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Par Najib Mikou
Outre les objectifs globaux de création massive d’emplois, de développement territorial équitable, et de priorisation de secteurs porteurs pour notre pays, elle est appelée à être un véritable moteur à libérer les énergies, toutes les énergies, tant qu’elle favorisera et encouragera à tout prix, l’initiative privée.
Elle est également appelée à être l’un des propulseurs privilégiés d’une croissance forte et durable, combien nécessaire pour notre Économie et pour nos aspirations sociales.
Elle est de même, appelée à être l’une des machines inclusives de toutes les potentialités, en ce sens qu’elle appuiera des choix et des voies d’opportunités pour la très petite initiative quelle qu’en soit sa taille.
Elle est enfin, appelée à insuffler la dose inéluctable de transparence, aussi bien en matière de neutralité des Services de l’Etat face aux opérateurs économiques, qu’en matière d’accès aux avantages qu’elle leur apporte. La digitalisation de l’accès à l’information et de son traitement, y contribuera significativement.
Il faut souligner ici que le fait que le gouvernement se soit doté d’un Ministère auprès du Chef du Gouvernement, dédié à “l’Investissement, la Convergence et l’Evaluation des Politiques Publiques”, est en lui-même, un atout important pour la mise en symbiose de l’intervention publique dans ce domaine crucial, ainsi que pour l’atteinte de ces attentes légitimes.
Ceci dit, si tout autorise à croire que la Charte d’Investissement devra assumer tous ses rôles et permettre d’atteindre tous les objectifs économiques fixés, il serait injuste de penser qu’elle puisse le faire à elle seule.
L’acte d’investir est complexe et multidimensionnel, et par conséquent, la Charte d’Investissement devrait être accompagnée d’une façon concomitante :
> d’une Charte fiscale pour assurer stabilité, simplicité et visibilité aux opérateurs économiques, pour favoriser des initiatives novatrices visant à améliorer la compétitivité de nos entreprises, pour soutenir nos exportations face à une compétition internationale inégale, et pour contribuer à la juste redistribution des fruits de la forte croissance visée, entre l’ensemble des compartiments de la société ;
> d’une charte sociale pour permettre le transfert de la juste part du Capital vers le Travail, et pour que l’entreprise soit un cadre de créativité, d’engagement, de formation, d’épanouissement, de cohésion et de compétitivité ;
> d’un système d’accompagnement financier, foncier et d’ingénierie, au profit des opérateurs privés, afin de forcer le succès de toute initiative d’entreprendre et éviter les mortalités importantes et démotivantes d’entreprises, que nous essuyons régulièrement, particulièrement dans les rangs des TPME ;
> et de corps centraux, régionaux et locaux de l'Administration, fortement mobilisés, en tant que véritables soldats économiques au service d'une mise en œuvre optimale de cette Charte.
Elle est également appelée à être l’un des propulseurs privilégiés d’une croissance forte et durable, combien nécessaire pour notre Économie et pour nos aspirations sociales.
Elle est de même, appelée à être l’une des machines inclusives de toutes les potentialités, en ce sens qu’elle appuiera des choix et des voies d’opportunités pour la très petite initiative quelle qu’en soit sa taille.
Elle est enfin, appelée à insuffler la dose inéluctable de transparence, aussi bien en matière de neutralité des Services de l’Etat face aux opérateurs économiques, qu’en matière d’accès aux avantages qu’elle leur apporte. La digitalisation de l’accès à l’information et de son traitement, y contribuera significativement.
Il faut souligner ici que le fait que le gouvernement se soit doté d’un Ministère auprès du Chef du Gouvernement, dédié à “l’Investissement, la Convergence et l’Evaluation des Politiques Publiques”, est en lui-même, un atout important pour la mise en symbiose de l’intervention publique dans ce domaine crucial, ainsi que pour l’atteinte de ces attentes légitimes.
Ceci dit, si tout autorise à croire que la Charte d’Investissement devra assumer tous ses rôles et permettre d’atteindre tous les objectifs économiques fixés, il serait injuste de penser qu’elle puisse le faire à elle seule.
L’acte d’investir est complexe et multidimensionnel, et par conséquent, la Charte d’Investissement devrait être accompagnée d’une façon concomitante :
> d’une Charte fiscale pour assurer stabilité, simplicité et visibilité aux opérateurs économiques, pour favoriser des initiatives novatrices visant à améliorer la compétitivité de nos entreprises, pour soutenir nos exportations face à une compétition internationale inégale, et pour contribuer à la juste redistribution des fruits de la forte croissance visée, entre l’ensemble des compartiments de la société ;
> d’une charte sociale pour permettre le transfert de la juste part du Capital vers le Travail, et pour que l’entreprise soit un cadre de créativité, d’engagement, de formation, d’épanouissement, de cohésion et de compétitivité ;
> d’un système d’accompagnement financier, foncier et d’ingénierie, au profit des opérateurs privés, afin de forcer le succès de toute initiative d’entreprendre et éviter les mortalités importantes et démotivantes d’entreprises, que nous essuyons régulièrement, particulièrement dans les rangs des TPME ;
> et de corps centraux, régionaux et locaux de l'Administration, fortement mobilisés, en tant que véritables soldats économiques au service d'une mise en œuvre optimale de cette Charte.
