L’étude de la FEML met également en évidence un autre problème alarmant : l’exode interne des médecins, qui est tout aussi préoccupant que l’exode externe. Plus de 80% des médecins en formation refusent d’intégrer le secteur public, tandis que 100% des médecins spécialistes travaillant dans le secteur public ne souhaitent pas y poursuivre leur carrière une fois leur contrat terminé.
Le Maroc compte actuellement environ 30 000 médecins, répartis de manière équitable entre le secteur public et le secteur privé. Parmi eux, 40% sont des médecins généralistes et 60% sont des médecins spécialistes. Le nombre de médecins étrangers représente seulement 1,1% du total, avec un effectif ne dépassant pas 320. Chaque année, les facultés de médecine forment environ 2 200 médecins.
Les conclusions de l’étude de la FEML rejoignent celles d’un rapport parlementaire publié en 2021, qui souligne les carences en ressources humaines dans le domaine de la santé au Maroc, résultant de l’émigration des médecins et de leur démission de la fonction publique. Selon ce rapport, en 2018, 603 médecins ont quitté le pays, ce qui représentait 30% des diplômés des facultés de médecine de cette même année.
L’exode des compétences médicales a créé un déficit chronique de cadres médicaux et paramédicaux au Maroc. Actuellement, on compte 8 442 médecins généralistes et 14 932 médecins spécialisés en exercice. Parmi les raisons qui incitent les médecins à quitter le pays, on peut citer l’absence de motivations financières et le manque d’incitations pour les encourager à travailler dans le secteur public, notamment dans les régions rurales et isolées.
Le Maroc compte actuellement environ 30 000 médecins, répartis de manière équitable entre le secteur public et le secteur privé. Parmi eux, 40% sont des médecins généralistes et 60% sont des médecins spécialistes. Le nombre de médecins étrangers représente seulement 1,1% du total, avec un effectif ne dépassant pas 320. Chaque année, les facultés de médecine forment environ 2 200 médecins.
Les conclusions de l’étude de la FEML rejoignent celles d’un rapport parlementaire publié en 2021, qui souligne les carences en ressources humaines dans le domaine de la santé au Maroc, résultant de l’émigration des médecins et de leur démission de la fonction publique. Selon ce rapport, en 2018, 603 médecins ont quitté le pays, ce qui représentait 30% des diplômés des facultés de médecine de cette même année.
L’exode des compétences médicales a créé un déficit chronique de cadres médicaux et paramédicaux au Maroc. Actuellement, on compte 8 442 médecins généralistes et 14 932 médecins spécialisés en exercice. Parmi les raisons qui incitent les médecins à quitter le pays, on peut citer l’absence de motivations financières et le manque d’incitations pour les encourager à travailler dans le secteur public, notamment dans les régions rurales et isolées.
La France, par exemple, offre plusieurs avantages aux médecins étrangers, y compris aux médecins marocains, pour les encourager à venir exercer leur profession sur son territoire. Voici quelques-uns des avantages potentiels :
Premièrement , elle reconnaît les diplômes étrangers des médecins, sous réserve de l'équivalence avec le diplôme français requis. Cela permet aux médecins marocains d'exercer légalement en France une fois que leur diplôme a été reconnu.
Les médecins en France bénéficient généralement de bonnes conditions de travail, y compris des horaires réglementés, des congés payés, des protections sociales et des avantages tels que des assurances maladie et retraite. Les médecins en France ont généralement une rémunération compétitive. Les salaires varient en fonction de plusieurs facteurs, tels que l'expérience, la spécialisation et le secteur d'exercice.
Elle offre de nombreuses opportunités de carrière aux médecins, en particulier dans les grandes villes et les centres hospitaliers universitaires. Les médecins marocains peuvent accéder à des postes dans des établissements prestigieux, participer à la recherche médicale et bénéficier de perspectives de développement professionnel.
Ils ont accès à une formation continue de haute qualité pour maintenir et améliorer leurs compétences médicales. Ils peuvent participer à des programmes de formation spécialisés, des conférences et des séminaires médicaux.
Elle offre aussi un cadre de vie attrayant avec un système de santé bien développé, des infrastructures modernes, une richesse culturelle et des opportunités de loisirs. Les médecins marocains et leur famille peuvent profiter d'un environnement favorable à la vie quotidienne et à l'épanouissement personnel.