Écouter le podcast de cet article :
SM Mohammed VI en a fait l’annonce. Le Maroc s’engage dans « une nouvelle ère industrielle portée vers et par la notion de souveraineté ».
Des leçons ont été tirées de la pandémie du Covid, basées sur le constat de la forte dépendance du royaume aux importations et de la vulnérabilité des chaînes mondiales d’approvisionnement.
Réduire la vulnérabilité aux sources d’approvisionnement externes est une question de souveraineté nationale, qui passe par la promotion du tissu industriel.
Tel est, en substance, l’esprit du message adressé par le Souverain aux participants à la 1ère édition de la Journée nationale de l’industrie, que le Roi veut « un rendez-vous annuel du secteur et de ses opérateurs », organisé dès l’année prochaine dans toutes les régions du pays.
Autre mot clé du message du Souverain : la création d’emplois.
Doter la jeunesse marocaine de formations adaptées aux besoins des secteurs industriels est le levier nécessaire pour concrétiser une telle ambition.
Comme l’a souligné Mohamed Benchaâboun, directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement : « On ne peut pas parler d’une amélioration des process, de la productivité, de l’amélioration des coûts et de la qualité sans investir dans la formation des ressources humaines et la formation de base ».
Autre élément d’importance du message royal, et non des moindres, la recherche & développement, facteur primordial de tout développement industriel endogène, malheureusement souvent négligé.
Le Souverain insiste, donc, sur la mise en œuvre et l’élargissement des « dispositifs d’accompagnement en faveur du renforcement de l’infrastructure technologique et de la recherche et développement au sein des entreprises marocaines et de la création d’un écosystème industrie-université-centres de recherche, pour soutenir l’innovation et en faire un moteur de croissance de l’industrie marocaine ».
Selon le rapport de la Banque africaine de développement (Bad) intitulé « Indice de l’industrialisation en Afrique », le Maroc est le 2ème pays le plus industrialisé du continent, derrière l’Afrique du Sud et suivi de l’Egypte et de la Tunisie.
Le royaume n’en est pas à ses premiers pas en matière d’industrialisation et, comme l’a précisé le Roi, c’est déjà une « destination mondiale incontournable » pour plusieurs secteurs de pointe. L’industrie automobile, à titre d’exemple, a généré 100 milliards de Dhs de recettes à l’export, en 2022, juste derrière les phosphates (108 milliards de Dhs).
Le Maroc assume, par ailleurs, une grande responsabilité dans la sécurité alimentaire mondiale, plus particulièrement sur le continent africain, étant un important producteur d’engrais.
De par ses importantes réserves de phosphates, dont est extrait l’acide phosphorique qui entre dans la fabrication de fertilisants, le Maroc jouit d’un avantage compétitif naturel, qu’il s’agit d’exploiter au mieux des intérêts du royaume.
En l’an de grâce 2023, le Maroc industriel a obtenu ses lettres de créance pour prendre son envol.
Des leçons ont été tirées de la pandémie du Covid, basées sur le constat de la forte dépendance du royaume aux importations et de la vulnérabilité des chaînes mondiales d’approvisionnement.
Réduire la vulnérabilité aux sources d’approvisionnement externes est une question de souveraineté nationale, qui passe par la promotion du tissu industriel.
Tel est, en substance, l’esprit du message adressé par le Souverain aux participants à la 1ère édition de la Journée nationale de l’industrie, que le Roi veut « un rendez-vous annuel du secteur et de ses opérateurs », organisé dès l’année prochaine dans toutes les régions du pays.
Autre mot clé du message du Souverain : la création d’emplois.
Doter la jeunesse marocaine de formations adaptées aux besoins des secteurs industriels est le levier nécessaire pour concrétiser une telle ambition.
Comme l’a souligné Mohamed Benchaâboun, directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement : « On ne peut pas parler d’une amélioration des process, de la productivité, de l’amélioration des coûts et de la qualité sans investir dans la formation des ressources humaines et la formation de base ».
Autre élément d’importance du message royal, et non des moindres, la recherche & développement, facteur primordial de tout développement industriel endogène, malheureusement souvent négligé.
Le Souverain insiste, donc, sur la mise en œuvre et l’élargissement des « dispositifs d’accompagnement en faveur du renforcement de l’infrastructure technologique et de la recherche et développement au sein des entreprises marocaines et de la création d’un écosystème industrie-université-centres de recherche, pour soutenir l’innovation et en faire un moteur de croissance de l’industrie marocaine ».
Selon le rapport de la Banque africaine de développement (Bad) intitulé « Indice de l’industrialisation en Afrique », le Maroc est le 2ème pays le plus industrialisé du continent, derrière l’Afrique du Sud et suivi de l’Egypte et de la Tunisie.
Le royaume n’en est pas à ses premiers pas en matière d’industrialisation et, comme l’a précisé le Roi, c’est déjà une « destination mondiale incontournable » pour plusieurs secteurs de pointe. L’industrie automobile, à titre d’exemple, a généré 100 milliards de Dhs de recettes à l’export, en 2022, juste derrière les phosphates (108 milliards de Dhs).
Le Maroc assume, par ailleurs, une grande responsabilité dans la sécurité alimentaire mondiale, plus particulièrement sur le continent africain, étant un important producteur d’engrais.
De par ses importantes réserves de phosphates, dont est extrait l’acide phosphorique qui entre dans la fabrication de fertilisants, le Maroc jouit d’un avantage compétitif naturel, qu’il s’agit d’exploiter au mieux des intérêts du royaume.
En l’an de grâce 2023, le Maroc industriel a obtenu ses lettres de créance pour prendre son envol.