A lire ou à écouter en podcast :
Depuis le début de la nouvelle guerre de Gaza, entamée le 7 octobre suite à l’attaque du Hamas, plusieurs voix au sein de la communauté internationale se sont élevées pour appeler à une solution à deux Etats pour résoudre définitivement le problème palestinien et ramener la paix au Proche-Orient.
S’il est un sujet à propos duquel les deux pôles opposés à l’échelle mondiale, à savoir les Etats-Unis et l’Union européenne, d’un côté, la Russie et la Chine, de l’autre, expriment la même position, du moins publiquement, c’est bien celui de la création d’un Etat palestinien à côté de celui d’Israël.
Cette solution ne serait, d’ailleurs, que la stricte application du Droit international. Le 29 novembre 1947, l’assemblée générale des Nations Unies avait adopté la résolution 181, votée à une large majorité, qui appelait à la partition de la Palestine géographique en deux Etats, ceux de la Palestine et d’Israël.
Même si ladite résolution n’a pas une valeur juridique contraignante, puisqu’elle n’émane pas du Conseil de sécurité de l’Onu, elle n’en est pas moins demeurée, depuis lors, comme une référence dans tout débat sur la résolution de la question palestinienne.
Israël n’a, toutefois, jamais voulu s’y astreindre.
S’il est un sujet à propos duquel les deux pôles opposés à l’échelle mondiale, à savoir les Etats-Unis et l’Union européenne, d’un côté, la Russie et la Chine, de l’autre, expriment la même position, du moins publiquement, c’est bien celui de la création d’un Etat palestinien à côté de celui d’Israël.
Cette solution ne serait, d’ailleurs, que la stricte application du Droit international. Le 29 novembre 1947, l’assemblée générale des Nations Unies avait adopté la résolution 181, votée à une large majorité, qui appelait à la partition de la Palestine géographique en deux Etats, ceux de la Palestine et d’Israël.
Même si ladite résolution n’a pas une valeur juridique contraignante, puisqu’elle n’émane pas du Conseil de sécurité de l’Onu, elle n’en est pas moins demeurée, depuis lors, comme une référence dans tout débat sur la résolution de la question palestinienne.
Israël n’a, toutefois, jamais voulu s’y astreindre.
Divagations "bibliques"
S’appuyant sur la Bible, plus précisément les Livres de la Genèse et de l’Exode, entre autres, dans l’Ancien testament, comme s’il s’agissait d’un cadastre, les sionistes ont toujours cherché à réaliser « Eretz Israël » (le grand Israël).
Ses frontières bibliques s’étendent « du fleuve d’Egypte à l’Euphrate ». Les dirigeants des Etats arabes voisins d’Israël font semblant de l’ignorer, jusqu’à ce qu’ils se le fassent rappeler, un jour, par des colonnes de chars israéliens.
A la tête d’un gouvernement d’extrême droite, Benjamin Netanyahou s’est même récemment permis d’accuser une fin de non-recevoir à une demande de l’administration Biden allant dans le sens de la solution à deux Etats.
Pourtant, autant les Etats-Unis que l’Union européenne envisagent le recours à cette solution d’abord et avant tout pour assurer la sécurité d’Israël.
Que ce soit le président américain, Joe Biden, son secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Antony Blinken, ou le chef de la diplomatie de l’UE, Joseph Borrell, tous se sont clairement prononcé en faveur de la création d’un Etat palestinien.
Les droits des Palestiniens sont, de fait, les derniers de leurs soucis, mais ils ne peuvent continuer de nier, indéfiniment, la réalité de leur existence.
« Nous ne nous contenterons pas d’une victoire absolue… Cela entre en contradiction avec l’idée de souveraineté (palestinienne). Que pouvons-nous faire? » » a déclaré Netanyahu lors d'un point de presse à Tel Aviv.
« J’ai expliqué cette vérité à nos amis américains et j’ai mis un frein à la tentative de nous contraindre à une réalité qui mettrait en danger l’État d’Israël », a-t-il précisé.
Ses frontières bibliques s’étendent « du fleuve d’Egypte à l’Euphrate ». Les dirigeants des Etats arabes voisins d’Israël font semblant de l’ignorer, jusqu’à ce qu’ils se le fassent rappeler, un jour, par des colonnes de chars israéliens.
A la tête d’un gouvernement d’extrême droite, Benjamin Netanyahou s’est même récemment permis d’accuser une fin de non-recevoir à une demande de l’administration Biden allant dans le sens de la solution à deux Etats.
Pourtant, autant les Etats-Unis que l’Union européenne envisagent le recours à cette solution d’abord et avant tout pour assurer la sécurité d’Israël.
