Les relations entre le Maroc et la Mauritanie, qui ont connu, ces derniers temps, une remarquable embellie, viennent d’être encore renforcées par l’ouverture d’un nouveau poste-frontière entre les deux pays maghrébins.
La Mauritanie vient, en effet, d’annoncer la création de 82 nouveaux postes frontaliers avec ses pays voisins, dont celui avec le Maroc baptisé « Passage d’Amgala ». Tout un symbole.
Le « Passage d’Amgala » est situé au Sud de la ville de Smara, à laquelle il est relié par une route de 93 kms, passant par les communes d’Amgala et Tifariti, ainsi qu’une base opérationnelle de la Minurso.
La construction de cet axe routier Smara-Bir Moghrein, réalisée en quatre tronçons et achevé à 95%, avec la présence du chef de la Minurso, Colin Stewart, à la réunion des autorités locales consacrée à ce sujet, a été annoncée depuis septembre 2018.
Il a fallu, en effet, du temps à la Mauritanie, qui a toujours cherché à préserver la chèvre et le chou dans ses relations avec ses puissants voisins du Nord, le Maroc et l’Algérie, pour franchir le pas et officialiser ce nouveau poste frontière avec le royaume.
Ce sont les unités du génie des Forces armées royales (FAR) qui se sont chargé des travaux d’excavation et de la sécurisation du chantier.
C’est aussi aux drones des Forces royales air (FRA) que va revenir la mission de surveiller cet axe routier stratégique, et ce, 24h sur 24, 7 jours sur 7.
La Mauritanie vient, en effet, d’annoncer la création de 82 nouveaux postes frontaliers avec ses pays voisins, dont celui avec le Maroc baptisé « Passage d’Amgala ». Tout un symbole.
Le « Passage d’Amgala » est situé au Sud de la ville de Smara, à laquelle il est relié par une route de 93 kms, passant par les communes d’Amgala et Tifariti, ainsi qu’une base opérationnelle de la Minurso.
La construction de cet axe routier Smara-Bir Moghrein, réalisée en quatre tronçons et achevé à 95%, avec la présence du chef de la Minurso, Colin Stewart, à la réunion des autorités locales consacrée à ce sujet, a été annoncée depuis septembre 2018.
Il a fallu, en effet, du temps à la Mauritanie, qui a toujours cherché à préserver la chèvre et le chou dans ses relations avec ses puissants voisins du Nord, le Maroc et l’Algérie, pour franchir le pas et officialiser ce nouveau poste frontière avec le royaume.
Ce sont les unités du génie des Forces armées royales (FAR) qui se sont chargé des travaux d’excavation et de la sécurisation du chantier.
C’est aussi aux drones des Forces royales air (FRA) que va revenir la mission de surveiller cet axe routier stratégique, et ce, 24h sur 24, 7 jours sur 7.
Entre Maroc et la Mauritanie, il n’y a que la frontière
Il va sans dire que les dirigeants algériens et leurs mercenaires polisariens saisissent parfaitement la signification politique et l’importance stratégique du « Passage d’Amgala ».
Pour les séparatistes polisariens, l’officialisation de ce poste frontalier international avec le Maroc, le 2ème après celui de Guergarat, ou les miliciens du Polisario avaient déjà été malmenés, le 13 novembre 2020, par les FAR, signifie la reconnaissance de facto de la marocanité du Sahara par Nouakchott.
Que la Mauritanie continue, jusqu’à présent, de reconnaître la pseudo-rasd (pour combien de temps encore ?) n’a plus grande importance par rapport à la réalité sur le terrain. Que vaut, désormais, cette reconnaissance, quand se multiplient les connexions routières légalisées avec les provinces du Sud du royaume.
Pis encore, pour le polisario, cet axe routier Smara-Bir Moghrein, placé sous la surveillance des FAR, va empêcher ses miliciens de contourner le dispositif sécuritaire des FAR le long des frontières Sud-est pour s’infiltrer dans la zone démilitarisée, qu’ils se plaisent à appeler « territoires libérés », alors qu’ils s’y font systématiquement pourchasser et éliminer par les drones des FRA.
