L’étude a été réalisée entre janvier et mars 2021 auprès de 25 pays du monde, et marque, de par la restitution des données, l’image du Maroc à l’international, plus précisément, son positionnement par rapport à d’autres pays. Elle donne également une idée sur les forces et les insuffisances du Maroc, en termes de réputation.
Si l’étude peut, dans une première lecture, être parfois incompréhensible ou même déroutante, connaissant notre pays, ses valeurs, son mode de vie et ses grandes avancées, il faut noter que les résultats en disent long sur le pays et peuvent l’aider à se relever comme ils peuvent l’écarter (ou l’engouffrer) auprès de l’international. En effet, « la réputation externe d’un pays n’est pas sans conséquence sur la création de valeur au niveau du pays, sur la dynamique des exportations et sur l’attrait des investisseurs et des touristes étrangers ».
La réputation d’un pays est difficilement mesurable, sachant que certaines variables prises en compte dans ce genre d’études, ne sont pas quantifiables, tels le style de vie, histoire et culture, sociétés et marques, institutions politiques et juridiques. D’autres plutôt matériels le sont, tels que l’environnement économique, le potentiel de croissance, les ressources naturelles, les produits de qualité, l’offre touristique et de loisirs, l’investissement étranger, les exportations…
Si l’étude peut, dans une première lecture, être parfois incompréhensible ou même déroutante, connaissant notre pays, ses valeurs, son mode de vie et ses grandes avancées, il faut noter que les résultats en disent long sur le pays et peuvent l’aider à se relever comme ils peuvent l’écarter (ou l’engouffrer) auprès de l’international. En effet, « la réputation externe d’un pays n’est pas sans conséquence sur la création de valeur au niveau du pays, sur la dynamique des exportations et sur l’attrait des investisseurs et des touristes étrangers ».
La réputation d’un pays est difficilement mesurable, sachant que certaines variables prises en compte dans ce genre d’études, ne sont pas quantifiables, tels le style de vie, histoire et culture, sociétés et marques, institutions politiques et juridiques. D’autres plutôt matériels le sont, tels que l’environnement économique, le potentiel de croissance, les ressources naturelles, les produits de qualité, l’offre touristique et de loisirs, l’investissement étranger, les exportations…
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
L’image du Maroc auprès de citoyens issus des pays du G7+la Russie
Le G7 auquel s’ajoute la Russie, représente les 7 économies avancées du monde, à savoir, l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et l'Union européenne. Ce sont aussi les marchés porteurs, en termes d’exportations, d’investissements et de flux touristiques vers le Royaume, d’où leur importance d’ordre économique.
En plus des pays du G7+la Russie, la réputation du Maroc a été aussi évaluée en 2021, auprès de 17 pays développés et/ou émergents qui ne sont autres que : l’Afrique du Sud, l'Australie, le Brésil, la Belgique, le Chili, la Chine, la Corée du Sud, l'Egypte, l’Espagne, l’Inde, l’Israël, le Kenya, le Maroc(réputation interne), le Mexique, le Nigeria, les Pays-Bas, la Suède et la Turquie.
La méthodologie de « mesure » utilisée est la méthode Country RepTrak, courante au niveau des entreprises. Et qui permet aussi de discerner certains comportements dits de soutien, comme le fait de recommander de visiter le pays à « mesurer », y vivre, y étudier, y travailler ou assister à des évènements dans ledit pays.
17 attributs ont été retenus dans cette enquête. Il s’agit de l’Environnement naturel ; Loisirs et distractions ; Style de vie ; Population aimable et sympathique ; Environnement économique ; Environnement institutionnel/politique ; Bien-être social ; Respect international ; Sécurité ; Usage efficace des ressources ; Ethique et transparence ; Qualité de produits et services ; Marques et entreprises reconnues ; Culture, Technologie/innovation ; Population éduquée et de confiance ; Système éducatif.
En plus des pays du G7+la Russie, la réputation du Maroc a été aussi évaluée en 2021, auprès de 17 pays développés et/ou émergents qui ne sont autres que : l’Afrique du Sud, l'Australie, le Brésil, la Belgique, le Chili, la Chine, la Corée du Sud, l'Egypte, l’Espagne, l’Inde, l’Israël, le Kenya, le Maroc(réputation interne), le Mexique, le Nigeria, les Pays-Bas, la Suède et la Turquie.
La méthodologie de « mesure » utilisée est la méthode Country RepTrak, courante au niveau des entreprises. Et qui permet aussi de discerner certains comportements dits de soutien, comme le fait de recommander de visiter le pays à « mesurer », y vivre, y étudier, y travailler ou assister à des évènements dans ledit pays.
17 attributs ont été retenus dans cette enquête. Il s’agit de l’Environnement naturel ; Loisirs et distractions ; Style de vie ; Population aimable et sympathique ; Environnement économique ; Environnement institutionnel/politique ; Bien-être social ; Respect international ; Sécurité ; Usage efficace des ressources ; Ethique et transparence ; Qualité de produits et services ; Marques et entreprises reconnues ; Culture, Technologie/innovation ; Population éduquée et de confiance ; Système éducatif.