Notre Administration en a donné la meilleure preuve pendant les deux années tragiques de la pandémie du Covid où elle a forcé le respect et l'admiration par sa compétence, son dévouement et son engagement inlassable.
L’intérêt n’est pas tant la création de dizaines de milliers d’entreprises par an, mais également l’activation de tous les leviers possibles pour les maintenir en vie et les faire grandir notamment, par l’accompagnement ciblé et efficace.
Tout ceci peut être résumé en 3 mots magiques : "climat des affaires".
C’est sur l’efficacité et la performance de notre climat des affaires que la décision d’investir est prise par l’opérateur privé. Car au-delà de tout patriotisme économique nécessaire ou de tout intérêt que nous puissions susciter chez un investisseur étranger, le monde des affaires et de l’entreprise, reste un monde de l’argent et du bénéfice. Et ces propos et intentions ne sont ni négatifs ni encore moins péjoratifs.
Il n’est donc, nul besoin de rappeler ici que la Charte d’Investissement, a été profondément repensée plusieurs années durant, pour que le secteur privé y trouve des autoroutes d’opportunités, les emprunte avec enthousiasme, et assume pleinement le rôle qui doit être le sien dans le domaine économique.
Il est par conséquent, visé que l’on parvienne grâce à la nouvelle Charte d’Investissement, à relever le défi majeur de réconcilier notre choix économique libéral avec notre réalité économique effective.
Il n’est pas admissible, il n’est pas viable, que dans une Économie libérale, l’Etat soit de très loin, l’investisseur principal par rapport au privé.
D’où l’objectif assigné à la nouvelle Charte d’Investissement, à l’horizon 2035, d’inverser les parts de l’Etat et du privé dans l’Investissement global.
La logique préconisée veut que le privé y atteigne 75% alors qu’il oscille aujourd’hui entre 25 et 30%.
C’est à ce titre que le privé est fortement attendu, pour qu’avec l’Etat, ils relèvent ensemble, chacun dans son rôle, les défis de l’industrialisation du pays, de la création d’une forte valeur ajoutée localement, de l’atteinte d’une nécessaire croissance de 6 à 7%, de la création d’emplois massifs et de développement conséquent des exportations.
L’enjeu majeur c’est une Économie nationale véritablement inclusive et un Maroc puissance émergente à l’échelle régionale et internationale.
Tout ceci peut être résumé en 3 mots magiques : "climat des affaires".
C’est sur l’efficacité et la performance de notre climat des affaires que la décision d’investir est prise par l’opérateur privé. Car au-delà de tout patriotisme économique nécessaire ou de tout intérêt que nous puissions susciter chez un investisseur étranger, le monde des affaires et de l’entreprise, reste un monde de l’argent et du bénéfice. Et ces propos et intentions ne sont ni négatifs ni encore moins péjoratifs.
Il n’est donc, nul besoin de rappeler ici que la Charte d’Investissement, a été profondément repensée plusieurs années durant, pour que le secteur privé y trouve des autoroutes d’opportunités, les emprunte avec enthousiasme, et assume pleinement le rôle qui doit être le sien dans le domaine économique.
Il est par conséquent, visé que l’on parvienne grâce à la nouvelle Charte d’Investissement, à relever le défi majeur de réconcilier notre choix économique libéral avec notre réalité économique effective.
Il n’est pas admissible, il n’est pas viable, que dans une Économie libérale, l’Etat soit de très loin, l’investisseur principal par rapport au privé.
D’où l’objectif assigné à la nouvelle Charte d’Investissement, à l’horizon 2035, d’inverser les parts de l’Etat et du privé dans l’Investissement global.
La logique préconisée veut que le privé y atteigne 75% alors qu’il oscille aujourd’hui entre 25 et 30%.
C’est à ce titre que le privé est fortement attendu, pour qu’avec l’Etat, ils relèvent ensemble, chacun dans son rôle, les défis de l’industrialisation du pays, de la création d’une forte valeur ajoutée localement, de l’atteinte d’une nécessaire croissance de 6 à 7%, de la création d’emplois massifs et de développement conséquent des exportations.
L’enjeu majeur c’est une Économie nationale véritablement inclusive et un Maroc puissance émergente à l’échelle régionale et internationale.