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La Réalité oubliée : Le reste du monde à la traîne !
La Chine, l'Europe et les États-Unis, avec environ 95% des ventes mondiales de voitures électriques, se positionnent comme les bastions de cette technologie. Ce n'est pas un hasard si l’Electric Vehicles Initiative (EVI), un forum politique multi-gouvernemental, a pour membres principaux ces régions économiquement puissantes. Leurs politiques sont conçues pour stimuler l'adoption de la mobilité électrique, mais elles reflètent également une réalité économique privilégiée, inaccessible à la majorité mondiale.
En dehors de ces enclaves de prospérité, le tableau est sombre. En Amérique Latine, en Asie (hors Chine) et en Afrique, les véhicules électriques sont plus un symbole de luxe qu'une réalité courante. Des pays comme le Brésil, l'Argentine et le Mexique affichent des taux d’adoption dérisoires, soulignant le gouffre économique et technologique qui sépare ces régions du trio de tête.
IEA, Electric car sales, 2016-2023, IEA, Paris https://www.iea.org/data-and-statistics/charts/electric-car-sales-2016-2023, IEA. Licence: CC BY 4.0
La monopolisation du marché des véhicules électriques par les pays riches pose un dilemme moral et environnemental. D'une part, elle renforce les inégalités économiques et technologiques entre les nations. D'autre part, elle limite gravement l'impact positif potentiel de cette technologie sur l'environnement global, car la majorité de la population mondiale reste dépendante des véhicules à combustion, plus polluants.
Il est impératif que la transition vers la mobilité électrique ne soit pas un privilège des économies avancées, mais un mouvement global. Pour cela, il faut une collaboration internationale et des politiques qui prennent en compte les réalités économiques de chaque pays. Les pays riches doivent jouer un rôle de soutien, non seulement en termes de technologie, mais aussi en facilitant l'accès financier et en aidant à la mise en place d'infrastructures adéquates dans les économies émergentes et en développement. Seule une approche globale et équitable peut garantir le succès de la transition écologique mondiale.
En dehors de ces enclaves de prospérité, le tableau est sombre. En Amérique Latine, en Asie (hors Chine) et en Afrique, les véhicules électriques sont plus un symbole de luxe qu'une réalité courante. Des pays comme le Brésil, l'Argentine et le Mexique affichent des taux d’adoption dérisoires, soulignant le gouffre économique et technologique qui sépare ces régions du trio de tête.
IEA, Electric car sales, 2016-2023, IEA, Paris https://www.iea.org/data-and-statistics/charts/electric-car-sales-2016-2023, IEA. Licence: CC BY 4.0
La monopolisation du marché des véhicules électriques par les pays riches pose un dilemme moral et environnemental. D'une part, elle renforce les inégalités économiques et technologiques entre les nations. D'autre part, elle limite gravement l'impact positif potentiel de cette technologie sur l'environnement global, car la majorité de la population mondiale reste dépendante des véhicules à combustion, plus polluants.
Il est impératif que la transition vers la mobilité électrique ne soit pas un privilège des économies avancées, mais un mouvement global. Pour cela, il faut une collaboration internationale et des politiques qui prennent en compte les réalités économiques de chaque pays. Les pays riches doivent jouer un rôle de soutien, non seulement en termes de technologie, mais aussi en facilitant l'accès financier et en aidant à la mise en place d'infrastructures adéquates dans les économies émergentes et en développement. Seule une approche globale et équitable peut garantir le succès de la transition écologique mondiale.
L'AIVAM Maroc affiche plutôt un chiffre dérsoire du marché :
Par ailleurs, les 500 véhicules hybrides et 500 électriques vendus en 2023 indiquent une percée timide mais prometteuse de ces technologies sur le marché marocain. Bien que ces chiffres soient modestes, surtout en comparaison avec les marchés européens où les ventes de véhicules électriques et hybrides représentent une part beaucoup plus importante du marché, ils témoignent d'un intérêt croissant pour des solutions de mobilité plus durables.
Cette transition vers l'électrique et l'hybride au Maroc se heurte cependant à plusieurs obstacles, notamment le manque d'infrastructures de recharge et le coût élevé de ces véhicules par rapport aux revenus moyens. L'Europe, avec ses politiques environnementales plus strictes et ses initiatives gouvernementales soutenant l'achat de véhicules à faible émission, a réussi à stimuler le marché des véhicules électriques et hybrides. Pour que le Maroc suive cette tendance, des mesures similaires seraient nécessaires.
En conclusion, bien que le marché marocain montre des signes de reprise, la route vers un marché automobile plus diversifié et durable est encore longue et parsemée d'embûches. Il faudra des efforts concertés de la part des acteurs du marché, ainsi que des politiques de soutien du gouvernement, pour rendre l'automobile neuve, notamment les modèles électriques et hybrides, plus accessible et attrayante pour le grand public.
Rebond fragile, avenir prometteur !
Cette transition vers l'électrique et l'hybride au Maroc se heurte cependant à plusieurs obstacles, notamment le manque d'infrastructures de recharge et le coût élevé de ces véhicules par rapport aux revenus moyens. L'Europe, avec ses politiques environnementales plus strictes et ses initiatives gouvernementales soutenant l'achat de véhicules à faible émission, a réussi à stimuler le marché des véhicules électriques et hybrides. Pour que le Maroc suive cette tendance, des mesures similaires seraient nécessaires.
En conclusion, bien que le marché marocain montre des signes de reprise, la route vers un marché automobile plus diversifié et durable est encore longue et parsemée d'embûches. Il faudra des efforts concertés de la part des acteurs du marché, ainsi que des politiques de soutien du gouvernement, pour rendre l'automobile neuve, notamment les modèles électriques et hybrides, plus accessible et attrayante pour le grand public.
Rebond fragile, avenir prometteur !