Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) a récemment fait les gros titres en annonçant la nomination de Fatima Saadi au sein de sa direction collégiale, lors de la 29e session de son Conseil national. Cette décision, unanimement saluée par les dirigeants du parti, a été présentée comme un exemple de gestion participative et collective. Mais cette posture collégiale, censée refléter une nouvelle ère d’unité au sein du PAM, est-elle vraiment ce qu’elle prétend être ? De nombreux observateurs et militants du parti commencent à se poser des questions sur la pertinence et l'efficacité d'une telle structure.
Derrière l'apparente unité que veut afficher la direction collégiale du PAM, certains y voient une réponse à l’incapacité du parti à désigner un leader fort et incontesté. Depuis sa création, le PAM a été secoué par des luttes intestines, des querelles de pouvoir, et des désaccords sur la direction à suivre. Le passage à une gestion collégiale semble être une manière de temporiser ces conflits plutôt que de les résoudre en profondeur.
La nomination de Fatima Saadi, bien que symbolique, est perçue par certains comme une tentative de calmer les factions du parti tout en donnant l'impression que le PAM est sur une voie consensuelle. Mais cette approche est-elle réellement efficace ? Si la collégialité peut, en théorie, favoriser la coopération, elle peut également entraîner une dilution des responsabilités et un manque de prise de décision claire.
« On a l'impression que personne ne veut vraiment prendre les rênes du parti, alors on se cache derrière la collégialité », commente un militant déçu. « Mais à un moment donné, il faut un leadership fort pour trancher, pour avancer. Ce système collégial semble plutôt être un moyen d'éviter de faire face aux vrais problèmes. »
Le PAM aime à se présenter comme un parti qui place les valeurs collectives au-dessus des ambitions individuelles. Cependant, cette rhétorique cache mal les divisions internes qui continuent de miner le parti. La direction collégiale, avec sa structure apparemment inclusive, n’a fait que masquer ces conflits sans jamais les résoudre.
Fatima Zahra Mansouri, coordinatrice de cette direction collégiale, parle d’un renforcement de la cohésion interne et de la représentativité. Mais la réalité est plus nuancée : derrière ces grandes déclarations, plusieurs cadres du parti continuent de se battre en coulisses pour imposer leur vision, tandis que d’autres s'interrogent sur l’efficacité d’une direction qui semble paralysée par l’indécision.
Les critiques s’élèvent également concernant la transparence de cette structure. Qui prend réellement les décisions ? Comment sont-elles validées ? « Le problème avec la direction collégiale, c'est que quand tout le monde est responsable, personne ne l’est vraiment », explique un analyste politique. « Cela peut fonctionner sur le papier, mais dans les faits, cela crée souvent des blocages, des indécisions, et des luttes d'influence. »
Depuis plusieurs années, le PAM cherche à se repositionner sur la scène politique marocaine, mais ses multiples crises internes ont largement freiné sa progression. La direction collégiale devait représenter un nouveau départ, une manière de surmonter ces difficultés. Pourtant, le résultat est loin d’être à la hauteur des attentes.
Pour de nombreux militants de base, cette structure est perçue comme une réponse de court terme aux luttes de pouvoir, sans véritable vision pour l’avenir. Fatima Saadi, malgré ses compétences et son engagement, semble être utilisée comme une caution pour renforcer une façade d’unité qui, en réalité, reste fragile.
« Ce qu'il nous faut, c'est un leader fort, pas une direction collégiale où tout le monde est censé diriger sans que personne n'ait vraiment le contrôle », confie un membre du PAM sous couvert d’anonymat. « La collégialité a ses limites, et on commence à les voir très clairement. Si on veut réellement redynamiser le parti, il va falloir dépasser cette illusion de gestion collective. »
Alors que le PAM continue de vanter les mérites de sa direction collégiale, il est de plus en plus évident que cette approche a atteint ses limites. L'absence d'un leadership clair et fort commence à se faire sentir, tant dans la prise de décision que dans la mobilisation des militants.
