Alors que certains parient sur des appareils tels que les exosquelettes et les exomuscles pour aider les personnes à mobilité réduite, les ingénieurs de l’université UC Riverside (UCR) préfèrent miser sur des vêtements robotiques. Souhaitant renforcer l’autonomie des enfants atteints de paralysie cérébrale, ils travaillent sur des manches construites à partir de textiles souples pour faciliter un fonctionnement plus naturel des membres. « Les matériaux durs n’interagissent pas bien avec les humains. Ce que nous recherchons en utilisant des tissus comme le nylon et l’élastique, ce sont essentiellement des vêtements robotiques », a expliqué Jonathan Realmuto, professeur adjoint de génie mécanique à l’URC et chef du projet.
Les chercheurs considèrent en effet que les robots traditionnels sont rigides et peu confortables sur le corps humain. Les manches sur lesquels ils travaillent seront souples, mais elles contiendront des « zones scellées et hermétiques » qui peuvent se gonfler, devenant ainsi temporairement rigides et fournissant la force nécessaire au mouvement. Ils ont aussi choisi d’utiliser des textiles largement disponibles pour s’assurer que le prix des manches soit abordable.
Les chercheurs considèrent en effet que les robots traditionnels sont rigides et peu confortables sur le corps humain. Les manches sur lesquels ils travaillent seront souples, mais elles contiendront des « zones scellées et hermétiques » qui peuvent se gonfler, devenant ainsi temporairement rigides et fournissant la force nécessaire au mouvement. Ils ont aussi choisi d’utiliser des textiles largement disponibles pour s’assurer que le prix des manches soit abordable.
Une technologie pour aider les enfants et les adultes
Dans le cadre de ce projet, d’une durée de quatre ans, les ingénieurs se concentreront sur la construction de ces vêtements robotiques et sur le développement des algorithmes leur apprenant à prédire les mouvements que le porteur souhaite exécuter. « L’un des défis critiques de l’assistance aux mouvements est l’interprétation de l’intention de la personne. Nous voulons un « contrôleur volontaire », afin que le robot se comporte en fonction de ce que l’humain veut faire », a indiqué Jonathan Realmuto. Concrètement, ce « contrôleur volontaire » se sert d’un ensemble de petits capteurs sur les manches afin de détecter de petites tensions générées par les muscles lorsqu’ils se contractent. Ils permettront d’alimenter un algorithme en données de tension. Ce dernier sera entraîné pour en extraire l’intention du porteur.
Ce projet est mené en partenariat avec l’hôpital pour enfants du comté d’Orange, en Californie, dans lequel des prototypes de ces manches robotiques seront testés par les patients d’une clinique pédiatrique des troubles du mouvement. Ils pourraient par exemple les aider à se brosser les dents ou à ouvrir des portes. Des réunions annuelles seront par ailleurs tenues par l’équipe de recherche pour recueillir les commentaires des patients et de leurs familles, ainsi que des ergothérapeutes sur ces dispositifs au fur et à mesure de leur développement. Si le projet est axé sur les enfants, les manches pourraient aussi aider d’autres personnes, comme les patients gériatriques et d’autres adultes ayant des problèmes de mobilité.
Rédigé par Kesso Diallo, repris par la Fondation Tamkine,
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons
Ce projet est mené en partenariat avec l’hôpital pour enfants du comté d’Orange, en Californie, dans lequel des prototypes de ces manches robotiques seront testés par les patients d’une clinique pédiatrique des troubles du mouvement. Ils pourraient par exemple les aider à se brosser les dents ou à ouvrir des portes. Des réunions annuelles seront par ailleurs tenues par l’équipe de recherche pour recueillir les commentaires des patients et de leurs familles, ainsi que des ergothérapeutes sur ces dispositifs au fur et à mesure de leur développement. Si le projet est axé sur les enfants, les manches pourraient aussi aider d’autres personnes, comme les patients gériatriques et d’autres adultes ayant des problèmes de mobilité.
Rédigé par Kesso Diallo, repris par la Fondation Tamkine,
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