Que ce soit le président américain, Joe Biden, son secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Antony Blinken, ou le chef de la diplomatie de l’UE, Joseph Borrell, tous se sont clairement prononcé en faveur de la création d’un Etat palestinien.
Les droits des Palestiniens sont, de fait, les derniers de leurs soucis, mais ils ne peuvent continuer de nier, indéfiniment, la réalité de leur existence.
« Nous ne nous contenterons pas d’une victoire absolue… Cela entre en contradiction avec l’idée de souveraineté (palestinienne). Que pouvons-nous faire? » » a déclaré Netanyahu lors d'un point de presse à Tel Aviv.
« J’ai expliqué cette vérité à nos amis américains et j’ai mis un frein à la tentative de nous contraindre à une réalité qui mettrait en danger l’État d’Israël », a-t-il précisé.
Tout… ou rien !
Les propos de Netanyahou ont le mérite de la clarté. Et justifient, indirectement, le recours à la résistance armée adoptée par les mouvements palestiniens.
C’est surtout l’Autorité palestinienne, issue du processus de paix inachevé d’Oslo, qui se retrouve en porte-à-faux avec et état de fait.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, regarde les colons sionistes grignoter des territoires en Cisjordanie, en chassant leurs légitimes propriétaires palestiniens, sans bouger le petit doigt.
Dans cette guerre de Gaza, que Netanyahou et son gouvernement espèrent voir s’étendre à l’embrasement de tout le Moyen-Orient, en y impliquant les Etats-Unis, contraints et forcés, à travers une guerre contre l’Iran et ses alliés régionaux, les Sionistes jouent, en fin de compte, à quitte ou double.
Soit Israël, les Etats-Unis et ses laquais dans le reste de l’Occident remportent un éventuel conflit élargi à tout le Moyen-Orient, ce dont ils n’ont, de toute évidence, pas les moyens, à moins de vitrifier à l’arme nucléaire toute la région, soit c’est l’existence même d’Israël qui sera remise en question par ses voisins arabes.
Il est nécessaire de garder en considération, pour une meilleure perception globale du sujet, que même les dirigeants Etats arabes qui entretiennent des relations avec Israël ne peuvent se permettre de laisser les sionistes radicaux réaliser leurs ambitions, parmi lesquelles la reconstruction du Temple de Salomon, qui nécessite la démolition de la Mosquée d’Al Aqsa. Leurs opinions publiques ne le leur pardonneraient jamais.
Israël a été fondé par des sionistes laïcs, majoritairement des Ashkénazes. Serait-elle détruite par des sionistes religieux, à forte proportion de Sépharades ?
Le refus d’Israël de la création d’un Etat palestinien réellement souverain, avec restitution des territoires spoliés, c’est, en définitive, le pari risqué du tout ou rien !
C’est surtout l’Autorité palestinienne, issue du processus de paix inachevé d’Oslo, qui se retrouve en porte-à-faux avec et état de fait.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, regarde les colons sionistes grignoter des territoires en Cisjordanie, en chassant leurs légitimes propriétaires palestiniens, sans bouger le petit doigt.
Dans cette guerre de Gaza, que Netanyahou et son gouvernement espèrent voir s’étendre à l’embrasement de tout le Moyen-Orient, en y impliquant les Etats-Unis, contraints et forcés, à travers une guerre contre l’Iran et ses alliés régionaux, les Sionistes jouent, en fin de compte, à quitte ou double.
Soit Israël, les Etats-Unis et ses laquais dans le reste de l’Occident remportent un éventuel conflit élargi à tout le Moyen-Orient, ce dont ils n’ont, de toute évidence, pas les moyens, à moins de vitrifier à l’arme nucléaire toute la région, soit c’est l’existence même d’Israël qui sera remise en question par ses voisins arabes.
Il est nécessaire de garder en considération, pour une meilleure perception globale du sujet, que même les dirigeants Etats arabes qui entretiennent des relations avec Israël ne peuvent se permettre de laisser les sionistes radicaux réaliser leurs ambitions, parmi lesquelles la reconstruction du Temple de Salomon, qui nécessite la démolition de la Mosquée d’Al Aqsa. Leurs opinions publiques ne le leur pardonneraient jamais.
Israël a été fondé par des sionistes laïcs, majoritairement des Ashkénazes. Serait-elle détruite par des sionistes religieux, à forte proportion de Sépharades ?
Le refus d’Israël de la création d’un Etat palestinien réellement souverain, avec restitution des territoires spoliés, c’est, en définitive, le pari risqué du tout ou rien !