Après s’être fait signifier que la partie était terminée par la première puissance mondiale, les Etats-Unis, et les deux anciennes puissances coloniales, l’Espagne et la France, ayant tous reconnu la marocanité du Sahara, le polisario constate que le pays voisin du Sud, la Mauritanie, a cessé de croire en son existence et se comporte avec le Maroc sur cette base.
Pour les séparatistes polisariens, l’officialisation de ce poste frontalier international avec le Maroc, le 2ème après celui de Guergarat, ou les miliciens du Polisario avaient déjà été malmenés, le 13 novembre 2020, par les FAR, signifie la reconnaissance de facto de la marocanité du Sahara par Nouakchott.
Que la Mauritanie continue, jusqu’à présent, de reconnaître la pseudo-rasd (pour combien de temps encore ?) n’a plus grande importance par rapport à la réalité sur le terrain. Que vaut, désormais, cette reconnaissance, quand se multiplient les connexions routières légalisées avec les provinces du Sud du royaume.
Pis encore, pour le polisario, cet axe routier Smara-Bir Moghrein, placé sous la surveillance des FAR, va empêcher ses miliciens de contourner le dispositif sécuritaire des FAR le long des frontières Sud-est pour s’infiltrer dans la zone démilitarisée, qu’ils se plaisent à appeler « territoires libérés », alors qu’ils s’y font systématiquement pourchasser et éliminer par les drones des FRA.
Après s’être fait signifier que la partie était terminée par la première puissance mondiale, les Etats-Unis, et les deux anciennes puissances coloniales, l’Espagne et la France, ayant tous reconnu la marocanité du Sahara, le polisario constate que le pays voisin du Sud, la Mauritanie, a cessé de croire en son existence et se comporte avec le Maroc sur cette base.
Maroc-pays de l’AES : l’Algérie out !
La junte au pouvoir à Alger, pour sa part, ne peut que comptabiliser les pertes passées, présentes et à venir, du fait de l’actuelle évolution de la situation à l’Ouest du Maghreb.
Non seulement l’expérience polisarienne s’est avérée être un investissement à fonds perdus, des centaines de milliards de dollars en près d’un demi-siècle, mais elle entraîne un isolement diplomatique croissant de l’Algérie aussi bien dans son voisinage régional immédiat qu’à l’échelle internationale.
Et ce pendant que le Maroc engrange les succès diplomatiques et étend son influence géopolitique dans la sous-région du Sahara et du Sahel à travers ses stratégies de co-développement, articulées autour de partenariats gagnant-gagnant.
Les dirigeants algériens ont beau être stupides, ils ne le sont pas au point de ne pas prendre conscience que le poste frontalier « Passage Amgala » est un jalon sur le chemin de l’Initiative Atlantique en faveur des pays du Sahel voulue par SM le Roi Mohammed VI et visant à accorder un accès à l’océan atlantique aux dits pays sahéliens.
Et ce, au moment où les relations de l’Algérie avec ces pays est au plus bas, du fait de ses ingérences dans leurs affaires intérieures et son soutien aux mouvements séparatistes armés.
Non seulement l’expérience polisarienne s’est avérée être un investissement à fonds perdus, des centaines de milliards de dollars en près d’un demi-siècle, mais elle entraîne un isolement diplomatique croissant de l’Algérie aussi bien dans son voisinage régional immédiat qu’à l’échelle internationale.
Et ce pendant que le Maroc engrange les succès diplomatiques et étend son influence géopolitique dans la sous-région du Sahara et du Sahel à travers ses stratégies de co-développement, articulées autour de partenariats gagnant-gagnant.