La nomination de Fatima Saadi ne suffira pas à elle seule à résoudre ces problèmes. Il est peut-être temps pour le PAM de repenser sa structure de gouvernance et d’envisager de nouvelles formes de leadership, plus adaptées à un parti qui aspire à jouer un rôle de premier plan sur la scène politique nationale.
Derrière l'apparente unité que veut afficher la direction collégiale du PAM, certains y voient une réponse à l’incapacité du parti à désigner un leader fort et incontesté. Depuis sa création, le PAM a été secoué par des luttes intestines, des querelles de pouvoir, et des désaccords sur la direction à suivre. Le passage à une gestion collégiale semble être une manière de temporiser ces conflits plutôt que de les résoudre en profondeur.
La nomination de Fatima Saadi, bien que symbolique, est perçue par certains comme une tentative de calmer les factions du parti tout en donnant l'impression que le PAM est sur une voie consensuelle. Mais cette approche est-elle réellement efficace ? Si la collégialité peut, en théorie, favoriser la coopération, elle peut également entraîner une dilution des responsabilités et un manque de prise de décision claire.
« On a l'impression que personne ne veut vraiment prendre les rênes du parti, alors on se cache derrière la collégialité », commente un militant déçu. « Mais à un moment donné, il faut un leadership fort pour trancher, pour avancer. Ce système collégial semble plutôt être un moyen d'éviter de faire face aux vrais problèmes. »
Le PAM aime à se présenter comme un parti qui place les valeurs collectives au-dessus des ambitions individuelles. Cependant, cette rhétorique cache mal les divisions internes qui continuent de miner le parti. La direction collégiale, avec sa structure apparemment inclusive, n’a fait que masquer ces conflits sans jamais les résoudre.
Fatima Zahra Mansouri, coordinatrice de cette direction collégiale, parle d’un renforcement de la cohésion interne et de la représentativité. Mais la réalité est plus nuancée : derrière ces grandes déclarations, plusieurs cadres du parti continuent de se battre en coulisses pour imposer leur vision, tandis que d’autres s'interrogent sur l’efficacité d’une direction qui semble paralysée par l’indécision.
Les critiques s’élèvent également concernant la transparence de cette structure. Qui prend réellement les décisions ? Comment sont-elles validées ? « Le problème avec la direction collégiale, c'est que quand tout le monde est responsable, personne ne l’est vraiment », explique un analyste politique. « Cela peut fonctionner sur le papier, mais dans les faits, cela crée souvent des blocages, des indécisions, et des luttes d'influence. »
Depuis plusieurs années, le PAM cherche à se repositionner sur la scène politique marocaine, mais ses multiples crises internes ont largement freiné sa progression. La direction collégiale devait représenter un nouveau départ, une manière de surmonter ces difficultés. Pourtant, le résultat est loin d’être à la hauteur des attentes.
Pour de nombreux militants de base, cette structure est perçue comme une réponse de court terme aux luttes de pouvoir, sans véritable vision pour l’avenir. Fatima Saadi, malgré ses compétences et son engagement, semble être utilisée comme une caution pour renforcer une façade d’unité qui, en réalité, reste fragile.
« Ce qu'il nous faut, c'est un leader fort, pas une direction collégiale où tout le monde est censé diriger sans que personne n'ait vraiment le contrôle », confie un membre du PAM sous couvert d’anonymat. « La collégialité a ses limites, et on commence à les voir très clairement. Si on veut réellement redynamiser le parti, il va falloir dépasser cette illusion de gestion collective. »
Alors que le PAM continue de vanter les mérites de sa direction collégiale, il est de plus en plus évident que cette approche a atteint ses limites. L'absence d'un leadership clair et fort commence à se faire sentir, tant dans la prise de décision que dans la mobilisation des militants.
La nomination de Fatima Saadi ne suffira pas à elle seule à résoudre ces problèmes. Il est peut-être temps pour le PAM de repenser sa structure de gouvernance et d’envisager de nouvelles formes de leadership, plus adaptées à un parti qui aspire à jouer un rôle de premier plan sur la scène politique nationale.