A lire ou à écouter en podcast : (1.13 Mo)
« Si on tarde à mettre en œuvre les réformes et programmes pour relancer l’économie nationale, il ne restera plus beaucoup d’opérateurs, rescapés de l’actuelle crise, pour y prendre part ».
C’est, en substance, le message adressé à un parterre d’hommes d’affaires par le Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, invité par l’Association pour le progrès de la direction (APD).
« Le Maroc prospère, performant et responsable que nous souhaitons nécessite une nouvelle vision », estime Nizar Baraka, qui relève les principaux apports du rapport sur le Nouveau Modèle de Développement (NMD).
D’abord, le besoin rapide de changement, ensuite l’incontournable rétablissement de la confiance des citoyens et des opérateurs, comme constats de départ.
C’est, en substance, le message adressé à un parterre d’hommes d’affaires par le Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, invité par l’Association pour le progrès de la direction (APD).
« Le Maroc prospère, performant et responsable que nous souhaitons nécessite une nouvelle vision », estime Nizar Baraka, qui relève les principaux apports du rapport sur le Nouveau Modèle de Développement (NMD).
D’abord, le besoin rapide de changement, ensuite l’incontournable rétablissement de la confiance des citoyens et des opérateurs, comme constats de départ.
Piètres performances
Le NMD, souligne le SG de l’Istiqlal, a autant fixé un cap à prendre, avec des objectifs chiffrés, qu’une batterie d’indicateurs de performances, en mettant le citoyen au centre de la logique de développement.
La crise sanitaire, provoquée par la pandémie du Covid19, a mis à nue les fragilités du tissu social marocain, avec son lot de précarité et d’inégalités.
Agissant en révélateur, explique Nizar Baraka, la crise du Covid n’a fait qu’amplifier des défaillances déjà existantes.
Les 5% de taux de croissance escomptés cette année, grâce à une bonne pluviométrie, ne permettront même pas d’absorber les 7% de récession enregistrés l’année écoulée.
Sachant que la moyenne mondiale est de 6%, il est évident que le Maroc a sous-performé.
Il faut, toutefois, indiquer que le niveau de croissance du Pib avait déjà reculé, bien avant la crise du Covid, à celui des années 90, passant de 5% à 3,4%.
La crise sanitaire, provoquée par la pandémie du Covid19, a mis à nue les fragilités du tissu social marocain, avec son lot de précarité et d’inégalités.
Agissant en révélateur, explique Nizar Baraka, la crise du Covid n’a fait qu’amplifier des défaillances déjà existantes.
Les 5% de taux de croissance escomptés cette année, grâce à une bonne pluviométrie, ne permettront même pas d’absorber les 7% de récession enregistrés l’année écoulée.
Sachant que la moyenne mondiale est de 6%, il est évident que le Maroc a sous-performé.
Il faut, toutefois, indiquer que le niveau de croissance du Pib avait déjà reculé, bien avant la crise du Covid, à celui des années 90, passant de 5% à 3,4%.
Dégâts sociaux
Même le contenu en emploi de la croissance a, par ailleurs, été littéralement divisé par deux, en une dizaine d’années. Quand un point de croissance permettait de créer 40.000 emplois, il n’en crée plus que 20.000.
Suite à la crise du Covid, les rangs des chômeurs ont été renforcés par 1,5 millions d’individus, dont 80% ont perdu leur emploi. Le taux de chômage est actuellement de 12,8%.
En fait, la situation est encore pire, si l’on tient compte de la baisse de la population active, relève le SG de l’Istiqlal.
Dans un pays ou la population en âge de travailler est en augmentation, il est anormal que la population active diminue, ce qui ne s’explique que par la perte d’espoir de trouver du travail au point de cesser d’en chercher.
Nizar Baraka souligne, avec regret, le risible taux de femmes en âge de travailler participant à la population active, 21%, ce qui veut dire que seule une femme sur cinq travaille ou cherche un emploi.
