Le Prince Reuss Heinrich XIII arrêté par les forces du régime de Berlin
Les 84 millions d’Allemands ont enfin appris la raison pour laquelle ils crèvent de froid cet hiver et peinent à remplir leurs paniers des produits dont ils ont besoin.
De méchants loups à la fourrure « vert de gris », se faisant appeler les « Citoyens du Reich » (Reichbürger), ont honteusement profité de la pandémie du Covid et de la crise sanitaire qui s’en est suivie, en 2021, pour préparer un coup d’Etat en république germanique de la démocratie, dans la pure tradition des putschs manqués d’Adolf Hitler et du Comte Claus Von Stauffenberg.
Le but de ces instigateurs d’un retour à la monarchie en Allemagne, avec le prince Reuss Henri XIII dans le rôle de successeur de l’empereur Guillaume II, était de renverser, manu militari, les gentils démocrates « éveillés » aux fourrures rouges et vertes, ceux là même qui conduisent, actuellement, l’économie allemande droit dans le mur.
Pour faire bonne mesure et rester dans l’air du temps, une ressortissante russe a également et opportunément été identifiée parmi les instigateurs dudit complot.
De méchants loups à la fourrure « vert de gris », se faisant appeler les « Citoyens du Reich » (Reichbürger), ont honteusement profité de la pandémie du Covid et de la crise sanitaire qui s’en est suivie, en 2021, pour préparer un coup d’Etat en république germanique de la démocratie, dans la pure tradition des putschs manqués d’Adolf Hitler et du Comte Claus Von Stauffenberg.
Le but de ces instigateurs d’un retour à la monarchie en Allemagne, avec le prince Reuss Henri XIII dans le rôle de successeur de l’empereur Guillaume II, était de renverser, manu militari, les gentils démocrates « éveillés » aux fourrures rouges et vertes, ceux là même qui conduisent, actuellement, l’économie allemande droit dans le mur.
Pour faire bonne mesure et rester dans l’air du temps, une ressortissante russe a également et opportunément été identifiée parmi les instigateurs dudit complot.
« Vlad le frigorifique »
Cela fait neuf mois que les médias allemands répètent à leurs lecteurs, ad nauseam, que la fin décidée par l’Ue de l’énergie russe bon marché pour l’Allemagne, la désindustrialisation du pays qu’il n’allait pas manquer de s’ensuivre, ainsi que la flambée des prix étaient tous de la faute du terrible président russe Poutine, également dit « Vlad le frigorifique » (ainsi appelé parce qu’il fait trembler ses ennemis de froid).
Les médias allemands n’ont, évidemment, pas trop insisté sur les responsables du sabotage des gazoducs Nord Stream 1 & 2. Ni sur le fait qu’il existe toujours un gazoduc opérationnel, mais, pour d’obscures motivations, sûrement très démocratiques et dans l’intérêt bien compris des Allemands qui voient flamber leurs factures de chauffage et d’électricité, n’est pas utilisé.
Prétendre que les Russes ont explosé des infrastructures dont ils sont en partie propriétaires, alors qu’ils pouvaient tout simplement fermer les robinets et garder intact un argument de négociation, il fallait quant même oser le faire.
Mais de là à prendre les habitants du pays de Leibniz, Kant et autres Einstein pour des imbéciles, les confrères d’outre Rhin ont eu la décence de ne pas trop insister sur le sujet des gazoducs sabotés.
Surtout que le contexte interne, en république germanique de la démocratie, se prête peu aux narratives fantasmagoriques.
Les médias allemands n’ont, évidemment, pas trop insisté sur les responsables du sabotage des gazoducs Nord Stream 1 & 2. Ni sur le fait qu’il existe toujours un gazoduc opérationnel, mais, pour d’obscures motivations, sûrement très démocratiques et dans l’intérêt bien compris des Allemands qui voient flamber leurs factures de chauffage et d’électricité, n’est pas utilisé.
