Ryad Mezzour : « Le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi, a prouvé (sa résilience) pendant la période de pandémie de manière intense avec une mobilisation extraordinaire »
RM : « En termes d’intérêt pour l’investissement productif, le Maroc est dans une dynamique assez unique dans son histoire »
RM : « les Accords de Libre Echange sont un vecteur d’attractivité pour le Maroc »
RM : « En 15 ans, le Maroc est passé d’une production de 10000 voitures avec un taux d’intégration de 20% à une capacité de production de 700000 voitures avec un taux d’intégration de 64% (Renault) »
RM : «Sans Plan d’Accélération Industrielle, le Maroc aurait eu du mal à gérer la crise de la pandémie de la Covid-19 »
RM : « On ne parlait pas du Maroc comme un pays industriel avant le PAI…Cette reconnaissance internationale est la preuve de la réussite du PAI. »
RM : «les jeunes marocains sont de plus en plus conscients du Made in Morocco et veulent y participer en choisissant les métiers de l’industrie »
RM : «« Le Maroc n’a jamais été aussi attractif qu’aujourd’hui »
RM : «L’agilité dans la qualité de la formation va permettre au Maroc de monter en gamme en matière de process industriels »
RM : «La R&D automobile à Casablanca prouve la qualité technique du capital marocain »
RM : « il est tout fait possible de transformer le Maroc dans les cinq à dix années à venir »
Un rapport édité par le Fond Monétaire International en avril 2022 dresse un tableau noir sur les perspectives de l'économie mondiale. La guerre en Ukraine a engendré des dommages économiques qui contribuent à un ralentissement significatif de la croissance mondiale en 2022 et à l'inflation.
Les prix des carburants et des denrées alimentaires ont rapidement augmenté, touchant plus durement les populations vulnérables des pays à faible revenu.
En 2021, la croissance au Maroc est estimée à 7,4%. En 2022, les projections de la croissance au Maroc sont entre 1,5 et 1,7%. Les hausses des prix des matières premières induites par la guerre et l'élargissement des pressions sur les prix, les chaines de valeur qui sont perturbées dans tous les écosystèmes…tout cela perturbe aussi bien les économies avancées que les économies émergentes et en développement.
Le Maroc a fait preuve de beaucoup de résilience pendant la pandémie. Les marocains ont découvert un Maroc agile, créatif et anticipatif.
Mr. Mezzour a été interpellé sur la gravité de la situation économique mondiale due à la guerre en Ukraine et sur la résilience ou non du Maroc pendant cette nouvelle crise. Sans la moindre hésitation, Mr Mezzour affirme que selon les premiers chiffres dont dispose son ministère, le Maroc sera beaucoup plus émergent dans les secteurs industriel et commercial que pendant la pandémie.
« En termes d’intérêt pour l’investissement productif, le Maroc est dans une dynamique assez unique dans son histoire » affirme Mr. Mezzour.
Et de rappeler que le Maroc n’est jamais aussi bon que pendant les périodes de crises ou lorsqu’il est dos au mûr. « Le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi, l’a prouvé pendant la période de pandémie de manière intense avec une mobilisation extraordinaire » ajoute Mr. Mezzour. Le peuple marocain a ainsi découvert la capacité de l’Etat, du tissu industriel dans son ensemble, et des cerveaux marocains, à pouvoir répondre aux besoins du pays.
Du 12 au 15 juin aura lieu la conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce à Genève. Le Maroc y est membre parmi 164 membres. Il s’agira de réfléchir sur le rôle du système de gestion du commerce mondial et des opportunités de son évolution dans la situation actuelle.
Mr. Mezzour a rappelé que l’OMC a été perturbé ces dernières années par les différentes guerres économiques à cause d’une mondialisation effrénée mais aussi à cause du protectionnisme, des barrières douanières, de l’augmentation des prix du transport de marchandises et des conséquences géographiques liées aux conflits.
Cela a eu pour conséquence la perturbation du système multilatéral de gestion du commerce mondial car sa crédibilité a été remise en cause par plusieurs parties prenantes, nous indique Mr. Mezzour. Il sera question pendant la réunion de l’OMC de réfléchir à une démondialisation partielle et à une transformation de ce système afin de garantir une meilleure fluidité des transactions bilatérales et multilatérales.