Alors que le taux de pauvreté était en recul, passant de 15% en 2004 à 4,8% en 2014, il a enregistré une hausse l’amenant à 6,6%. Le Maroc compte un million de pauvres de plus qu’auparavant.
Suite à la crise du Covid, les rangs des chômeurs ont été renforcés par 1,5 millions d’individus, dont 80% ont perdu leur emploi. Le taux de chômage est actuellement de 12,8%.
En fait, la situation est encore pire, si l’on tient compte de la baisse de la population active, relève le SG de l’Istiqlal.
Dans un pays ou la population en âge de travailler est en augmentation, il est anormal que la population active diminue, ce qui ne s’explique que par la perte d’espoir de trouver du travail au point de cesser d’en chercher.
Nizar Baraka souligne, avec regret, le risible taux de femmes en âge de travailler participant à la population active, 21%, ce qui veut dire que seule une femme sur cinq travaille ou cherche un emploi.
Alors que le taux de pauvreté était en recul, passant de 15% en 2004 à 4,8% en 2014, il a enregistré une hausse l’amenant à 6,6%. Le Maroc compte un million de pauvres de plus qu’auparavant.
Mauvaise gouvernance
Les déficits budgétaire et de la balance des paiements se sont aggravés et la dette publique du royaume a également grimpé, atteignant les 92% du Pib.
Sauf que, si les finances publiques semblaient maîtrisés, avant la crise sanitaire, c’était uniquement grâce à des recettes exceptionnelles, rappelle Nizar Baraka.
Outre les dons des pays du Golfe, de 5 milliards de dollars par an, jusqu’en 2018, il y eu aussi les recettes de privatisations et des campagnes de redressement fiscal, qui ont frisé l’acharnement, triplant le volume de telles rentrées.
Avec un rythme de croissance des investissements en baisse et une dégradation du rendement de ces investissements, la crise de confiance qui paralyse l’économie est, donc, quelque part justifiée, explique le SG de l’Istiqlal.
85% des PME marocaines ont moins de 10 employés, elles sont sous-capitalisés, surendettées, les délais de paiement sont longs et les besoins en fonds de roulement, énormes.
Le niveau des créances interentreprises est de 495 milliards de Dhs.
Sauf que, si les finances publiques semblaient maîtrisés, avant la crise sanitaire, c’était uniquement grâce à des recettes exceptionnelles, rappelle Nizar Baraka.
Outre les dons des pays du Golfe, de 5 milliards de dollars par an, jusqu’en 2018, il y eu aussi les recettes de privatisations et des campagnes de redressement fiscal, qui ont frisé l’acharnement, triplant le volume de telles rentrées.
Avec un rythme de croissance des investissements en baisse et une dégradation du rendement de ces investissements, la crise de confiance qui paralyse l’économie est, donc, quelque part justifiée, explique le SG de l’Istiqlal.
85% des PME marocaines ont moins de 10 employés, elles sont sous-capitalisés, surendettées, les délais de paiement sont longs et les besoins en fonds de roulement, énormes.
Le niveau des créances interentreprises est de 495 milliards de Dhs.
Pacte national concerté
Pour Nizar Baraka, les prochains scrutins, qui verront le renouvellement de l’ensemble des institutions élues, doivent être l’occasion d’un sursaut.
Estimant que l’effet politique de la réforme de la constitution est à bout de souffle, le SG de l’Istiqlal appelle à l’impulsion d’une nouvelle dynamique, à travers le Pacte national pour le développement, à la rédaction duquel il espère la participation de toutes les formations partisanes, afin de susciter un réel engagement de tous les citoyens dans sa mise en œuvre.
Estimant que l’effet politique de la réforme de la constitution est à bout de souffle, le SG de l’Istiqlal appelle à l’impulsion d’une nouvelle dynamique, à travers le Pacte national pour le développement, à la rédaction duquel il espère la participation de toutes les formations partisanes, afin de susciter un réel engagement de tous les citoyens dans sa mise en œuvre.