Les dirigeants algériens ont beau être stupides, ils ne le sont pas au point de ne pas prendre conscience que le poste frontalier « Passage Amgala » est un jalon sur le chemin de l’Initiative Atlantique en faveur des pays du Sahel voulue par SM le Roi Mohammed VI et visant à accorder un accès à l’océan atlantique aux dits pays sahéliens.
Et ce, au moment où les relations de l’Algérie avec ces pays est au plus bas, du fait de ses ingérences dans leurs affaires intérieures et son soutien aux mouvements séparatistes armés.
Il n’y a plus de chainon manquant entre le Maroc et l’AES
Quand l’Initiative royale pour l’Atlantique a été annoncée par SM le Roi, le 6 novembre 2023, dans son discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte, nombre d’africains subsahariens se sont montrés quelque peu circonspects, sur les réseaux sociaux, quant à la concrétisation de ce plan.
Chat échaudé craint l’eau froide et les Subsahariens, dont le niveau de conscience politique est devenu très élevé, sont fatigués de se faire mener en bateau par des promesses sans lendemain et ne croient plus qu’en ce qu’ils peuvent constater de visu.
Quand le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est réuni, le 23 décembre 2023, avec ses homologues des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad) pour coordonner l’action relative à la mise en œuvre de l’Initiative royale pour l’Atlantique, la Mauritanie a brillé par son absence, ce qui a fait quelque peu douter de la faisabilité de cette initiative.
Questionnement légitime : comment accéder, pour les pays enclavés de l’AES au port, en cours de construction, de Dakhla Atlantique, si la Mauritanie, passage obligé, n’intègre pas ladite initiative ?
L’annonce officielle par la Mauritanie de l’ouverture du passage frontalier « Passage d’Amgala » répond désormais à cette question.
Le long du chemin qui commence par l’axe routier Smara-Beir Moghrein, les Marocains reprennent et modernisent la tradition du commerce transsaharien initiés par leurs ancêtres, qui empruntaient la route des caravanes pour échanger avec les peuples d’Afrique subsaharienne.
C’est, pour les Marocains et les Subsahariens, une sorte de retour aux sources, ceux d’un échange Sud-Sud mais adapté aux nouvelles réalités géoéconomiques, dont chacune des deux rives de l’océan de sable va tirer profit.
Chat échaudé craint l’eau froide et les Subsahariens, dont le niveau de conscience politique est devenu très élevé, sont fatigués de se faire mener en bateau par des promesses sans lendemain et ne croient plus qu’en ce qu’ils peuvent constater de visu.
Quand le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est réuni, le 23 décembre 2023, avec ses homologues des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad) pour coordonner l’action relative à la mise en œuvre de l’Initiative royale pour l’Atlantique, la Mauritanie a brillé par son absence, ce qui a fait quelque peu douter de la faisabilité de cette initiative.
Questionnement légitime : comment accéder, pour les pays enclavés de l’AES au port, en cours de construction, de Dakhla Atlantique, si la Mauritanie, passage obligé, n’intègre pas ladite initiative ?
L’annonce officielle par la Mauritanie de l’ouverture du passage frontalier « Passage d’Amgala » répond désormais à cette question.
Le long du chemin qui commence par l’axe routier Smara-Beir Moghrein, les Marocains reprennent et modernisent la tradition du commerce transsaharien initiés par leurs ancêtres, qui empruntaient la route des caravanes pour échanger avec les peuples d’Afrique subsaharienne.
C’est, pour les Marocains et les Subsahariens, une sorte de retour aux sources, ceux d’un échange Sud-Sud mais adapté aux nouvelles réalités géoéconomiques, dont chacune des deux rives de l’océan de sable va tirer profit.
Amgala… un douloureux souvenir pour Chengriha
Plus émotif que rationnel, le chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire algérienne et dirigeant de fait du pays voisin de l’Est, le Général Saïd Chengriha, 76 ans, a des raisons personnelles de se sentir visé par appellation du nouveau poste frontalier entre le Maroc et la Mauritanie de « Passage Amgala ».
