Le gouvernement Akhannouch n’est vraiment pas gâté en sa toute première année d’exercice. Non seulement il a hérité de la crise sanitaire, dont il se doit de gérer les conséquences, mais aussi d’une pluviométrie particulièrement avare et d’une tension aggravée avec le voisin de l’Est.
Ce dernier y est allé, en effet, de son grain de sel en coupant le flux de 13,5 milliards de m3 de gaz naturel qui s’écoulait le long du gazoduc Maghreb-Europe, allant d’Algérie vers l’Espagne via le Maroc.
Entré en activité en 1996, le contrat de son exploitation a expiré fin octobre 2021 et Alger a refusé de le reconduire, à titre de « sanction économique » contre le Maroc.
Le gaz naturel représente quelques 11% de la production nationale d’électricité, juste après le charbon (65%). Celui importé auparavant d’Algérie permettait de faire tourner les turbines des centrales de production électrique de Tahaddart et Aïn Beni Mathar.
Il est bien question de continuer à exploiter, dans le sens inverse, la partie du gazoduc Maghreb-Europe située au Maroc et en Espagne, soit quelques 780 kms, pour importer du gaz naturel liquéfié et transformé chez le voisin du Nord.
D’énormes efforts ont été, par ailleurs, déployés pour augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national. Elles représentent déjà 19% de la production nationale d’électricité, 11% en provenance de l’éolien, 4% du solaire et 4% de l’hydraulique.
Mais consommation et production d’électricité sont en augmentation, croissance démographique et développement économique obligent. Et le solde entre énergie électrique importée, en recul de 26,9% en 2021, et celle exportée, en hausse de 51,3% la même année, ne sera plus qu’un souvenir.
En attendant de pouvoir compenser l’importation interrompue du gaz naturel algérien en s’approvisionnant auprès d’un autre fournisseur, il va bien falloir passer par l’impopulaire rationalisation de la consommation, ou plus crûment, le délestage électrique, pour équilibrer l’offre et la demande aux périodes de pointe.
Car l’environnement international est, actuellement, loin d’être favorable. En raison de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui a entraîné la décision de l’Allemagne de ne point exploiter le gazoduc Nord Stream 2 récemment construit, l’offre restante de gaz naturel sur le marché est, de loin, inférieure à la demande des pays européens, ce qui entraîne non seulement un manque de disponibilité mais aussi et surtout une hausse vertigineuse des cours.
En attendant des jours meilleurs, extinction des lumières !
Ce dernier y est allé, en effet, de son grain de sel en coupant le flux de 13,5 milliards de m3 de gaz naturel qui s’écoulait le long du gazoduc Maghreb-Europe, allant d’Algérie vers l’Espagne via le Maroc.
Entré en activité en 1996, le contrat de son exploitation a expiré fin octobre 2021 et Alger a refusé de le reconduire, à titre de « sanction économique » contre le Maroc.
Le gaz naturel représente quelques 11% de la production nationale d’électricité, juste après le charbon (65%). Celui importé auparavant d’Algérie permettait de faire tourner les turbines des centrales de production électrique de Tahaddart et Aïn Beni Mathar.
Il est bien question de continuer à exploiter, dans le sens inverse, la partie du gazoduc Maghreb-Europe située au Maroc et en Espagne, soit quelques 780 kms, pour importer du gaz naturel liquéfié et transformé chez le voisin du Nord.
D’énormes efforts ont été, par ailleurs, déployés pour augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national. Elles représentent déjà 19% de la production nationale d’électricité, 11% en provenance de l’éolien, 4% du solaire et 4% de l’hydraulique.
Mais consommation et production d’électricité sont en augmentation, croissance démographique et développement économique obligent. Et le solde entre énergie électrique importée, en recul de 26,9% en 2021, et celle exportée, en hausse de 51,3% la même année, ne sera plus qu’un souvenir.
En attendant de pouvoir compenser l’importation interrompue du gaz naturel algérien en s’approvisionnant auprès d’un autre fournisseur, il va bien falloir passer par l’impopulaire rationalisation de la consommation, ou plus crûment, le délestage électrique, pour équilibrer l’offre et la demande aux périodes de pointe.
Car l’environnement international est, actuellement, loin d’être favorable. En raison de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui a entraîné la décision de l’Allemagne de ne point exploiter le gazoduc Nord Stream 2 récemment construit, l’offre restante de gaz naturel sur le marché est, de loin, inférieure à la demande des pays européens, ce qui entraîne non seulement un manque de disponibilité mais aussi et surtout une hausse vertigineuse des cours.
En attendant des jours meilleurs, extinction des lumières !