Une couverture inégale entre les secteurs formels et informels
La question de la retraite au Maroc met en lumière des disparités sociales profondes. Une récente enquête menée par le groupe Sunergia révèle des chiffres alarmants, soulignant l’urgence de réformer un système confronté à des défis structurels majeurs.
Selon l’enquête, 59 % des Marocains bénéficient d’une couverture retraite assurée par leur employeur. Cependant, cette proportion varie significativement selon le secteur d’activité. Dans le secteur informel, un écrasant 86 % des travailleurs sont dépourvus de toute couverture retraite. Cette réalité illustre le manque de protection sociale pour une partie importante de la population active, un problème qui ne fait que s’amplifier face à la précarité croissante de l’emploi.
Les données montrent également que 36 % des Marocains n’ont aucune couverture retraite, une statistique qui met en exergue les failles du système actuel. Cette absence de couverture expose des millions de citoyens à une vieillesse sans sécurité financière, accentuant les inégalités sociales.
Sur le plan de la retraite complémentaire, les chiffres sont tout aussi préoccupants. L’étude révèle que 85 % des Marocains disposant d’une retraite principale n’ont pas souscrit à un plan d’épargne retraite. Pour les rares qui en bénéficient, les cotisations sont majoritairement assurées par l’employeur (10 %), tandis que les cotisations personnelles restent marginales (4 %). Ce faible recours à l’épargne retraite souligne un manque de sensibilisation, mais également des moyens limités pour une grande partie de la population.
Réformer pour une retraite équitable et durable
Ces constats posent une question essentielle : comment bâtir un système de retraite inclusif et durable ? La dépendance excessive des travailleurs à l’employeur ou à l’État révèle une fragilité structurelle. Les solutions doivent inclure une meilleure intégration des travailleurs informels dans le système, des incitations fiscales pour l’épargne personnelle et une sensibilisation accrue sur l’importance de planifier sa retraite.
Alors que le Maroc connaît des mutations économiques et sociales rapides, l’avenir de la retraite reste un enjeu clé. Une réforme ambitieuse et équitable pourrait non seulement réduire les inégalités, mais aussi renforcer la cohésion sociale.
Selon l’enquête, 59 % des Marocains bénéficient d’une couverture retraite assurée par leur employeur. Cependant, cette proportion varie significativement selon le secteur d’activité. Dans le secteur informel, un écrasant 86 % des travailleurs sont dépourvus de toute couverture retraite. Cette réalité illustre le manque de protection sociale pour une partie importante de la population active, un problème qui ne fait que s’amplifier face à la précarité croissante de l’emploi.
Les données montrent également que 36 % des Marocains n’ont aucune couverture retraite, une statistique qui met en exergue les failles du système actuel. Cette absence de couverture expose des millions de citoyens à une vieillesse sans sécurité financière, accentuant les inégalités sociales.
Sur le plan de la retraite complémentaire, les chiffres sont tout aussi préoccupants. L’étude révèle que 85 % des Marocains disposant d’une retraite principale n’ont pas souscrit à un plan d’épargne retraite. Pour les rares qui en bénéficient, les cotisations sont majoritairement assurées par l’employeur (10 %), tandis que les cotisations personnelles restent marginales (4 %). Ce faible recours à l’épargne retraite souligne un manque de sensibilisation, mais également des moyens limités pour une grande partie de la population.
Réformer pour une retraite équitable et durable
Ces constats posent une question essentielle : comment bâtir un système de retraite inclusif et durable ? La dépendance excessive des travailleurs à l’employeur ou à l’État révèle une fragilité structurelle. Les solutions doivent inclure une meilleure intégration des travailleurs informels dans le système, des incitations fiscales pour l’épargne personnelle et une sensibilisation accrue sur l’importance de planifier sa retraite.
Alors que le Maroc connaît des mutations économiques et sociales rapides, l’avenir de la retraite reste un enjeu clé. Une réforme ambitieuse et équitable pourrait non seulement réduire les inégalités, mais aussi renforcer la cohésion sociale.