Ce résultat s'explique principalement par la contraction du secteur agricole, qui a subi une baisse de 4,5 % en raison de conditions climatiques difficiles, affectant particulièrement l’agriculture et la pêche. La valeur ajoutée du secteur primaire, corrigée des variations saisonnières, a ainsi chuté de 5 %. À l'inverse, les activités non agricoles ont progressé de 3,2 %, marquant la résilience d’autres secteurs de l’économie, comme les services et l'industrie.
Dans un contexte où l'inflation reste maîtrisée et où la demande intérieure a augmenté de 5 %, les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 3,1 %, soutenant ainsi la croissance. Cependant, le solde extérieur demeure une faiblesse. Les importations ont augmenté de 12,9 %, tandis que les exportations n'ont progressé que de 7,8 %, réduisant ainsi l’apport des échanges extérieurs à la croissance. Ce déséquilibre met en lumière les défis structurels auxquels le Maroc doit encore faire face pour assurer une croissance durable et diversifiée.
Malgré ces difficultés, l'économie marocaine continue de démontrer sa capacité d'adaptation, mais des réformes structurelles, notamment dans le secteur agricole, seront nécessaires pour consolider cette résilience à long terme. La question demeure : le Maroc saura-t-il transformer cette fragilité en force économique ?
Dans un contexte où l'inflation reste maîtrisée et où la demande intérieure a augmenté de 5 %, les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 3,1 %, soutenant ainsi la croissance. Cependant, le solde extérieur demeure une faiblesse. Les importations ont augmenté de 12,9 %, tandis que les exportations n'ont progressé que de 7,8 %, réduisant ainsi l’apport des échanges extérieurs à la croissance. Ce déséquilibre met en lumière les défis structurels auxquels le Maroc doit encore faire face pour assurer une croissance durable et diversifiée.
Malgré ces difficultés, l'économie marocaine continue de démontrer sa capacité d'adaptation, mais des réformes structurelles, notamment dans le secteur agricole, seront nécessaires pour consolider cette résilience à long terme. La question demeure : le Maroc saura-t-il transformer cette fragilité en force économique ?