Concernant sa proposition d’organiser la Coupe du monde tous les deux ans, qu’il porte au nom de la Fifa depuis plusieurs semaines, Arsène Wenger a expliqué « être ouvert » et « comprendre les réticences, parce qu’il y a un aspect émotionnel » autour de ce tournoi, historiquement organisé tous les quatre ans.
Après l’annonce d’un tel projet, de nombreuses voix du football mondial se sont élevées pour protester contre une augmentation de la fréquence de la compétition, du patron de l’UEFA Aleksander Ceferin au sélectionneur des Bleus Didier Deschamps, en passant par le directeur général de la Fédération allemande de football, Oliver Bierhoff.
« La réforme que je propose s’inscrit dans le cadre d’une réforme du calendrier. Je veux réduire le nombre de matches de qualifications », s’est défendu Arsène Wenger.
« Si le prestige est lié à la distance entre les compétitions, il faudrait organiser la Coupe du monde tous les huit ans », a ironisé l’Alsacien, réaffirmant qu' »on pourrait avoir une grosse compétition tous les ans », le Mondial alternant avec des tournois continentaux comme l’Euro ou la Copa America, « avec 25 jours de repos garantis derrière » pour préserver les joueurs déjà soumis à des cadences infernales.
Un rapport complet doit être publié par la Fifa en novembre, avant un « sommet global » d’ici à la fin de l’année qui pourrait se prononcer sur cette réforme.
M Koraiche