Prétendre que les Russes ont explosé des infrastructures dont ils sont en partie propriétaires, alors qu’ils pouvaient tout simplement fermer les robinets et garder intact un argument de négociation, il fallait quant même oser le faire.
Mais de là à prendre les habitants du pays de Leibniz, Kant et autres Einstein pour des imbéciles, les confrères d’outre Rhin ont eu la décence de ne pas trop insister sur le sujet des gazoducs sabotés.
Surtout que le contexte interne, en république germanique de la démocratie, se prête peu aux narratives fantasmagoriques.
« Éveillés » jusqu’au gel
Le coup d'Etat manqué de 1932... une vielle tradition allemande
Des industriels allemands, tel ceux du secteur de la chimie, sont de plus en plus tentés de délocaliser leurs usines vers un pays aux coûts de l’énergie beaucoup plus cléments… celui de l’Oncle Sam, le principal « allié » (sic !) de la république germanique de la démocratie.
Les travailleurs allemands vont sûrement apprécier ce transfert de leurs emplois vers leurs « camarades » américains, en criant très fort : « Prends ça, Poutine ».
Le complot des fanatiques d’un virtuel 4ème Reich est, donc, vraiment tombé à point pour détourner l’attention de l’opinion publique allemande de ses vils soucis du quotidien.
Qu’importe de crever de froid pour réduire sa facture de chauffage, de supporter des coupures d’électricité comme les plus arriérés des pays du tiers-monde, voir de manquer d’argent liquide si les guichets automatiques devaient se trouver en panne de courant, l’essentiel est que la démocratie « éveillée » soit sauve.
Les travailleurs allemands vont sûrement apprécier ce transfert de leurs emplois vers leurs « camarades » américains, en criant très fort : « Prends ça, Poutine ».
Le complot des fanatiques d’un virtuel 4ème Reich est, donc, vraiment tombé à point pour détourner l’attention de l’opinion publique allemande de ses vils soucis du quotidien.
Qu’importe de crever de froid pour réduire sa facture de chauffage, de supporter des coupures d’électricité comme les plus arriérés des pays du tiers-monde, voir de manquer d’argent liquide si les guichets automatiques devaient se trouver en panne de courant, l’essentiel est que la démocratie « éveillée » soit sauve.
Une vielle tradition de fiasco
La seule chose qui gêne un peu les Allemands auprès de l’opinion publique internationale est que, 70 ans après leur dernière tentative de coup d’Etat, ratée comme il se doit, ils n’ont toujours pas appris comment s’y prendre.
C’est quand même vexant pour l’ego germanique de s’imaginer les présidents putschistes malien, le Colonel Assimi Goïta, et burkinabais, le Capitaine Ibrahim Traoré, en train de se moquer d’un prince de sang germanique, d’une magistrate et ancienne députée au Bundestag et d’un ex-colonel des forces spéciales allemandes pour s'être fait épingler par les forces du régime en place, à Berlin, avant même de tenter de passer à l’action.
A moins, bien sûr, que toute ressemblance de cette narrative avec la réalité ne soit que purement fortuite, simples divagations de dirigeants en panne d’idées en ces terribles temps de grave et profonde crise économique et sociopolitique.
C’est quand même vexant pour l’ego germanique de s’imaginer les présidents putschistes malien, le Colonel Assimi Goïta, et burkinabais, le Capitaine Ibrahim Traoré, en train de se moquer d’un prince de sang germanique, d’une magistrate et ancienne députée au Bundestag et d’un ex-colonel des forces spéciales allemandes pour s'être fait épingler par les forces du régime en place, à Berlin, avant même de tenter de passer à l’action.
A moins, bien sûr, que toute ressemblance de cette narrative avec la réalité ne soit que purement fortuite, simples divagations de dirigeants en panne d’idées en ces terribles temps de grave et profonde crise économique et sociopolitique.