Mr Mezzour n’a pas manqué de rappeler que le Maroc gère de mieux en mieux ses Accords de Libre Échange (ALE) avec une tendance irréversible vers l’équilibre des échanges. Dans ce sens, Mr. Le Ministre a rappelé la mise au point faite deux ans auparavant avec la Turquie pour la renégociation de l’ALE signé avec le Maroc. Les discussions se sont faites dans la sérénité et cela a eu pour conséquence la multiplication des investissements turques au Maroc.
Selon Mr. Mezzour, en plus des infrastructures, du positionnement géographique, de la stabilité politique, du maintien des grands équilibres économiques, l’attractivité et l’ouverture du Maroc sont également construits sur la base de ces ALE.
RM : « En termes d’intérêt pour l’investissement productif, le Maroc est dans une dynamique assez unique dans son histoire »
RM : « les Accords de Libre Echange sont un vecteur d’attractivité pour le Maroc »
RM : « En 15 ans, le Maroc est passé d’une production de 10000 voitures avec un taux d’intégration de 20% à une capacité de production de 700000 voitures avec un taux d’intégration de 64% (Renault) »
RM : «Sans Plan d’Accélération Industrielle, le Maroc aurait eu du mal à gérer la crise de la pandémie de la Covid-19 »
RM : « On ne parlait pas du Maroc comme un pays industriel avant le PAI…Cette reconnaissance internationale est la preuve de la réussite du PAI. »
RM : «les jeunes marocains sont de plus en plus conscients du Made in Morocco et veulent y participer en choisissant les métiers de l’industrie »
RM : «« Le Maroc n’a jamais été aussi attractif qu’aujourd’hui »
RM : «L’agilité dans la qualité de la formation va permettre au Maroc de monter en gamme en matière de process industriels »
RM : «La R&D automobile à Casablanca prouve la qualité technique du capital marocain »
RM : « il est tout fait possible de transformer le Maroc dans les cinq à dix années à venir »
Un rapport édité par le Fond Monétaire International en avril 2022 dresse un tableau noir sur les perspectives de l'économie mondiale. La guerre en Ukraine a engendré des dommages économiques qui contribuent à un ralentissement significatif de la croissance mondiale en 2022 et à l'inflation.
Les prix des carburants et des denrées alimentaires ont rapidement augmenté, touchant plus durement les populations vulnérables des pays à faible revenu.
En 2021, la croissance au Maroc est estimée à 7,4%. En 2022, les projections de la croissance au Maroc sont entre 1,5 et 1,7%. Les hausses des prix des matières premières induites par la guerre et l'élargissement des pressions sur les prix, les chaines de valeur qui sont perturbées dans tous les écosystèmes…tout cela perturbe aussi bien les économies avancées que les économies émergentes et en développement.
Le Maroc a fait preuve de beaucoup de résilience pendant la pandémie. Les marocains ont découvert un Maroc agile, créatif et anticipatif.
Mr. Mezzour a été interpellé sur la gravité de la situation économique mondiale due à la guerre en Ukraine et sur la résilience ou non du Maroc pendant cette nouvelle crise. Sans la moindre hésitation, Mr Mezzour affirme que selon les premiers chiffres dont dispose son ministère, le Maroc sera beaucoup plus émergent dans les secteurs industriel et commercial que pendant la pandémie.
« En termes d’intérêt pour l’investissement productif, le Maroc est dans une dynamique assez unique dans son histoire » affirme Mr. Mezzour.
Et de rappeler que le Maroc n’est jamais aussi bon que pendant les périodes de crises ou lorsqu’il est dos au mûr. « Le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi, l’a prouvé pendant la période de pandémie de manière intense avec une mobilisation extraordinaire » ajoute Mr. Mezzour. Le peuple marocain a ainsi découvert la capacité de l’Etat, du tissu industriel dans son ensemble, et des cerveaux marocains, à pouvoir répondre aux besoins du pays.
Du 12 au 15 juin aura lieu la conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce à Genève. Le Maroc y est membre parmi 164 membres. Il s’agira de réfléchir sur le rôle du système de gestion du commerce mondial et des opportunités de son évolution dans la situation actuelle.
Mr. Mezzour a rappelé que l’OMC a été perturbé ces dernières années par les différentes guerres économiques à cause d’une mondialisation effrénée mais aussi à cause du protectionnisme, des barrières douanières, de l’augmentation des prix du transport de marchandises et des conséquences géographiques liées aux conflits.
Cela a eu pour conséquence la perturbation du système multilatéral de gestion du commerce mondial car sa crédibilité a été remise en cause par plusieurs parties prenantes, nous indique Mr. Mezzour. Il sera question pendant la réunion de l’OMC de réfléchir à une démondialisation partielle et à une transformation de ce système afin de garantir une meilleure fluidité des transactions bilatérales et multilatérales.
