Par Katy S. et Andréa B.
La Côte-d’Ivoire pays frère du Maroc depuis maintenant 60 ans, est la première puissance économique de l’Afrique de l’ouest. Le pays a une superficie de 322,463 km 2 avec 28,088,455 habitants majoritairement jeunes (77,3% de la population). Le système éducatif ivoirien comme celui de la majorité des pays africains doit sa structuration au régime hérité de la période coloniale. Cependant l’adoption de ce système semble souffrir de sérieuses failles à en juger par le niveau qui ne cesse de se dégrader d’années en années.
Pourquoi l’école ivoirienne va-t-elle mal ?
Pour commencer, le premier souci apparent de l’école ivoirienne est sa structure. En effet, adoptée depuis la période coloniale, cette structure avait pour seul rôle de former des administrateurs et/ou fonctionnaires dont le parcours conséquent est le primaire, le secondaire et le supérieur n’offrant ainsi aucunes qualifications intermédiaires. Les pensées de l’élève dès son plus jeune âge sont alors tournées vers l’université. Faisant ainsi fi de toute autre possibilité pouvant faire de lui un véritable acteur socio-économique de son pays surtout en faisant ce pourquoi il est réellement doué.
Ensuite, on remarque une mauvaise répartition concernant les infrastructures scolaires sur le territoire national qui sont pour la plupart concentrées dans les zones urbaines au détriment des zones rurales. Les personnes vivant en milieu rural ont difficilement accès à l’éducation et quand bien même cela s’avère possible, bon nombre d’entre eux sont obligés de s’arrêter à mis parcours. D’après le plan sectoriel éducation/formation 2016-2025 seulement 13% des enfants vivant en milieu rural peuvent espérer achever le collège et à peine 5% le lycée à la différence respectivement de 49% et 29% pour les enfants vivant en milieu urbain.
Nous pouvons relever entre autres un effectif insuffisant et un manque de formation des enseignants. Avec une formation inadaptée au marché de l’emploi car trop axée sur la théorie au détriment de la pratique. On peut aussi remarquer une surcharge d’informations sans aucun suivi ou avec un accès difficile car plusieurs n’ont pas les moyens de se l’offrir.
Des mesures déployées par l’Etat, jugées insuffisantes.
Depuis le retour de la stabilité en Côte d’Ivoire, l’Etat s’est engagé dans plusieurs actions stratégiques afin de mettre le système éducatif sur la voie du développement. Il s’agira de réduire les inégalités régionales en milieu éducatif notamment en augmentant le nombre des infrastructures et équipements adéquats. Avec une meilleure répartition quant à l’affectation des enseignants.
En outre, améliorer la qualité de l’éducation en offrant des formations diversifiées et adaptées au contexte national. C’est-à-dire insérer la formation technologique, les formations à vocations agricoles ainsi que la transformation des matières premières compte tenu des potentialités du pays. Aussi intégrer le numérique dans les formations pédagogiques dans le but d’améliorer l’apprentissage. Ce qui reviendra à former les instructeurs à produire et à utiliser les ressources pédagogiques numériques. A cela s’ajoute la promotion de l’entrepreneuriat qui fait partie intégrante des programmes scolaires.
Plusieurs actions ont été menées afin d’accroître la capacité des acteurs du système éducatif sur le civisme, la citoyenneté et la culture démocratique. Ces enseignants ainsi formés seront en mesure de transmettre la connaissance, le savoir être et le savoir-faire aux apprenants. Cette culture de la citoyenneté et du civisme permettra de construire l’élite de demain pour une école de qualité.
Malgré les efforts déployés par l’Etat ivoirien, force est de constater qu’ils demeurent insuffisants pour pallier aux problèmes du système éducatif ivoirien.
Rédigé par Katy S. et Andréa B., Stagiaires Ivoiriennes à la Fondation Tamkine
Pourquoi l’école ivoirienne va-t-elle mal ?
Pour commencer, le premier souci apparent de l’école ivoirienne est sa structure. En effet, adoptée depuis la période coloniale, cette structure avait pour seul rôle de former des administrateurs et/ou fonctionnaires dont le parcours conséquent est le primaire, le secondaire et le supérieur n’offrant ainsi aucunes qualifications intermédiaires. Les pensées de l’élève dès son plus jeune âge sont alors tournées vers l’université. Faisant ainsi fi de toute autre possibilité pouvant faire de lui un véritable acteur socio-économique de son pays surtout en faisant ce pourquoi il est réellement doué.
Ensuite, on remarque une mauvaise répartition concernant les infrastructures scolaires sur le territoire national qui sont pour la plupart concentrées dans les zones urbaines au détriment des zones rurales. Les personnes vivant en milieu rural ont difficilement accès à l’éducation et quand bien même cela s’avère possible, bon nombre d’entre eux sont obligés de s’arrêter à mis parcours. D’après le plan sectoriel éducation/formation 2016-2025 seulement 13% des enfants vivant en milieu rural peuvent espérer achever le collège et à peine 5% le lycée à la différence respectivement de 49% et 29% pour les enfants vivant en milieu urbain.
Nous pouvons relever entre autres un effectif insuffisant et un manque de formation des enseignants. Avec une formation inadaptée au marché de l’emploi car trop axée sur la théorie au détriment de la pratique. On peut aussi remarquer une surcharge d’informations sans aucun suivi ou avec un accès difficile car plusieurs n’ont pas les moyens de se l’offrir.
Des mesures déployées par l’Etat, jugées insuffisantes.
Depuis le retour de la stabilité en Côte d’Ivoire, l’Etat s’est engagé dans plusieurs actions stratégiques afin de mettre le système éducatif sur la voie du développement. Il s’agira de réduire les inégalités régionales en milieu éducatif notamment en augmentant le nombre des infrastructures et équipements adéquats. Avec une meilleure répartition quant à l’affectation des enseignants.
En outre, améliorer la qualité de l’éducation en offrant des formations diversifiées et adaptées au contexte national. C’est-à-dire insérer la formation technologique, les formations à vocations agricoles ainsi que la transformation des matières premières compte tenu des potentialités du pays. Aussi intégrer le numérique dans les formations pédagogiques dans le but d’améliorer l’apprentissage. Ce qui reviendra à former les instructeurs à produire et à utiliser les ressources pédagogiques numériques. A cela s’ajoute la promotion de l’entrepreneuriat qui fait partie intégrante des programmes scolaires.
Plusieurs actions ont été menées afin d’accroître la capacité des acteurs du système éducatif sur le civisme, la citoyenneté et la culture démocratique. Ces enseignants ainsi formés seront en mesure de transmettre la connaissance, le savoir être et le savoir-faire aux apprenants. Cette culture de la citoyenneté et du civisme permettra de construire l’élite de demain pour une école de qualité.
Malgré les efforts déployés par l’Etat ivoirien, force est de constater qu’ils demeurent insuffisants pour pallier aux problèmes du système éducatif ivoirien.
Rédigé par Katy S. et Andréa B., Stagiaires Ivoiriennes à la Fondation Tamkine