Par Jamal HAJJAM
Parler des 25 années de règne de SM Mohammed VI, c’est évoquer une véritable révolution édificatrice dans tous les domaines de l’économique au diplomatique, en passant par le social, l’humanitaire, le religieux et le culturel. Avec un style propre et des stratégies visionnaires ne manquant pas de pragmatisme, Mohammed VI est parvenu à réussir la quadrature du cercle : transformer profondément le Royaume, le mettre sur les rails du développement tous azimuts et l’ancrer dans un modèle de société moderne et ouverte, adaptée aux valeurs du 21ème siècle, sans renier pour autant les valeurs fondatrices de la société.
Durant ses 25 années de règne, Mohammed VI a non seulement su franchir de nouveaux seuils sur la voie du progrès, échafaudant des projets d’envergure, mais a réussi à faire du Maroc un acteur incontournable sur la scène internationale, écouté et respecté. Dans la foulée, Il a magistralement démenti, par l’action et le concret, les prédictions des oiseaux de mauvais augure de la presse occidentale, la française surtout qui, au moment de l’intronisation du Souverain, prédisait à peine en demi-mot, un avenir incertain pour le Maroc.
Début du règne et réformes initiales
Certes, en succédant à son père Hassan II en 1999, le Maroc qui était aux bords de la «crise cardiaque», faisait face à de nombreux défis économiques et sociaux, mais le nouveau roi s’était rapidement attelé à la mise en œuvre de réformes ambitieuses et de mesures courageuses visant à solder un passif humanitaire peu valorisant, à moderniser le pays, à le doter de lois innovantes, à consolider l’unité nationale et l’intégrité territoriale et à améliorer les conditions de vie de la population.
Parmi les premières mesures prises, l’on citera la création de l'Instance Équité et Réconciliation (IER) pour faire la lumière sur les violations des droits de l'Homme pendant ce qu’on avait qualifié d’«années de plomb» (des années 60 aux années 90 du siècle dernier) et faire valoir l’équité et la justice. Cette mesure qui a permis au pays d’évoluer dans la sérénité, a eu un écho retentissant dans le monde et a même pu servir d’exemple pour d’autres pays en quête de réconciliation avec leur passé.
Dans la même lancée, de grands chantiers d'infrastructures (routes, autoroutes, ports, aéroports, transports, mise à niveau urbaine) furent lancés pour dynamiser l'économie, parallèlement à des réformes dans les secteurs de l'éducation, de la santé et de la protection sociale.
Développement économique et social
Grâce à ces réformes, le Maroc a connu une croissance économique soutenue durant les 25 dernières années, avec un PIB par habitant passé de 1 800 dollars en 1999 à plus de 4 000 dollars en 2024. Les investissements étrangers ont afflué, notamment dans les secteurs émergents comme l'automobile, l'aéronautique et les énergies renouvelables.
Pour concrétiser la nouvelle vision économique royale, le Maroc a entrepris d'ambitieuses réformes structurelles. La libéralisation des échanges commerciaux, la réforme du cadre réglementaire des investissements et la modernisation du secteur financier ont notamment permis de créer un environnement plus favorable à l'activité économique. Les efforts du Maroc ont porté leurs fruits en particulier dans des secteurs clés comme l'automobile, l'aéronautique, les énergies renouvelables ou encore le tourisme. Ces filières ont connu une véritable explosion, devenant de véritables moteurs de croissance pour l'économie marocaine.
Sur le plan social, des avancées notables ont été accomplies dont la promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes, avec notamment l'adoption en 2004 du Code de la famille qui s’apprête à connaître une nouvelle réforme que d’aucuns qualifient de révolutionnaire.
L’on note également la réduction significative de la pauvreté et de la précarité, par le biais notamment de l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), l’amélioration de l'accès à l'éducation et à la santé pour tous les Marocains grâce à l’énorme et inédit projet de généralisation de la couverture médicale à toute la population, sans oublier le développement des zones rurales et la lutte contre les inégalités territoriales.
Dans la même logique sociale, le Maroc a mis l'accent sur le désenclavement et le développement des régions les plus reculées. Des programmes d'électrification, d'adduction d'eau potable et de d’assistance ont ainsi été déployés à grande échelle, permettant d'améliorer sensiblement les conditions de vie des populations.
Politique étrangère proactive
Sur le plan international, le règne de Mohammed VI est marqué par une diplomatie volontariste constituant un moteur principal de la politique étrangère du Maroc qui s’érige ainsi comme acteur incontournable de la scène régionale et mondiale.