Mr Mezzour n’a pas manqué de rappeler que le Maroc gère de mieux en mieux ses Accords de Libre Échange (ALE) avec une tendance irréversible vers l’équilibre des échanges. Dans ce sens, Mr. Le Ministre a rappelé la mise au point faite deux ans auparavant avec la Turquie pour la renégociation de l’ALE signé avec le Maroc. Les discussions se sont faites dans la sérénité et cela a eu pour conséquence la multiplication des investissements turques au Maroc.
Selon Mr. Mezzour, en plus des infrastructures, du positionnement géographique, de la stabilité politique, du maintien des grands équilibres économiques, l’attractivité et l’ouverture du Maroc sont également construits sur la base de ces ALE.
Cliquer sur l'image pour regarder l'émission :
Pour Mr. Mezzour, ces ALE sont un vecteur d’attractivité car cela permet aux investisseurs (IDE) d’accéder aux marchés concernés par ces ALE.
En faisant une petite comparaison avec l’Egypte en termes d’attractivité, Mr. Mezzour rappelle que le Maroc jouit d’une meilleure stabilité politique et d’un grand niveau de productivité des ressources humaines dans le secteur industriel, capables de développer, d’intégrer et de piloter les projets les plus complexes, sans parler de l’infrastructure portuaire dont le port Tanger-Med qui offre au Maroc une ouverture certaine et un moyen efficace pour conquérir le monde.
En parlant de l’histoire à succès du secteur automobile, Mr. Mezzour a rappelé que le secteur a commencé son développement dès la fin des années 1950 avec le lancement d’usines d’assemblage, d’usines de pneus…Le Maroc indépendant était extrêmement ambitieux et voulait dès cette période construire sa souveraineté industrielle, nous rappelle Mr. le Ministre.
Ce processus de développement industriel a été interrompu par le Plan d’Ajustement Structurel qu’a connu le Maroc pendant les années 70 et 80. Cette interruption a cessé avec l’accession au trône de SM Mohammed VI, nous indique Mr. Mezzour.
Dès le début des années 2000, les embryons de développement industriel entamés à partir de la fin des années 50 jusqu’au début des années 70, ont repris de plus belle, et de manière continue, dans le secteur de l’automobile, le secteur touristique…Il y a eu également la diversification des métiers de l’OCP.
Ce développement continu est permis aujourd’hui grâce à la stabilité macro-économique du Maroc. Cela lui permet d’échapper aux dictats des bailleurs de fonds (FMI, BM…), signale Mr. Mezzour.
Il est également permis grâce au développement d’infrastructures de classe mondiale et un capital humain parmi les plus productifs au monde. A cela, il fallait ajouter une stratégie. Ce fût le choix des métiers mondiaux du Maroc.
Suite à quoi, il fallait chercher une locomotive dans le secteur de l’automobile. Ce fût Renault & ses sous-traitants. Mr. Mezzour a rappelé que la SOMACA assemblait 10000 voitures par an avec un taux d’intégration de 20%. Aujourd’hui 15 ans plus tard, le Maroc a une capacité installée de production de 700000 voitures avec un taux d’intégration de 64% pour Renault. C’est l’un des taux d’intégration les plus conséquents au niveau mondial et cela procure au Maroc la 3ème place mondiale en termes de compétitivité dans le secteur de l’automobile.
Mr. Mezzour n’a pas manqué de rappeler qu’en unités, le Maroc est devenu depuis six mois le premier exportateur mondial de véhicules vers l’Europe. Le Maroc est numéro 1 devant la Chine, la Corée du Sud, le Japan, la Turquie ainsi que le Royaume-Uni.
De même, la première voiture vendue en Europe est faite à Tanger et Casablanca, la deuxième à Kénitra, nous dit fièrement Mr. Mezzour.
En plus de ces secteurs industriels créateurs de grandes valeurs ajoutées (automobile, aéronautique, énergies renouvelables), le Maroc a fait le choix de développer d’autres secteurs d’activités dont le Textile, le Cuir, l’Electronique, l’Electrique, la Chimie-Parachimie, le Pharmaceutique, les Matériaux de Construction, les Industries Mécaniques et Métallurgiques et l’Offshoring. Au total, le Maroc a fait le choix de 13 métiers et a développé 54 écosystèmes dans l’ensemble de ces métiers.
