Placée sous le thème évocateur “L’Afrique, un poème en arabe”, cette rencontre culturelle mettra en lumière la richesse et la diversité des voix poétiques africaines d’expression arabe, tout en soulignant l’importance de la langue arabe comme vecteur de créativité et de dialogue interculturel sur le continent.

Ce forum réunira un panel exceptionnel de poètes venus de divers horizons africains. Parmi eux, Ibrahim Al Faldi du Sénégal, Hamza Al Thaqafi du Nigeria, Fatima Aamoum de Libye, Halima Ismaili et Souad Bazi du Maroc, ainsi qu’Ahmed Mohamed du Mali. Ces artistes, chacun avec sa sensibilité et son univers poétique unique, témoigneront de l’effervescence créative qui caractérise la poésie africaine contemporaine. Ils illustreront également comment la langue arabe, bien que minoritaire dans certains pays africains, s’impose comme un outil puissant pour exprimer des réalités locales et des visions universelles.

Le programme de cette édition sera marqué par deux moments littéraires forts : la présentation et la signature du recueil "Ports de perplexité" du poète sénégalais Mohamed El Amine Jobe, ainsi que celle du recueil "Je traverserai le pont des poèmes" de la poétesse marocaine Souad Bazi. Ces œuvres promettent d’ouvrir une fenêtre sur des imaginaires où se croisent introspection, engagement et célébration de l’identité.

Ce forum s’inscrit dans une continuité, puisque sa première édition avait déjà mis à l’honneur des figures marquantes de la poésie africaine d’expression arabe. À cette occasion, des poètes tels que Mohamed El Amine Jobe, Khadija Essaadi ou encore Souri Ibrahim Traoré avaient partagé leurs créations, témoignant d’un style distinctif et de rythmes singuliers propres à cette tradition littéraire.

Au-delà d’un simple événement culturel, ce rendez-vous illustre un enjeu plus large : celui de valoriser une poésie qui transcende les barrières linguistiques et géographiques. En célébrant les poètes issus de pays africains arabophones comme non arabophones, le forum met en avant une Afrique plurielle où l’arabe devient un point de convergence artistique et identitaire.