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Le 26 février 2022, il faut rappeler que dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères avait précisé que "le Maroc suit avec inquiétude l'évolution de la situation entre la Fédération de Russie et l'Ukraine". Il avait alors réitéré" son soutien à l'intégrité territoriale et à l'unité nationale de tous les Etats membres des Nations Unies". Il avait également rappelé son "attachement au principe de non recours à la force pour le règlement des différends entre Etats et actions favorisant un règlement pacifique des conflits". L'on avait estimé à cette occasion que c'était là pratiquement un service minimum. Aucune référence en effet à des notions clés, des crédos même du droit international comme "indépendance" et "souveraineté".
Une position de principe
Rabat soutient la paix, le dialogue et la négociation entre Kiev et Moscou. Une position conforme à sa doctrine de la politique étrangère. C'est là le primat des principes fondamentaux de la Charte des Nations-Unies, autrement dit la puissance normative adossée à la paix et à la sécurité internationale. Un référentiel qui est un marqueur connu de la diplomatie du Royaume.
SM le Roi l'avait rappelé dans son discours au Sommet Maroc - pays du Golfe, à Riad, le 20 avril 2016 : ‘’Le Maroc est libre dans ses décisions et ses choix et n'est la chasse gardée d'aucun pays. Il restera fidèle à l'égard de ses partenaires qui ne devraient y voir aucune atteinte à leurs intérêts".
En ne participant pas au vote du 25 février 2022 de l'Assemblée générale de l'Organisation mondiale, il faut avancer cette lecture : celle de la neutralité. Cette même position se retrouve un mois plus tard, lors d'une nouvelle résolution de cette même instance onusienne, le 24 mars 2022. Celle-ci avait exigé un "arrêt immédiat" des hostilités entre la Russie et l'Ukraine.
Elle avait été votée par 140 voix, cinq contre et 38 abstentions, Rabat étant parmi les pays non-participants. Mais en octobre, Rabat avait apporté son soutien à une autre résolution de 142 autres pays condamnant les annexions de quatre régions ukrainiennes par la Russie. Une position de principe conforme à la préservation et au respect de l'intégrité territoriale des Etats.
Une position de principe
Rabat soutient la paix, le dialogue et la négociation entre Kiev et Moscou. Une position conforme à sa doctrine de la politique étrangère. C'est là le primat des principes fondamentaux de la Charte des Nations-Unies, autrement dit la puissance normative adossée à la paix et à la sécurité internationale. Un référentiel qui est un marqueur connu de la diplomatie du Royaume.
SM le Roi l'avait rappelé dans son discours au Sommet Maroc - pays du Golfe, à Riad, le 20 avril 2016 : ‘’Le Maroc est libre dans ses décisions et ses choix et n'est la chasse gardée d'aucun pays. Il restera fidèle à l'égard de ses partenaires qui ne devraient y voir aucune atteinte à leurs intérêts".
En ne participant pas au vote du 25 février 2022 de l'Assemblée générale de l'Organisation mondiale, il faut avancer cette lecture : celle de la neutralité. Cette même position se retrouve un mois plus tard, lors d'une nouvelle résolution de cette même instance onusienne, le 24 mars 2022. Celle-ci avait exigé un "arrêt immédiat" des hostilités entre la Russie et l'Ukraine.
Elle avait été votée par 140 voix, cinq contre et 38 abstentions, Rabat étant parmi les pays non-participants. Mais en octobre, Rabat avait apporté son soutien à une autre résolution de 142 autres pays condamnant les annexions de quatre régions ukrainiennes par la Russie. Une position de principe conforme à la préservation et au respect de l'intégrité territoriale des Etats.
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Elle recoupe celle de dix autres pays arabes (Egypte, Tunisie, Mauritanie, Arabie saoudite, Irak, Libye, Yémen, Oman, Koweït et Jordanie). Elle se distingue de celle du vote contre (Syrie) ainsi que de 1'abstention de 1’Algérie. Le continent est ainsi partagé entre le vote oui (Cameron, Tchad, Comores, Côte d'Ivoire, Djibouti) le vote non (Mali) et 1'abstention (Angola, Burundi, RCA, Congo, Ethiopie, Gabon, Guinée, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Soudan Togo, Ouganda) et les non-participants (Guinée Bissau, Sénégal, Burkina Faso,...). De quoi œuvrer encore pour des approches convergentes dans l'environnement international - vaste programme...
Rédigé par Mustapha Sehimi sur Quid
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