Avec les pays africains, le règne de Mohammed VI est à marquer d’une pierre blanche, l'Afrique étant devenue une priorité majeure de la diplomatie marocaine. Les tournées historiques du Souverain dans de nombreuses capitales africaines et le retour du Maroc au sein de l'Union Africaine en 2017, après 33 ans d'absence, ont marqué un tournant décisif. Le Maroc a su tisser un réseau de partenariats stratégiques avec de nombreux pays africains multipliant ainsi les initiatives pour promouvoir l'intégration régionale et le développement du continent africain, tout en défendant et en protégeant mieux ses intérêts stratégiques.
Sur la scène moyen-orientale, le Maroc s'est également imposé comme un acteur majeur. Avec une diplomatie de médiation et de facilitation, le royaume a joué un rôle crucial dans la résolution de plusieurs crises régionales, notamment lors de la crise du Golfe en 2017. Cette reconnaissance de son rôle de puissance d'équilibre au Moyen-Orient a renforcé l'influence diplomatique du Maroc dans la région.
Parallèlement, le Maroc a mené une diplomatie économique particulièrement active, devenant un hub économique régional. La signature d'accords de libre-échange, l'attraction des investissements étrangers et la promotion des entreprises marocaines à l'international ont permis au Royaume de se positionner comme une plateforme d'affaires incontournable.
Défis à relever et perspectives d'avenir
N’en déplaise aux détracteurs du Maroc et de son Roi, grâce à l’action du Souverain et à sa vision ambitieuse pour l'avenir, le Maroc semble bien armé pour poursuivre sa trajectoire de développement et de modernisation et pour relever, toujours dans la sérénité et l’engagement, les défis qui se présentent à lui. Particulièrement ceux relatifs à davantage de diversification de l'économie, à la création des emplois, notamment dans les secteurs d'avenir, à la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de manière plus volontariste, à l’approfondissement des réformes politiques et administratives pour plus de transparence et de démocratie et à relever les défis environnementaux et climatiques, en particulier la gestion de l'eau.
Durant ses 25 années de règne, Mohammed VI a non seulement su franchir de nouveaux seuils sur la voie du progrès, échafaudant des projets d’envergure, mais a réussi à faire du Maroc un acteur incontournable sur la scène internationale, écouté et respecté. Dans la foulée, Il a magistralement démenti, par l’action et le concret, les prédictions des oiseaux de mauvais augure de la presse occidentale, la française surtout qui, au moment de l’intronisation du Souverain, prédisait à peine en demi-mot, un avenir incertain pour le Maroc.
Petit exemple parmi d’autres, les propos du quotidien français «Libération» qui, animé par une certaine idéologie et par un anti-marocanisme primaire, titrait : «Né pour régner mais mal préparé, le nouveau roi a rarement été associé à la décision politique». Le journal avait explicité son propos en ces termes : «Le manque d’expérience réelle n’en demeure pas moins l’une des incertitudes majeures d’une succession que certains jurent, ou veulent croire, parfaitement préparée, mais que d’autres prévoient délicate». Et de conclure crûment en se cachant derrière «son entourage» que «Sidi Mohammed n’est absolument pas prêt à exercer les plus hautes fonctions».Eh bien, dès les premières années, voire les premiers mois de son règne, Mohammed VI a montré de quel bois il se chauffe, sans publicité ni tapage. Les mauvaises langues, de l’intérieur comme de l’extérieur, ont fini, chacun selon ses propres rythme et conscience, par se rendre à une évidence : ce roi est un Roi visionnaire, perspicace, bâtisseur, qui maîtrise parfaitement les mécanismes de la géopolitique et qui sait engranger les succès pour son pays et son peuple.
Début du règne et réformes initiales
Certes, en succédant à son père Hassan II en 1999, le Maroc qui était aux bords de la «crise cardiaque», faisait face à de nombreux défis économiques et sociaux, mais le nouveau roi s’était rapidement attelé à la mise en œuvre de réformes ambitieuses et de mesures courageuses visant à solder un passif humanitaire peu valorisant, à moderniser le pays, à le doter de lois innovantes, à consolider l’unité nationale et l’intégrité territoriale et à améliorer les conditions de vie de la population.
Parmi les premières mesures prises, l’on citera la création de l'Instance Équité et Réconciliation (IER) pour faire la lumière sur les violations des droits de l'Homme pendant ce qu’on avait qualifié d’«années de plomb» (des années 60 aux années 90 du siècle dernier) et faire valoir l’équité et la justice. Cette mesure qui a permis au pays d’évoluer dans la sérénité, a eu un écho retentissant dans le monde et a même pu servir d’exemple pour d’autres pays en quête de réconciliation avec leur passé.
Dans la même lancée, de grands chantiers d'infrastructures (routes, autoroutes, ports, aéroports, transports, mise à niveau urbaine) furent lancés pour dynamiser l'économie, parallèlement à des réformes dans les secteurs de l'éducation, de la santé et de la protection sociale.
