Le film marocain L’Esclave (The Slave), réalisé par Abdelilah El Jouahri, a remporté un prestigieux prix au Festival international du film de Kazan « Altyn Minbar », qui s'est tenu du 6 au 11 septembre 2024 en Russie. Ce prix vient confirmer la place croissante du cinéma marocain sur la scène internationale. L’Esclave est un drame poignant qui traite des questions de liberté, d’oppression, et de rédemption, s'inscrivant dans la tradition d'un cinéma marocain engagé.

Le succès de ce film souligne l’importance croissante du cinéma marocain à l’international. Depuis quelques années, les réalisateurs marocains bénéficient d'une plus grande visibilité sur la scène mondiale, à l'instar de Nabil Ayouch et Hicham Lasri. L’Esclave n’est pas seulement une œuvre cinématographique, c'est aussi un miroir de certaines réalités sociales marocaines, faisant écho à d'autres films internationaux traitant de l'oppression, comme "12 Years a Slave".

Ce type de reconnaissance permet également au Maroc de promouvoir sa culture et ses talents au-delà de ses frontières, renforçant son soft power dans le domaine artistique. Toutefois, pour continuer sur cette lancée, le secteur cinématographique marocain devra surmonter les défis de financement et d’infrastructures qui freinent son expansion.