Ouvrage en téléchargement libre en de l'article
« Le bilan de ce qu’a accompli le Maroc ces deux dernières décennies, écrit-il, est largement positif et ses retombées sont visibles. Le Maroc d’aujourd’hui est totalement différent de celui du début du millénaire. Mais comme tout développement est contradictoire, ce progrès n’a pas touché de la même manière l’ensemble des Marocains et la totalité des Régions du Royaume. D’ailleurs, le Roi est le premier à le reconnaitre en soulignant l’essoufflement de l’actuel modèle de développement et en appelant les institutions majeures du pays à réfléchir à un nouveau modèle de développement qui soit axé sur l’inclusion sociale et la satisfaction des besoins fondamentaux de la population », écrivait-il. Et Seddiki de préciser dans son avant-propos « Malheureusement cette volonté royale d’aller de l’avant et de faire du Maroc une force régionale émergente, ne s’est pas accompagnée par une mobilisation de tous les acteurs concernés et notamment au niveau des élites susceptibles de porter et de soutenir le changement »
C’est la même démarche suivie par le Professeur Seddiki, qui a été, rappelons-le, Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales entre 2013 et 2017, dans l’ensemble de ses écrits. Le lecteur pourra s’en rendre compte en lisant ses chroniques regroupées dans cet ouvrage ou celles publiées précédemment sous le titre « Positions et Propositions ». Il écrit avec conviction et engagement tout en demeurant ouvert au débat scientifique et démocratique.
Ecrire, c’est militer et partager, c’est aussi faire preuve d’humilité et de responsabilité. Le professeur Seddiki s’est astreint à ces exigences, y compris pour justifier le titre de sa publication. Ainsi s’explique-t-il : « il nous semble utile de justifier le choix du titre de cet ouvrage qui est « le Maroc entre changement et inertie ».
En effet, tout observateur attentif et un tant soit peu objectif de la société marocaine ne manquera pas de relever cette réalité ambivalente : d’un côté, on constate une dynamique de changement à tous les niveaux avec une volonté politique clairement exprimée ; d’un autre côté, on relève des signes de résistance au changement et des comportements conservateurs qui donnent l’impression que le pays est en train de faire du « surplace ». Une forme d’agitation dans l’immobilisme. Ce dilemme freine sérieusement l’évolution du pays et réduit ses chances d’émerger dans les plus brefs délais.
Ainsi, à chaque fois que le pays entame une réforme de structure vitale pour la société, on assiste à une levée de boucliers de la part des forces hostiles au progrès ou des forces qui tiennent à sauvegarder leurs intérêts bien établis et à perpétuer les situations de rente ».
C’est la même démarche suivie par le Professeur Seddiki, qui a été, rappelons-le, Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales entre 2013 et 2017, dans l’ensemble de ses écrits. Le lecteur pourra s’en rendre compte en lisant ses chroniques regroupées dans cet ouvrage ou celles publiées précédemment sous le titre « Positions et Propositions ». Il écrit avec conviction et engagement tout en demeurant ouvert au débat scientifique et démocratique.
« En mettant ainsi à la disposition des lectrices et des lecteurs cette publication, nous souhaitons attirer leur intérêt pour les affaires de la cité et susciter en eux suffisamment de curiosité intellectuelle et de critique constructive. Pour ma part, Je resterai attentif aux remarques et critiques, d’où qu’elles viennent, et j’espère qu’elles seront nombreuses. Je réalise l’enjeu de l’écriture que je considère comme une forme de militantisme ».
Ecrire, c’est militer et partager, c’est aussi faire preuve d’humilité et de responsabilité. Le professeur Seddiki s’est astreint à ces exigences, y compris pour justifier le titre de sa publication. Ainsi s’explique-t-il : « il nous semble utile de justifier le choix du titre de cet ouvrage qui est « le Maroc entre changement et inertie ».
En effet, tout observateur attentif et un tant soit peu objectif de la société marocaine ne manquera pas de relever cette réalité ambivalente : d’un côté, on constate une dynamique de changement à tous les niveaux avec une volonté politique clairement exprimée ; d’un autre côté, on relève des signes de résistance au changement et des comportements conservateurs qui donnent l’impression que le pays est en train de faire du « surplace ». Une forme d’agitation dans l’immobilisme. Ce dilemme freine sérieusement l’évolution du pays et réduit ses chances d’émerger dans les plus brefs délais.
Ainsi, à chaque fois que le pays entame une réforme de structure vitale pour la société, on assiste à une levée de boucliers de la part des forces hostiles au progrès ou des forces qui tiennent à sauvegarder leurs intérêts bien établis et à perpétuer les situations de rente ».
L'ouvrage en téléchargement libre