Résultats de l’enquête
L’enquête effectuée au Maroc a fait l’objet de presque 700 évaluations de la part de citoyens, hommes et femmes, âgés de 18 à 64 ans, dont 58,3% ont un niveau d’éducation élevé et 38,1% de niveau moyennement élevé(les plus significatifs).
Le Maroc obtient, en 2021, une note de 62 points sur une échelle de 0 à 100, soit, une diminution de 2,1 points par rapport à 2020, une période où il avait gagné 8 places. Il reste quand même à un niveau identique à celui de la réputation moyenne des 72 pays évalués et dans le top 30 des nations ayant la meilleure réputation.
En termes de réputation, le Maroc est équivalent au Chili et à la Hongrie, mieux placé que la Malaisie et dépasse largement la Turquie et l'ensemble des pays arabes et africains. Mais, il est de loin, derrière des pays à forte réputation externe, tels que le Canada, les pays scandinaves, la Suisse ou le Japon.
Les pays qui occupent les dix dernières positions sont l’Irak, l’Iran, le Pakistan, la Chine, la Russie, le Nigéria, l’Arabie Saoudite, le Venezuela, le Bangladesh et l’Algérie.
La réputation du Maroc n’a pas changé en Allemagne, au Canada, au Royaume-Uni (70 points), en Russie et au Japon. Elle a reculé en France, en Italie et aux Etats Unis.
Il y a quelques attributs dont l’amabilité des citoyens marocains qui a permis au pays une meilleure évaluation, auprès de personnes interrogées au Royaume-Uni et en France. D’autres tels que "Environnement naturel"(constitue sa force), "Loisirs et distractions" et "Population aimable et sympathique", ont conforté la renommée du Maroc, en tant que destination touristique privilégiée. Ce qui n’est pas le cas pour le Japon, la Russie et l’Italie.
Le Royaume se démarque, par rapport à la Turquie, pour tout ce qui est "Qualité institutionnelle", "Style de vie" et "Respect international". En gros, la perception du Maroc par les pays du G7+la Russie a connu une amélioration significative pour plusieurs attributs appartenant à la dimension "Niveau de développement", "Technologie/Innovation", "Marques et entreprises reconnues" et "Système éducatif".
Les comportements de soutien
Les comportements de soutien, à l'égard du Maroc, des personnes interrogées dans les pays du G7+la Russie sont en hausse depuis 2019. Les scores du Maroc sont très proches de la moyenne mondiale des 72 pays examinés et les recommandations envers notre pays sont meilleures que pour la Turquie, l’Afrique du Sud ou le Mexique.
La réputation du Maroc dans les 17 pays spécifiques, autres que le G7+la Russie, a enregistré quelques améliorations au niveau de l’Inde, de la Turquie, de la Suède et de l’Australie, mais a accusé du recul auprès de la Chine et de l’Espagne.
Le Maroc obtient, en 2021, une note de 62 points sur une échelle de 0 à 100, soit, une diminution de 2,1 points par rapport à 2020, une période où il avait gagné 8 places. Il reste quand même à un niveau identique à celui de la réputation moyenne des 72 pays évalués et dans le top 30 des nations ayant la meilleure réputation.
En termes de réputation, le Maroc est équivalent au Chili et à la Hongrie, mieux placé que la Malaisie et dépasse largement la Turquie et l'ensemble des pays arabes et africains. Mais, il est de loin, derrière des pays à forte réputation externe, tels que le Canada, les pays scandinaves, la Suisse ou le Japon.
Les pays qui occupent les dix dernières positions sont l’Irak, l’Iran, le Pakistan, la Chine, la Russie, le Nigéria, l’Arabie Saoudite, le Venezuela, le Bangladesh et l’Algérie.
La réputation du Maroc n’a pas changé en Allemagne, au Canada, au Royaume-Uni (70 points), en Russie et au Japon. Elle a reculé en France, en Italie et aux Etats Unis.
Il y a quelques attributs dont l’amabilité des citoyens marocains qui a permis au pays une meilleure évaluation, auprès de personnes interrogées au Royaume-Uni et en France. D’autres tels que "Environnement naturel"(constitue sa force), "Loisirs et distractions" et "Population aimable et sympathique", ont conforté la renommée du Maroc, en tant que destination touristique privilégiée. Ce qui n’est pas le cas pour le Japon, la Russie et l’Italie.
Le Royaume se démarque, par rapport à la Turquie, pour tout ce qui est "Qualité institutionnelle", "Style de vie" et "Respect international". En gros, la perception du Maroc par les pays du G7+la Russie a connu une amélioration significative pour plusieurs attributs appartenant à la dimension "Niveau de développement", "Technologie/Innovation", "Marques et entreprises reconnues" et "Système éducatif".
Les comportements de soutien
Les comportements de soutien, à l'égard du Maroc, des personnes interrogées dans les pays du G7+la Russie sont en hausse depuis 2019. Les scores du Maroc sont très proches de la moyenne mondiale des 72 pays examinés et les recommandations envers notre pays sont meilleures que pour la Turquie, l’Afrique du Sud ou le Mexique.
La réputation du Maroc dans les 17 pays spécifiques, autres que le G7+la Russie, a enregistré quelques améliorations au niveau de l’Inde, de la Turquie, de la Suède et de l’Australie, mais a accusé du recul auprès de la Chine et de l’Espagne.