Chaque secteur a connu une dynamique différenciée avec des succès variés. L’Etat accompagne tous les secteurs afin de répondre à leurs besoins de développement. Cette dynamique a commencé il y a 15 ans et n’est pas prête de s’arrêter. L’objectif du Maroc est que les 13 métiers émergent.
Quant à d’autres secteurs ou métiers notamment l’Intelligence Artificielle et ses applications, Mr. le Ministre rappelle que plusieurs robots industriels existant de par le monde ont été fabriqués au Maroc par des ingénieurs marocains mais pour des firmes étrangères. Ils sont développés au Maroc à des coûts très compétitifs et déployés partout dans le monde.
Cela fait dire à Mr. Mezzour que l’industrie marocaine est une industrie 4.0 car elle est récente et est dotée des dernières technologies en matière d’IA (Deep Learning , Machine Larning…).
Mr. Mezzour estime que la prochaine étape serait de développer des robots marocains pour des besoins marocains dans l’industrie. Mr. le Ministre rappelle que l’IA correspond à des algorithmes sophistiqués basés sur des mathématiques et les ingénieurs marocains sont tout à fait capables d’en produire car ils sont et seront bien formés en la matière. Et pour cause, les formations et les applications de l’IA seront intégrées au cursus scolaire dès le primaire.
Toujours en rapport à l’industrie productive de l’Intelligence Artificielle, le Maroc fait aujourd’hui le choix d’une transformation moins capitalistique de l’intelligence pour un rendement plus important. Mr. Mezzour certifie que ce choix n’est pas figé et qu’on pourrait voir émerger au Maroc à l’avenir une industrie productive 100% marocaine de l’Intelligence Artificielle.
En ce qui concerne le Plan d’Accélération Industrielle (PAI) 2014-2020, Mr. Mezzour rappelle qu’il avait comme pari de créer 500000 emplois, d’augmenter la valeur ajoutée de l’industrie dans la richesse nationale et d’équilibrer la balance commerciale. Certains paris ont été tenus, d’autres l’ont été à moindre échelle mais le plus marquant est le positionnement mondial que connait le Maroc après ce PAI.
Mr. Mezzour n’hésite pas à avancer que le Maroc est reconnu aujourd’hui par les parties prenantes de l’industrie dans le monde et les bailleurs de fonds (FMI, BM…) comme étant une plate-forme industrielle de référence dans certains secteurs. Et d’ajouter que l’on ne parlait pas du Maroc comme un pays industriel avant le PAI. Pour Mr. le Ministre, cette reconnaissance internationale est la preuve de la réussite du PAI.
Mr. Mezzour insiste à dire que le PAI a complètement transformé le pays car il fallait se mettre à niveau dans plusieurs domaines (infrastructures, formation…). Sans PAI, le Maroc aurait eu du mal à gérer la crise de la pandémie de la Covid-19, ajoute Mr. le Ministre.
Emergence, PACTE, PAI et aujourd’hui Plan de Relance Industrielle, sont une belle continuité de la stratégie industrielle du Maroc pensée et pilotée par le Souverain. Cela représente un acquis inestimable pour le Maroc.
Mr. Mezzour abonde dans le même sens pour rappeler que les IDE dans les secteurs du tourisme et de l’industrie ont été inversés. Le Maroc est passé de 30% et 15% respectivement dans les secteurs touristique et industriel à 15% et 30%.
Mr. le Ministre signale que les jeunes marocains sont de plus en plus conscients du « Made in Morocco » et veulent y participer en choisissant les métiers de l’industrie.
Mr. Mezzour a ensuite été invité à commenter deux axes stratégiques parmi les dix axes stratégiques du Plan d’Accélération Industrielle. Le premier est celui de l’accompagnement de l’informel vers le formel et le second est celui du Fond de Développement Industriel.
En ce qui concerne le premier point, Mr. Mezzour a rappelé les efforts consentis dans le domaine du textile. Après plusieurs années de travail dans la clandestinité et l’illégalité, le secteur comprend aujourd’hui 190000 travailleuses, pour la plupart, déclarées à la CNSS. D’autres efforts sont nécessaires pour intégrer 200000 autres qui subissent encore les affres de l’informel.
L’intégration de l’informel dans le formel est un processus continu dont l’objectif est de l’intégrer dans un écosystème à l’international afin de le doter des mécanismes d’accompagnement pour une production de qualité supérieure respectant les normes internationales et garantissant une meilleure compétitivité.
