Sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, le Maroc a mis en place une politique ambitieuse en matière de gestion des ressources en eau. Avec 154 grands barrages, 148 petits et moyens barrages, 15 stations de dessalement et 17 projets de transfert d’eau, le Royaume s’est doté d’une infrastructure hydraulique de pointe. Ces projets visent à répondre aux besoins en eau potable, en irrigation et en eau industrielle, dans un contexte marqué par des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents.

Politiquement, cette politique renforce la position du Maroc comme un leader régional en matière de gestion de l’eau. Économiquement, elle permet de sécuriser les ressources en eau pour des secteurs clés comme l’agriculture et l’industrie, soutenant ainsi la croissance à long terme. Socialement, l'accès à l'eau potable reste un enjeu crucial, notamment dans les régions rurales, et ces infrastructures devraient améliorer la qualité de vie des populations.

Des pays comme l'Australie, confrontés aux mêmes défis hydriques, ont également investi massivement dans des infrastructures de gestion de l’eau, avec des résultats mitigés. Le succès du Maroc dans ce domaine pourrait inspirer d'autres pays de la région.

Si la politique des barrages du Maroc est un succès incontestable, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne la gestion durable des ressources en eau et l’adaptation aux impacts du changement climatique. À long terme, une gestion intégrée des ressources hydriques sera essentielle pour préserver cet acquis.