De l’or à la merci d’un tweet ?
L’or numérique ou le bitcoin n’a de cesse que de nous conforter dans l’idée qu’on s’en fait...une monnaie lunatique, capricieuse, au cours légèrement prévisible, fortement corrélé aux humeurs, aux bruits de couloirs.
Une monnaie hautement spéculative, dont la valeur, qui plus est intangible, repose sur les aléas d’un tweet, les rumeurs interprétatives qui s’en suivent. Nous nous en voulons pour preuve ce tweet alarmiste d’Elon Musk, qui sût mettre la terreur chez les détenteurs de l’or du temps.
De l'or qui partit en flèche ces temps derniers, grâce à qui ? À Musk lui-même alors qu’il fit le pari d’écouler ses Teslas en contre partie du Bitcoin. Bien sûr, se viennent greffer à cette conjoncture, les institutions, les banques qui, de peur que de rester sur la touche, entrent en ligne de course.
Alors que le cours avait explosé à la hausse, suscité un mélange d’émoi, d’incrédulité chez les spéculateurs, que, les deniers arrivés, premiers dupés, ces retardataires rejoignirent la parade, ces dindons de la farce qui achètent sur le tard alors que les professionnels quittent le navire, encaissent leurs gains, voilà que M. Musk sème la pagaille, d’un simple Tweet.
L’entourloupe d’Elon Musk ?
Doit-on nous arrêter sur le nombre de fois où de faux tweets mirent leurs "caractères" d'honneur à basculer le cours d’un indice ou autre, au grand dam des investisseurs ?
C’est dire de la fragilité de la chose, qu’il importe, avant tout, de s’assurer de la provenance du Tweet... sauf que là ce fut Musk lui-même, qui, sans signes précurseurs, annonce mettre fin aux paiements par Bitcoin.
Seriez-vous bon analyste que la raison ne vous effleurerait même pas l’esprit... car penser que Musk ait couru à la quête d’une raison écologique pour couper d’avec les transactions en Bitcoin ne se présente pas naturellement à l’esprit.
Selon lui, le « Bitcoin mining » consommerait une énergie excessive en électricité, laquelle électricité est produite en sa majeure partie par les mines à charbon, et qui dit charbon dit pollution.
La chine fut nommément pointée du doigt, puisqu’à elle seule, elle produirait jusqu’à80 % des bitcoins. Ce sont là les allégations de Musk pour justifier son retrait de l’aventure...
Tweet qui ne se fit pas sans dégâts, le cours, à l’annonce de cet imprévu, perdit 15 % de sa valeur. Pourrait-on déceler de la mauvaise foi dans cette décision tombée de haut ? Sans doute pourrait-on opposer le même argument à M. Musk dont les "trouvailles" en forme de "T" déformé, reposent sur cette même électricité...
M. Musk s’en va-t-il, en bon écolo, s’enquérir sur la provenance de l'énergie requise pour "tourner" ses véhicules ? Proviendrait-elle plutôt des centrales nucléaires que des centrales à charbon ?
L’or numérique ou le bitcoin n’a de cesse que de nous conforter dans l’idée qu’on s’en fait...une monnaie lunatique, capricieuse, au cours légèrement prévisible, fortement corrélé aux humeurs, aux bruits de couloirs.
Une monnaie hautement spéculative, dont la valeur, qui plus est intangible, repose sur les aléas d’un tweet, les rumeurs interprétatives qui s’en suivent. Nous nous en voulons pour preuve ce tweet alarmiste d’Elon Musk, qui sût mettre la terreur chez les détenteurs de l’or du temps.
De l'or qui partit en flèche ces temps derniers, grâce à qui ? À Musk lui-même alors qu’il fit le pari d’écouler ses Teslas en contre partie du Bitcoin. Bien sûr, se viennent greffer à cette conjoncture, les institutions, les banques qui, de peur que de rester sur la touche, entrent en ligne de course.
Alors que le cours avait explosé à la hausse, suscité un mélange d’émoi, d’incrédulité chez les spéculateurs, que, les deniers arrivés, premiers dupés, ces retardataires rejoignirent la parade, ces dindons de la farce qui achètent sur le tard alors que les professionnels quittent le navire, encaissent leurs gains, voilà que M. Musk sème la pagaille, d’un simple Tweet.
L’entourloupe d’Elon Musk ?
Doit-on nous arrêter sur le nombre de fois où de faux tweets mirent leurs "caractères" d'honneur à basculer le cours d’un indice ou autre, au grand dam des investisseurs ?
C’est dire de la fragilité de la chose, qu’il importe, avant tout, de s’assurer de la provenance du Tweet... sauf que là ce fut Musk lui-même, qui, sans signes précurseurs, annonce mettre fin aux paiements par Bitcoin.