Pour le second point, Mr. Mezzour rappelle que ce Fond était doté de 21 milliards de dirhams. Une bonne part a été débloqué pour réaliser et aménager les zones d’accueil des investissements.
Ces zones industrielles ont été réalisées par des aménageurs étatiques (MedZ, TFZ, Al Omrane…) mais également dans le cadre de Partenariats Public-Privé (PPP). L’objectif est de regrouper les investisseurs dans un seul et même endroit en fonction de leur domaine d’activité afin de mieux gérer leurs besoins en termes d’énergie, d’assainissement…et de services en tous genres de manière générale.
C’est le principe de fonctionnement sur le terrain d’un écosystème. L’Etat s’implique d’amener la locomotive industrielle du secteur avec l’aide des parties prenantes en lui garantissant les meilleurs coûts de production.
Ce Fond a également servi à accompagner les entreprises projet par projet par l’octroi de primes à différentes phases de leur projet dans le cadre de conventions d’investissement comprenant les engagements de l’Etat mais aussi ceux des entreprises en termes de réalisation et de recrutement.
En ce qui concerne la participation remarquable et remarquée du Maroc à l’exposition universelle de Dubai, Mr. Mezzour a rappelé que SM le Roi Mohammed VI l’a honoré par la présidence de la délégation marocaine ayant inauguré le pavillon marocain. Celui-ci représentait, sans prétention mais avec beaucoup de profondeur, la convivialité, la technicité, l’histoire et la civilisation marocaines. Et c’est cela qui a fait son attractivité pendant l’exposition.
Pendant l’exposition fût lancée la marque « Morocco NOW ». C’est un concept sur lequel le Maroc travaille depuis plusieurs années. Pour Mr. Mezzour, le message est que c’est le moment ou jamais d’investir au Maroc.
« Le Maroc n’a jamais été aussi attractif qu’aujourd’hui » nous indique Mr. le Ministre. Et d’ajouter que tous les concurrents du Maroc dans la région sont très désavantagés par la situation actuelle par rapport au Maroc.
A une question relative à la fuite des cerveaux à même de garantir le développement technologique du Maroc, Mr. Mezzour estime que l’on ne fait jamais assez pour le capital humain. C’est le cas du Maroc mais c’est également le cas des autres pays du monde.
Le Maroc forme 23000 ingénieurs et « ingénieurs assimilés » par an. Le Maroc est l’un des rares pays au monde à avoir ouvert la formation académique à l’investissement privé international. L’enseignement au Maroc est complètement agile pour répondre aux besoins des investisseurs.
Après la Formation Professionnelle, le Ministère de l’Industrie et du Commerce a signé une convention de formation académique avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur pour la formation de 100000 ingénieurs pendant le mandat de ce gouvernement. Ces ingénieurs seront dotés des formations dédiées aux métiers de l’ingénieur mais également de formations de développement personnel, de méthodologies de gestion de projet…sachant que 10 à 20% de leur cursus comprendra des formations adaptées et demandées par les investisseurs étrangers.
Mr. Mezzour rappelle que les 100000 ingénieurs à former correspondent à 25% des 400000 emplois à créer pendant le mandat du gouvernement.
Cette agilité dans la qualité de la formation va permettre au Maroc de monter en gamme en matière de process industriels. Cela permettra de mieux répondre aux besoins technologiques des investisseurs.
Cela se matérialise d’ores et déjà à Casablanca qui se classe mondialement à la 12ème place en matière de Recherche & Développement dans le secteur automobile et ce, après à peine 5 ans d’existence. De bonnes projections sont à espérer dans les années à venir.
« Cela prouve la qualité technique du capital marocain » nous dit fièrement Mr. Mezzour. Il l‘explique par la prépondérance des mathématiques dans le cursus de formation des ingénieurs marocains. Cela les rend plus fort que les ingénieurs des concurrents du Maroc.
Et pour reprendre la problématique de la fuite des cerveaux, Mr. Mezzour explique qu’une sorte de « troque moral » a été implicitement mis en place avec les investisseurs étrangers qui venaient jadis recruter nos ingénieurs pour les faire émigrer dans leurs bureaux à l’étranger.
Au lieu de payer des charges élevées et afin de pallier au défaut de qualité de vie et de la cherté de la vie que subit l’ingénieur marocain une fois à l’étranger, le Maroc s’engage auprès de l’investisseur à fournir la même qualité d’ingénieurs localement et avec un coût moindre de 40 à 50% en termes de charges. In fine, tout le monde est gagnant !