C’est à la bataille d’Amgala, en 1976, que Saïd Chengriha, alors capitaine, a été fait prisonnier par les soldats des FAR, après avoir infligé une sévère défaite à l’armée algérienne, dont les soldats étaient déguisés en mercenaires du polisario.
Une souvenir d’autant plus douloureux que le Capitaine Chengriha s’était fait abandonner, lui et 109 soldats algériens, par le fraîchement nommé chef du secteur opérationnel centre de la 3ème région militaire algérienne, le Commandant Ahmed Gaïd Salah (plus tard Général et prédécesseur de Chengriha au poste de chef d’Etat-major), qui a fui les combats.
L’humiliation ne s’était pas arrêtée là. Alger avait, alors, refusé de reconnaître les prisonniers algériens comme ses soldats, ce qui les privait automatiquement de la protection de la Convention de Genève de 1949.
Se faire laisser-tomber par son commandant sur le champ de bataille, puis renié par le pays au service duquel l’on est prêt à mourir laisse de profonde séquelles psychologiques, que Chengriha a transmué en haine profonde envers le Maroc.
Amgala, située à 260 kms à l’Ouest de la frontière algérienne, que les FAR tiennent sans interruption depuis 1975, a, pour Chengriha, le goût de la défaite, de la capture et de la déchéance.
L’armée algérienne et les mercenaires polisariens se sont fait battre par les FAR à Amgala trois fois de suite, en 1976, en 1979 et en 1989.
Maintenant, Amgala a un passage frontalier avec la Mauritanie en son nom. Tout un symbole qui a de quoi donner des ulcères aux généraux algériens.
Ceci est également l’occasion de rendre hommage aux soldats des FAR, ceux tombés au champ d’honneur comme ceux qui ont survécu aux dures batailles pour la défense de l’intégrité territoriale du royaume, face à un ennemi bien armé par l’Algérie et la Libye de Khaddafi, grâce à qui le « Passage d’Amgala » a pu voir le jour.
C’est à la bataille d’Amgala, en 1976, que Saïd Chengriha, alors capitaine, a été fait prisonnier par les soldats des FAR, après avoir infligé une sévère défaite à l’armée algérienne, dont les soldats étaient déguisés en mercenaires du polisario.
Une souvenir d’autant plus douloureux que le Capitaine Chengriha s’était fait abandonner, lui et 109 soldats algériens, par le fraîchement nommé chef du secteur opérationnel centre de la 3ème région militaire algérienne, le Commandant Ahmed Gaïd Salah (plus tard Général et prédécesseur de Chengriha au poste de chef d’Etat-major), qui a fui les combats.
L’humiliation ne s’était pas arrêtée là. Alger avait, alors, refusé de reconnaître les prisonniers algériens comme ses soldats, ce qui les privait automatiquement de la protection de la Convention de Genève de 1949.
Se faire laisser-tomber par son commandant sur le champ de bataille, puis renié par le pays au service duquel l’on est prêt à mourir laisse de profonde séquelles psychologiques, que Chengriha a transmué en haine profonde envers le Maroc.
Amgala, située à 260 kms à l’Ouest de la frontière algérienne, que les FAR tiennent sans interruption depuis 1975, a, pour Chengriha, le goût de la défaite, de la capture et de la déchéance.
L’armée algérienne et les mercenaires polisariens se sont fait battre par les FAR à Amgala trois fois de suite, en 1976, en 1979 et en 1989.
Maintenant, Amgala a un passage frontalier avec la Mauritanie en son nom. Tout un symbole qui a de quoi donner des ulcères aux généraux algériens.
Ceci est également l’occasion de rendre hommage aux soldats des FAR, ceux tombés au champ d’honneur comme ceux qui ont survécu aux dures batailles pour la défense de l’intégrité territoriale du royaume, face à un ennemi bien armé par l’Algérie et la Libye de Khaddafi, grâce à qui le « Passage d’Amgala » a pu voir le jour.