Par Ali Bouallou
Dire vrai c’est avant tout penser vrai. Et le penser-vrai est un apprentissage qui démarre par une prise de conscience évoluant dans le temps sans jamais se tarir car chaque âge a ses vérités.
Personne ne pense vrai dès sa naissance ou plutôt à sa réalisation du monde qui l’entoure. C’est un processus gestatif en perpétuelle évolution où se mêlent la curiosité, la volonté, la justesse, le réalisme et la réalité.
L’homme est né pour penser et réfléchir. Il est censé être une machine à améliorer sa condition et celle de ses semblables. Et lorsqu’on parle de condition, il s’agit de perfectionnement scientifique, technique, économique et social. C’est ce qui est usuellement appelé progrès humain.
Mais il s’agit aussi et surtout de perfectionnement moral, père de tous les perfectionnements. C’est ce qui est également désigné par l’élévation spirituelle.
Le progrès humain améliore les conditions de vie de l’être. L’élévation spirituelle lui permet d’aller vers un degré supérieur de connaissance, de sagesse et de conscience.
Le penser-vrai mène donc à l’évolution de l’espèce humaine dans une conscience collective. C’est une philosophie de vie où la vérité est le mot d’ordre, la cause fondamentale du discours qui est le prolongement de la pensée.
Le penser-vrai est une hygiène de l’esprit. C’est un instrument au service de la réalisation de l’âme et par ricochet du corps. Tout le monde se rappelle d’une belle âme malgré le périssement du corps s’attachant à elle.
Le corps est le tombeau de l’âme selon Platon dans le sens où la matière ou le matériel finit par corrompre l’esprit.
Spinoza voit en ce diptyque corps/âme une seule et même chose. Un esprit malsain mène forcément à l’impur. La contraposée de cette proposition donnerait que le vertueux n’émane que de l’esprit libéré de tout fourvoiement.
Quant à Descartes, il estime que le dualisme de l’être fait qu’il y a distinction de conception et de perception entre l’âme et le corps. Une belle âme ne signifie nullement une meilleure empreinte dans le monde des idées, pour reprendre cette allégorie platonicienne.
Depuis le début de ce texte, il est question de vérité mais de quelle vérité s’agit-il ?
Il est question en effet de vérité scientifique, vérité juridique, vérité historique et archéologique. Il s’agit également de vérité révélée et de vérité philosophique, et certainement d’autres vérités.
Toutes ces vérités dogmatiques et adogmatiques participent à l’accomplissement de la Cité idéale. Mais qu’en est-il de la vérité en politique ?
S’il y a bien un domaine qui ne devrait pas échapper à l’exigence de la vérité, c’est bien la politique.
La vérité en politique est synonyme de rectitude, de rigueur, de compétence et de transparence. Ces principes premiers du politique mènent à une gestion optimale et réussie des affaires de la cité et donc de l’Etat.
La question qui s’impose alors est comment évaluer les qualités précitées auprès des candidats aux prochaines échéances électorales au Maroc ? Et Comment déceler la vérité du faux-semblant ?
Car le vote correspond bel et bien à deux actes responsables et stratégiques, celui de sanctionner pour duperie (faux-semblant) pour ensuite choisir celles et ceux qui nous feront grandir (la vérité).
Personne ne pense vrai dès sa naissance ou plutôt à sa réalisation du monde qui l’entoure. C’est un processus gestatif en perpétuelle évolution où se mêlent la curiosité, la volonté, la justesse, le réalisme et la réalité.
L’homme est né pour penser et réfléchir. Il est censé être une machine à améliorer sa condition et celle de ses semblables. Et lorsqu’on parle de condition, il s’agit de perfectionnement scientifique, technique, économique et social. C’est ce qui est usuellement appelé progrès humain.
Mais il s’agit aussi et surtout de perfectionnement moral, père de tous les perfectionnements. C’est ce qui est également désigné par l’élévation spirituelle.
Le progrès humain améliore les conditions de vie de l’être. L’élévation spirituelle lui permet d’aller vers un degré supérieur de connaissance, de sagesse et de conscience.
Le penser-vrai mène donc à l’évolution de l’espèce humaine dans une conscience collective. C’est une philosophie de vie où la vérité est le mot d’ordre, la cause fondamentale du discours qui est le prolongement de la pensée.
Le penser-vrai est une hygiène de l’esprit. C’est un instrument au service de la réalisation de l’âme et par ricochet du corps. Tout le monde se rappelle d’une belle âme malgré le périssement du corps s’attachant à elle.
Le corps est le tombeau de l’âme selon Platon dans le sens où la matière ou le matériel finit par corrompre l’esprit.
Spinoza voit en ce diptyque corps/âme une seule et même chose. Un esprit malsain mène forcément à l’impur. La contraposée de cette proposition donnerait que le vertueux n’émane que de l’esprit libéré de tout fourvoiement.
Quant à Descartes, il estime que le dualisme de l’être fait qu’il y a distinction de conception et de perception entre l’âme et le corps. Une belle âme ne signifie nullement une meilleure empreinte dans le monde des idées, pour reprendre cette allégorie platonicienne.
Depuis le début de ce texte, il est question de vérité mais de quelle vérité s’agit-il ?
Il est question en effet de vérité scientifique, vérité juridique, vérité historique et archéologique. Il s’agit également de vérité révélée et de vérité philosophique, et certainement d’autres vérités.
Toutes ces vérités dogmatiques et adogmatiques participent à l’accomplissement de la Cité idéale. Mais qu’en est-il de la vérité en politique ?
S’il y a bien un domaine qui ne devrait pas échapper à l’exigence de la vérité, c’est bien la politique.
La vérité en politique est synonyme de rectitude, de rigueur, de compétence et de transparence. Ces principes premiers du politique mènent à une gestion optimale et réussie des affaires de la cité et donc de l’Etat.
La question qui s’impose alors est comment évaluer les qualités précitées auprès des candidats aux prochaines échéances électorales au Maroc ? Et Comment déceler la vérité du faux-semblant ?
Car le vote correspond bel et bien à deux actes responsables et stratégiques, celui de sanctionner pour duperie (faux-semblant) pour ensuite choisir celles et ceux qui nous feront grandir (la vérité).