Pour finir, Mr. Mezzour a choisi « Ambition » comme dernier mot. Il estime que le Maroc a tous les atouts pour passer le cap de la crise causée par la guerre en Ukraine et pour être parmi les nations développées. Le Maroc dispose d’un capital humain d’une grande qualité, d’une confiance certaine des investisseurs nationaux et internationaux, des infrastructures de qualité. La stabilité politique est également de mise. Le Maroc est ouvert au monde et il est tout fait possible et réaliste de transformer le Maroc dans les cinq à dix années à venir, conclut-il.
En faisant une petite comparaison avec l’Egypte en termes d’attractivité, Mr. Mezzour rappelle que le Maroc jouit d’une meilleure stabilité politique et d’un grand niveau de productivité des ressources humaines dans le secteur industriel, capables de développer, d’intégrer et de piloter les projets les plus complexes, sans parler de l’infrastructure portuaire dont le port Tanger-Med qui offre au Maroc une ouverture certaine et un moyen efficace pour conquérir le monde.
En parlant de l’histoire à succès du secteur automobile, Mr. Mezzour a rappelé que le secteur a commencé son développement dès la fin des années 1950 avec le lancement d’usines d’assemblage, d’usines de pneus…Le Maroc indépendant était extrêmement ambitieux et voulait dès cette période construire sa souveraineté industrielle, nous rappelle Mr. le Ministre.
Ce processus de développement industriel a été interrompu par le Plan d’Ajustement Structurel qu’a connu le Maroc pendant les années 70 et 80. Cette interruption a cessé avec l’accession au trône de SM Mohammed VI, nous indique Mr. Mezzour.
Dès le début des années 2000, les embryons de développement industriel entamés à partir de la fin des années 50 jusqu’au début des années 70, ont repris de plus belle, et de manière continue, dans le secteur de l’automobile, le secteur touristique…Il y a eu également la diversification des métiers de l’OCP.
Ce développement continu est permis aujourd’hui grâce à la stabilité macro-économique du Maroc. Cela lui permet d’échapper aux dictats des bailleurs de fonds (FMI, BM…), signale Mr. Mezzour.
Il est également permis grâce au développement d’infrastructures de classe mondiale et un capital humain parmi les plus productifs au monde. A cela, il fallait ajouter une stratégie. Ce fût le choix des métiers mondiaux du Maroc.
Suite à quoi, il fallait chercher une locomotive dans le secteur de l’automobile. Ce fût Renault & ses sous-traitants. Mr. Mezzour a rappelé que la SOMACA assemblait 10000 voitures par an avec un taux d’intégration de 20%. Aujourd’hui 15 ans plus tard, le Maroc a une capacité installée de production de 700000 voitures avec un taux d’intégration de 64% pour Renault. C’est l’un des taux d’intégration les plus conséquents au niveau mondial et cela procure au Maroc la 3ème place mondiale en termes de compétitivité dans le secteur de l’automobile.
Mr. Mezzour n’a pas manqué de rappeler qu’en unités, le Maroc est devenu depuis six mois le premier exportateur mondial de véhicules vers l’Europe. Le Maroc est numéro 1 devant la Chine, la Corée du Sud, le Japan, la Turquie ainsi que le Royaume-Uni.
De même, la première voiture vendue en Europe est faite à Tanger et Casablanca, la deuxième à Kénitra, nous dit fièrement Mr. Mezzour.
En plus de ces secteurs industriels créateurs de grandes valeurs ajoutées (automobile, aéronautique, énergies renouvelables), le Maroc a fait le choix de développer d’autres secteurs d’activités dont le Textile, le Cuir, l’Electronique, l’Electrique, la Chimie-Parachimie, le Pharmaceutique, les Matériaux de Construction, les Industries Mécaniques et Métallurgiques et l’Offshoring. Au total, le Maroc a fait le choix de 13 métiers et a développé 54 écosystèmes dans l’ensemble de ces métiers.
Chaque secteur a connu une dynamique différenciée avec des succès variés. L’Etat accompagne tous les secteurs afin de répondre à leurs besoins de développement. Cette dynamique a commencé il y a 15 ans et n’est pas prête de s’arrêter. L’objectif du Maroc est que les 13 métiers émergent.
Quant à d’autres secteurs ou métiers notamment l’Intelligence Artificielle et ses applications, Mr. le Ministre rappelle que plusieurs robots industriels existant de par le monde ont été fabriqués au Maroc par des ingénieurs marocains mais pour des firmes étrangères. Ils sont développés au Maroc à des coûts très compétitifs et déployés partout dans le monde.
