouvernement. Ainsi, le climat politique au sein de l’exécutif laisse entrevoir des défis importants pour maintenir une cohésion indispensable à la mise en œuvre des réformes promises.