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Afin d'atteindre cet objectif, le CESE suggère la prise de mesures telles qu'un revenu minimal ou des sources de financement adaptées à la réalité des femmes au foyer. Le Conseil préconise également de préserver les droits économiques des femmes et de les protéger contre toute forme de discrimination. Ces recommandations, présentées dans le cadre du 12ème rapport annuel du CESE, mettent en lumière plusieurs points de vigilance, notamment en ce qui concerne l'activité économique limitée des femmes.
Le CESE a plaidé pour la réduction des responsabilités liées aux charges familiales pesant sur les femmes. Cela inclut l'assurance de services de garde de qualité pour les jeunes enfants dans les administrations et les entreprises, la diminution des disparités salariales entre hommes et femmes dans le secteur privé, la lutte contre les pratiques discriminatoires en matière de promotion de carrière, et l'amélioration de la qualité des transports publics pour garantir la sécurité du trajet des femmes vers leur lieu de travail.
Les recommandations incluent également la simplification de l'accès des femmes au financement de leurs projets et à la propriété foncière, ainsi que la promotion et la mise en valeur de l'entrepreneuriat féminin au Maroc.
D'après le CESE, le taux d'activité des femmes connaît une diminution structurelle depuis plusieurs années, s'établissant à 19,8% en 2022 par rapport à 22% en 2019.
Le rapport a abordé la question de l'emploi non rémunéré et des disparités salariales, indiquant que 64% des femmes actives ont un emploi rémunéré, comparé à 91% pour les hommes. Des écarts salariaux notables, atteignant environ 30% en défaveur des femmes, ont été observés dans pratiquement toutes les branches. Ces disparités sont encore plus marquées dans le secteur industriel, où l'indice de parité atteint 2,45.
Salma LABTAR
Le CESE a plaidé pour la réduction des responsabilités liées aux charges familiales pesant sur les femmes. Cela inclut l'assurance de services de garde de qualité pour les jeunes enfants dans les administrations et les entreprises, la diminution des disparités salariales entre hommes et femmes dans le secteur privé, la lutte contre les pratiques discriminatoires en matière de promotion de carrière, et l'amélioration de la qualité des transports publics pour garantir la sécurité du trajet des femmes vers leur lieu de travail.
Les recommandations incluent également la simplification de l'accès des femmes au financement de leurs projets et à la propriété foncière, ainsi que la promotion et la mise en valeur de l'entrepreneuriat féminin au Maroc.
D'après le CESE, le taux d'activité des femmes connaît une diminution structurelle depuis plusieurs années, s'établissant à 19,8% en 2022 par rapport à 22% en 2019.
Le rapport a abordé la question de l'emploi non rémunéré et des disparités salariales, indiquant que 64% des femmes actives ont un emploi rémunéré, comparé à 91% pour les hommes. Des écarts salariaux notables, atteignant environ 30% en défaveur des femmes, ont été observés dans pratiquement toutes les branches. Ces disparités sont encore plus marquées dans le secteur industriel, où l'indice de parité atteint 2,45.
Salma LABTAR