Cela fait dire à Mr. Mezzour que l’industrie marocaine est une industrie 4.0 car elle est récente et est dotée des dernières technologies en matière d’IA (Deep Learning , Machine Larning…).
Mr. Mezzour estime que la prochaine étape serait de développer des robots marocains pour des besoins marocains dans l’industrie. Mr. le Ministre rappelle que l’IA correspond à des algorithmes sophistiqués basés sur des mathématiques et les ingénieurs marocains sont tout à fait capables d’en produire car ils sont et seront bien formés en la matière. Et pour cause, les formations et les applications de l’IA seront intégrées au cursus scolaire dès le primaire.
Toujours en rapport à l’industrie productive de l’Intelligence Artificielle, le Maroc fait aujourd’hui le choix d’une transformation moins capitalistique de l’intelligence pour un rendement plus important. Mr. Mezzour certifie que ce choix n’est pas figé et qu’on pourrait voir émerger au Maroc à l’avenir une industrie productive 100% marocaine de l’Intelligence Artificielle.
En ce qui concerne le Plan d’Accélération Industrielle (PAI) 2014-2020, Mr. Mezzour rappelle qu’il avait comme pari de créer 500000 emplois, d’augmenter la valeur ajoutée de l’industrie dans la richesse nationale et d’équilibrer la balance commerciale. Certains paris ont été tenus, d’autres l’ont été à moindre échelle mais le plus marquant est le positionnement mondial que connait le Maroc après ce PAI.
Mr. Mezzour n’hésite pas à avancer que le Maroc est reconnu aujourd’hui par les parties prenantes de l’industrie dans le monde et les bailleurs de fonds (FMI, BM…) comme étant une plate-forme industrielle de référence dans certains secteurs. Et d’ajouter que l’on ne parlait pas du Maroc comme un pays industriel avant le PAI. Pour Mr. le Ministre, cette reconnaissance internationale est la preuve de la réussite du PAI.
Mr. Mezzour insiste à dire que le PAI a complètement transformé le pays car il fallait se mettre à niveau dans plusieurs domaines (infrastructures, formation…). Sans PAI, le Maroc aurait eu du mal à gérer la crise de la pandémie de la Covid-19, ajoute Mr. le Ministre.
Emergence, PACTE, PAI et aujourd’hui Plan de Relance Industrielle, sont une belle continuité de la stratégie industrielle du Maroc pensée et pilotée par le Souverain. Cela représente un acquis inestimable pour le Maroc.
Mr. Mezzour abonde dans le même sens pour rappeler que les IDE dans les secteurs du tourisme et de l’industrie ont été inversés. Le Maroc est passé de 30% et 15% respectivement dans les secteurs touristique et industriel à 15% et 30%.
Mr. le Ministre signale que les jeunes marocains sont de plus en plus conscients du « Made in Morocco » et veulent y participer en choisissant les métiers de l’industrie.
Mr. Mezzour a ensuite été invité à commenter deux axes stratégiques parmi les dix axes stratégiques du Plan d’Accélération Industrielle. Le premier est celui de l’accompagnement de l’informel vers le formel et le second est celui du Fond de Développement Industriel.
En ce qui concerne le premier point, Mr. Mezzour a rappelé les efforts consentis dans le domaine du textile. Après plusieurs années de travail dans la clandestinité et l’illégalité, le secteur comprend aujourd’hui 190000 travailleuses, pour la plupart, déclarées à la CNSS. D’autres efforts sont nécessaires pour intégrer 200000 autres qui subissent encore les affres de l’informel.
L’intégration de l’informel dans le formel est un processus continu dont l’objectif est de l’intégrer dans un écosystème à l’international afin de le doter des mécanismes d’accompagnement pour une production de qualité supérieure respectant les normes internationales et garantissant une meilleure compétitivité.
Pour le second point, Mr. Mezzour rappelle que ce Fond était doté de 21 milliards de dirhams. Une bonne part a été débloqué pour réaliser et aménager les zones d’accueil des investissements.
Ces zones industrielles ont été réalisées par des aménageurs étatiques (MedZ, TFZ, Al Omrane…) mais également dans le cadre de Partenariats Public-Privé (PPP). L’objectif est de regrouper les investisseurs dans un seul et même endroit en fonction de leur domaine d’activité afin de mieux gérer leurs besoins en termes d’énergie, d’assainissement…et de services en tous genres de manière générale.