L'adoption d'une nouvelle constitution en 2011, accordant davantage de pouvoirs au chef du gouvernement et au Parlement, a placé le pays sur la voie du renouveau démocratique.
Développement économique et social
Grâce à ces réformes, le Maroc a connu une croissance économique soutenue durant les 25 dernières années, avec un PIB par habitant passé de 1 800 dollars en 1999 à plus de 4 000 dollars en 2024. Les investissements étrangers ont afflué, notamment dans les secteurs émergents comme l'automobile, l'aéronautique et les énergies renouvelables.
Pour concrétiser la nouvelle vision économique royale, le Maroc a entrepris d'ambitieuses réformes structurelles. La libéralisation des échanges commerciaux, la réforme du cadre réglementaire des investissements et la modernisation du secteur financier ont notamment permis de créer un environnement plus favorable à l'activité économique. Les efforts du Maroc ont porté leurs fruits en particulier dans des secteurs clés comme l'automobile, l'aéronautique, les énergies renouvelables ou encore le tourisme. Ces filières ont connu une véritable explosion, devenant de véritables moteurs de croissance pour l'économie marocaine.
Sur le plan social, des avancées notables ont été accomplies dont la promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes, avec notamment l'adoption en 2004 du Code de la famille qui s’apprête à connaître une nouvelle réforme que d’aucuns qualifient de révolutionnaire.
L’on note également la réduction significative de la pauvreté et de la précarité, par le biais notamment de l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), l’amélioration de l'accès à l'éducation et à la santé pour tous les Marocains grâce à l’énorme et inédit projet de généralisation de la couverture médicale à toute la population, sans oublier le développement des zones rurales et la lutte contre les inégalités territoriales.
Dans la même logique sociale, le Maroc a mis l'accent sur le désenclavement et le développement des régions les plus reculées. Des programmes d'électrification, d'adduction d'eau potable et de d’assistance ont ainsi été déployés à grande échelle, permettant d'améliorer sensiblement les conditions de vie des populations.
Politique étrangère proactive
Sur le plan international, le règne de Mohammed VI est marqué par une diplomatie volontariste constituant un moteur principal de la politique étrangère du Maroc qui s’érige ainsi comme acteur incontournable de la scène régionale et mondiale.
En témoignent la confiance placée en lui pour la résolution de conflits régionaux et internationaux, ainsi que pour l’organisation d’évènements continentaux et internationaux d’envergure, à l’image de la COP 22 et des coupes d’Afrique (2025) et du monde (2030) de football.Le Maroc a pu, avec mesure et pragmatisme, renforcer ses liens avec les Etats Unis d’Amérique et l'Union européenne dont il est devenu un partenaire stratégique majeur. Les accords de libre-échange et de coopération conclus avec ces parties contribuent à approfondir la relation de confiance mutuelle et la coopération multisectorielle.
Avec les pays africains, le règne de Mohammed VI est à marquer d’une pierre blanche, l'Afrique étant devenue une priorité majeure de la diplomatie marocaine. Les tournées historiques du Souverain dans de nombreuses capitales africaines et le retour du Maroc au sein de l'Union Africaine en 2017, après 33 ans d'absence, ont marqué un tournant décisif. Le Maroc a su tisser un réseau de partenariats stratégiques avec de nombreux pays africains multipliant ainsi les initiatives pour promouvoir l'intégration régionale et le développement du continent africain, tout en défendant et en protégeant mieux ses intérêts stratégiques.
Sur la scène moyen-orientale, le Maroc s'est également imposé comme un acteur majeur. Avec une diplomatie de médiation et de facilitation, le royaume a joué un rôle crucial dans la résolution de plusieurs crises régionales, notamment lors de la crise du Golfe en 2017. Cette reconnaissance de son rôle de puissance d'équilibre au Moyen-Orient a renforcé l'influence diplomatique du Maroc dans la région.
Parallèlement, le Maroc a mené une diplomatie économique particulièrement active, devenant un hub économique régional. La signature d'accords de libre-échange, l'attraction des investissements étrangers et la promotion des entreprises marocaines à l'international ont permis au Royaume de se positionner comme une plateforme d'affaires incontournable.
Défis à relever et perspectives d'avenir
N’en déplaise aux détracteurs du Maroc et de son Roi, grâce à l’action du Souverain et à sa vision ambitieuse pour l'avenir, le Maroc semble bien armé pour poursuivre sa trajectoire de développement et de modernisation et pour relever, toujours dans la sérénité et l’engagement, les défis qui se présentent à lui. Particulièrement ceux relatifs à davantage de diversification de l'économie, à la création des emplois, notamment dans les secteurs d'avenir, à la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de manière plus volontariste, à l’approfondissement des réformes politiques et administratives pour plus de transparence et de démocratie et à relever les défis environnementaux et climatiques, en particulier la gestion de l'eau.