Seriez-vous bon analyste que la raison ne vous effleurerait même pas l’esprit... car penser que Musk ait couru à la quête d’une raison écologique pour couper d’avec les transactions en Bitcoin ne se présente pas naturellement à l’esprit.
Selon lui, le « Bitcoin mining » consommerait une énergie excessive en électricité, laquelle électricité est produite en sa majeure partie par les mines à charbon, et qui dit charbon dit pollution.
La chine fut nommément pointée du doigt, puisqu’à elle seule, elle produirait jusqu’à80 % des bitcoins. Ce sont là les allégations de Musk pour justifier son retrait de l’aventure...
Tweet qui ne se fit pas sans dégâts, le cours, à l’annonce de cet imprévu, perdit 15 % de sa valeur. Pourrait-on déceler de la mauvaise foi dans cette décision tombée de haut ? Sans doute pourrait-on opposer le même argument à M. Musk dont les "trouvailles" en forme de "T" déformé, reposent sur cette même électricité...
M. Musk s’en va-t-il, en bon écolo, s’enquérir sur la provenance de l'énergie requise pour "tourner" ses véhicules ? Proviendrait-elle plutôt des centrales nucléaires que des centrales à charbon ?
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Et si Tesla n'était que du vent ?
Maintenant que la raison avancée par M. « Tesla» semble battre de l’aile, quelles autres raisons viendrait couver une telle décision ? Une pure spéculation ? Musk ne détient-il pas à peu près un milliard et demi de Bitcoin ? Les finances de Musk, contrairement à ce qu’on pourrait croire, iraient-elles mauvais train ?
Car disons-le, la capitalisation boursière de Tesla dépasse de très loin sa valeur réelle, une vraie bulle... et maintenant que Mercedes et d’autres se mettent à l’électrique, surtout Mercedes avec son modèle EQS qui semble avoir de beaux jours devant lui, des questions s’imposent quant à la survie de Tesla, qui ne serait pas si « au point » que ça...
Et si Elon Musk avant en tête de lancer sa "propre" monnaie virtuelle ? En misant sur l’énergie renouvelable... prendre le pas sur le bitcoin.
Autre raison, et le côté un peu « out » du personnage peut corroborer cela, serait que Musk s’amuserait de pouvoir agir sur les cours à sa guise.
Oui, les cours ! Car de même, l’Ethereum, fortement corrélé au Bitcoin, prit un mauvais coup.
Les deux premières raisons avancées semblent plausibles, bien que la troisième ne soit pas à écarter.
C’est qu’à l’annonce du retrait de Tesla du monde hypothétique du Bitcoin, Musk promit de garder son milliard et demi en Bitcoin, sauf qu’il y a deux jours, le grand lunatique, menace de liquider la totalité de son stock, ce qui fut chuter le bitcoin d’encore 7%.
À quoi joue Elon Musk ? À quel gouffre économico-financier nous entraînent ces monnaies virtuelles hautement spéculatives ?
En définitive, M.Jouahri, gouverneur de BAM, a eu bien raison de comparer le Bitcoin au Casino...puisque c’en est un.
Hicham Aboumerrouane
Maintenant que la raison avancée par M. « Tesla» semble battre de l’aile, quelles autres raisons viendrait couver une telle décision ? Une pure spéculation ? Musk ne détient-il pas à peu près un milliard et demi de Bitcoin ? Les finances de Musk, contrairement à ce qu’on pourrait croire, iraient-elles mauvais train ?
Car disons-le, la capitalisation boursière de Tesla dépasse de très loin sa valeur réelle, une vraie bulle... et maintenant que Mercedes et d’autres se mettent à l’électrique, surtout Mercedes avec son modèle EQS qui semble avoir de beaux jours devant lui, des questions s’imposent quant à la survie de Tesla, qui ne serait pas si « au point » que ça...
Et si Elon Musk avant en tête de lancer sa "propre" monnaie virtuelle ? En misant sur l’énergie renouvelable... prendre le pas sur le bitcoin.
Autre raison, et le côté un peu « out » du personnage peut corroborer cela, serait que Musk s’amuserait de pouvoir agir sur les cours à sa guise.
Oui, les cours ! Car de même, l’Ethereum, fortement corrélé au Bitcoin, prit un mauvais coup.
Les deux premières raisons avancées semblent plausibles, bien que la troisième ne soit pas à écarter.
C’est qu’à l’annonce du retrait de Tesla du monde hypothétique du Bitcoin, Musk promit de garder son milliard et demi en Bitcoin, sauf qu’il y a deux jours, le grand lunatique, menace de liquider la totalité de son stock, ce qui fut chuter le bitcoin d’encore 7%.
À quoi joue Elon Musk ? À quel gouffre économico-financier nous entraînent ces monnaies virtuelles hautement spéculatives ?
En définitive, M.Jouahri, gouverneur de BAM, a eu bien raison de comparer le Bitcoin au Casino...puisque c’en est un.
Hicham Aboumerrouane