C’est le principe de fonctionnement sur le terrain d’un écosystème. L’Etat s’implique d’amener la locomotive industrielle du secteur avec l’aide des parties prenantes en lui garantissant les meilleurs coûts de production.
Ce Fond a également servi à accompagner les entreprises projet par projet par l’octroi de primes à différentes phases de leur projet dans le cadre de conventions d’investissement comprenant les engagements de l’Etat mais aussi ceux des entreprises en termes de réalisation et de recrutement.
En ce qui concerne la participation remarquable et remarquée du Maroc à l’exposition universelle de Dubai, Mr. Mezzour a rappelé que SM le Roi Mohammed VI l’a honoré par la présidence de la délégation marocaine ayant inauguré le pavillon marocain. Celui-ci représentait, sans prétention mais avec beaucoup de profondeur, la convivialité, la technicité, l’histoire et la civilisation marocaines. Et c’est cela qui a fait son attractivité pendant l’exposition.
Pendant l’exposition fût lancée la marque « Morocco NOW ». C’est un concept sur lequel le Maroc travaille depuis plusieurs années. Pour Mr. Mezzour, le message est que c’est le moment ou jamais d’investir au Maroc.
« Le Maroc n’a jamais été aussi attractif qu’aujourd’hui » nous indique Mr. le Ministre. Et d’ajouter que tous les concurrents du Maroc dans la région sont très désavantagés par la situation actuelle par rapport au Maroc.
A une question relative à la fuite des cerveaux à même de garantir le développement technologique du Maroc, Mr. Mezzour estime que l’on ne fait jamais assez pour le capital humain. C’est le cas du Maroc mais c’est également le cas des autres pays du monde.
Le Maroc forme 23000 ingénieurs et « ingénieurs assimilés » par an. Le Maroc est l’un des rares pays au monde à avoir ouvert la formation académique à l’investissement privé international. L’enseignement au Maroc est complètement agile pour répondre aux besoins des investisseurs.
Après la Formation Professionnelle, le Ministère de l’Industrie et du Commerce a signé une convention de formation académique avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur pour la formation de 100000 ingénieurs pendant le mandat de ce gouvernement. Ces ingénieurs seront dotés des formations dédiées aux métiers de l’ingénieur mais également de formations de développement personnel, de méthodologies de gestion de projet…sachant que 10 à 20% de leur cursus comprendra des formations adaptées et demandées par les investisseurs étrangers.
Mr. Mezzour rappelle que les 100000 ingénieurs à former correspondent à 25% des 400000 emplois à créer pendant le mandat du gouvernement.
Cette agilité dans la qualité de la formation va permettre au Maroc de monter en gamme en matière de process industriels. Cela permettra de mieux répondre aux besoins technologiques des investisseurs.
Cela se matérialise d’ores et déjà à Casablanca qui se classe mondialement à la 12ème place en matière de Recherche & Développement dans le secteur automobile et ce, après à peine 5 ans d’existence. De bonnes projections sont à espérer dans les années à venir.
« Cela prouve la qualité technique du capital marocain » nous dit fièrement Mr. Mezzour. Il l‘explique par la prépondérance des mathématiques dans le cursus de formation des ingénieurs marocains. Cela les rend plus fort que les ingénieurs des concurrents du Maroc.
Et pour reprendre la problématique de la fuite des cerveaux, Mr. Mezzour explique qu’une sorte de « troque moral » a été implicitement mis en place avec les investisseurs étrangers qui venaient jadis recruter nos ingénieurs pour les faire émigrer dans leurs bureaux à l’étranger.
Au lieu de payer des charges élevées et afin de pallier au défaut de qualité de vie et de la cherté de la vie que subit l’ingénieur marocain une fois à l’étranger, le Maroc s’engage auprès de l’investisseur à fournir la même qualité d’ingénieurs localement et avec un coût moindre de 40 à 50% en termes de charges. In fine, tout le monde est gagnant !
Pour finir, Mr. Mezzour a choisi « Ambition » comme dernier mot. Il estime que le Maroc a tous les atouts pour passer le cap de la crise causée par la guerre en Ukraine et pour être parmi les nations développées. Le Maroc dispose d’un capital humain d’une grande qualité, d’une confiance certaine des investisseurs nationaux et internationaux, des infrastructures de qualité. La stabilité politique est également de mise. Le Maroc est ouvert au monde et il est tout fait possible et réaliste de transformer le Maroc dans les cinq à dix années à venir, conclut-il.