La “Journée sans voiture”, célébrée chaque année durant la période allant du 16 au 22 septembre, constitue une initiative symbolique pour protéger la planète en contribuant à l’amélioration de la qualité de l’air respiré et la lutte contre la pollution atmosphérique dans les villes.
L’événement à proprement parler concerne seulement l’avenue Mohammed V, mais les Rbatis sont appelés à respecter cette restriction de manière générale, pour participer aux objectifs sur le long terme de cette journée.«Il s’agit d’une occasion pour limiter les gaz d’échappement liés à l’usage intensif des voitures, protéger l’environnement et améliorer la qualité et le niveau de vie, a estimé l’association sur les réseaux sociaux.
Cette manifestation, qui souffle sa quatrième bougie cette année, a permis à la capitale marocaine de rejoindre les plus grandes villes au monde qui célèbrent cette journée mondiale, telles que Paris et Bruxelles.
Bien que les habitants de Rabat soient fiers d’inclure cette manifestation comme une tradition annuelle, cette initiative a déjà été célébrée dans les villes de Casablanca, Mohammedia et Nouaceur en 2016», indique l’association.
Cette manifestation, qui est à sa 4ᵉ édition, a permis à la capitale marocaine de rejoindre les plus grandes villes au monde qui célèbrent cette journée mondiale, telles que Paris et Bruxelles.
Pour Aziz El Fekkak, président de l’association, c’est une action de plus grande ampleur, qui, sur la durée, vise surtout à « sensibiliser les gens à respecter et protéger l’environnement et à diminuer la production de gaz à effet de serre ».
Les moyens de transport, explique le rapport, sont considérés comme responsables de la mort précoce de centaines de milliers de personnes étant donné que les différents véhicules émettent des particules fines, de l’ozone, du noir de carbone et du dioxyde d’azote (NO2) dans l’atmosphère.
Le traitement des problèmes de santé qui en résultent coûtent annuellement environ 1 trillion de dollars au niveau mondial, selon les estimations.
Les risques écologiques et sanitaires liés à la pollution de l’air sont graves, avertit l’ONU, notant qu’environ 90% de la population mondiale respirent quotidiennement de l’air nocif pour la santé.
L'odj avec Bladi.net