Il faut juste retenir pour commencer que si nous voulons libérer de l'énergie nucléaire, il nous faut :
Soit assembler des petits noyaux pour en faire de plus gros ; c'est la fusion nucléaire (centrale nucléaire du futur).
Cette dernière vise à mettre au point une source d’énergie totalement décarbonée capable de répondre aux besoins énergétiques de l’humanité.
Le 5 décembre 2022 restera marqué dans les livres d’histoire.
Le laboratoire de Livenmore a mené une expérience de fusion par confinement inertiel, au cours de laquelle la quantité d'énergie générée par cette réaction (3,15 mégajoules) était plus grande que celle fournie par les lasers (2,05 mégajoules).
Pour résumer : On mobilise 2,05 mégajoules et on génère 3,15 mégajoules, soit 1.10 mégajoules produites.
C’est une avancée majeure, car c'est la preuve que cela fonctionne et qu'on peut obtenir de l'énergie par la fusion nucléaire.
Au cours de l’expérience, pendant un laps de temps extrêmement court de l'ordre de moins d'un demi-milliardième de seconde, les 192 faisceaux lasers du NIF ont irradié une "cible" dans le but de faire fusionner des isotopes d’hydrogène et ainsi créer de l’énergie. Les lasers ont généré une température d'environ 150 millions de degrés (Kelvin), soit dix fois la température du Soleil, provoquant la fusion des atomes d'hydrogène.
L’annonce de cette expérience révolutionnaire a mis le petit monde des physiciens en ébullition.
Certes, les chercheurs ont mis treize ans pour passer ce premier palier. Ils pensaient y arriver plus tôt. Mais on sait maintenant que ça marche comme ils l'avaient prévu.
Juste pour illustrer les défis qui restent à relever :
Le laser actuel tire une fois par jour. (3 mégajoules)
Le laser d’une centrale à fusion nucléaire doit pouvoir tirer 10 à 15 par seconde avec un besoin de 400 mégajoules d’énergie.
Mais si on y arrive, on bascule dans un autre paradigme dans la manière de produire de l'électricité.
De l’énergie décarbonée produite à partir d'une denrée inépuisable, l'hydrogène, qui ne produit aucun déchet radioactif et serait en mesure de répondre aux besoins énergétiques de l'humanité.
Une centrale à fusion à l’horizon 2050-2060.
Le franchissement de ce premier palier dans la recherche et développement dans l'écosystème de la fusion nucléaire relance la course entre les grandes puissances :
Septembre 2022 , des scientifiques chinois annoncent leur volonté de maîtriser la fusion nucléaire d'ici six ans.
ITER est un projet de fusion nucléaire international basé en France, implique une collaboration entre 35 pays et est considéré comme l'un des projets scientifiques les plus ambitieux jamais entrepris.
Si ITER réussit, il pourrait fournir une réponse énergétique importante pour les générations futures. Cependant, le projet est également confronté à des défis techniques, financiers et politiques.
L'avenir des génération futures : un match entre changement climatique et énergie à fusion nucléaire !
Le défi consiste à trouver des solutions qui répondent aux besoins énergétiques croissants tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
La fusion nucléaire est considérée comme une solution prometteuse car elle produit une énergie propre et illimitée sans émissions de gaz à effet de serre ni déchets radioactifs à long terme.
Si la fusion nucléaire peut être maîtrisée, elle pourrait fournir une réponse énergétique importante pour les générations futures et contribuer à lutter contre les changements climatiques.