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Par notre chroniqueur judiciaire : Abdallah LAHFARI
Dans un communiqué émanant de la Direction Générale de la Sureté Nationale ( DGSN ), une femme soupçonnée d’avoir tué son mari en 2012 à Martil, a été interpellé, mise en examen et présentée devant le parquet général qui a ordonné son incarcération. Le communiqué indique aussi, que le frère de ladite femme a été lui aussi écroué. Selon les premiers éléments de l’enquête, il doit répondre aux accusations de non dénonciation et de complicité.
Fin Mai 2023, suite à un différend avec sa sœur à propos d’un lot de terrain hérité de leurs parents et situé à Sidi Taibi, banlieue de kènitra, un homme s’est présenté aux autorités policières de la ville de Kènitra pour dénoncer un homicide commis par sa propre sœur en 2012. Bien avant de se mettre en contact avec la préfecture de police, il avait averti sa sœur de son intention de divulguer toute la vérité quitte à se faire condamner pour n’avoir pas signalé le meurtre au moment des faits. Il a raconté aux policiers vouloir libérer sa conscience et qu’il en avait trop souffert pendant toutes ses années en gardant le silence. Par sentiment de culpabilité, l’homme qui se présente en ce 31 Mai 2023 au commissariat de police à Kènitra, décide enfin de parler et de déballer toute la vérité sur un meurtre commis depuis plus de 11 ans. Il accuse alors sa soeur d’avoir tué son mari et jeté son corps dans le puits attenant à leur maison située entre Hay Ouad Lmaleh et Ahkif à Martil.
La police judiciaire contacte leurs homologues de Tétouan et le compte à rebours d’une enquête conduira dans un premier temps les policiers à ladite maison et quelle fut leur surprise !
En effet, des ossements humains ont été trouvés dans le puits. La femme a donc été arrêtée et au cours de son interrogatoire, elle avoue sa culpabilité et accuse son frère de complicité. Les deux protagonistes présentés devant le substitut du procureur général près la Cour d’Appel de Tétouan et reçoivent un billet d’écrou.
Les réseaux sociaux s’intéressent à l’affaire et mettent le paquet. Tenez-vous bien, il en ressort que ladite femme s’était présentée en 2014 à une émission de télévision sur la chaine 2M accompagnée de son fils pour demander aux téléspectateurs de l’aider à retrouver son mari disparu au mois de mars 2012 sans donner aucun signe de vie ni de mort.
Quel culot ! Lancer un avis de recherche afin de masquer son crime et brouiller toutes les pistes qui pouvaient conduire à sa mise en cause. Elle a eu l’audace de lancer un SOS à la recherche de sa victime pour être au-dessus de tout soupçon et éviter de se faire montrer du doigt. Elle a donc imploré les marocains pour bénéficier de leur bonté. Mais, dans le monde de la criminalité on ne joue pas aux échecs avec un bon cœur. C’est une arme à double tranchant qui peut se retourner contre celui qui l’emploie. Et justement, son attitude s’est transformée en arbre qui cachait toute une forêt de soupçons.
Son fils qui l’avait accompagné devant l’écran de télé, a subitement disparu dans des conditions douteuses en 2018. Pour tromper les voisins et son entourage, elle avait raconté que son fils aurait soit disant quitté le territoire national pour immigrer en Europe.
Le 12 Juin courant, les éléments de la police judiciaire retournent une seconde fois à la maison et bingo. Les investigateurs de la Brigade Criminelle ont déterré d’autres ossements au même endroit et tous laissent à croire qu’ils pouvaient être imputés à ceux de son fils. Attention, au moment où nous nous mettons sous presse, les autorités policières de la ville de Tétouan nous informent que l’ensemble des ossements ont été confiés au laboratoire d’analyses scientifique et aucune expertise médicale n’a confirmé pour l’instant l’appartenance des ossements. Aucune information à ce propos n’a été non plus divulguée par le juge chargé de l’instruction judiciaire. Une chose est certaine, de sources bien informées, les deux victimes auraient été empoisonnées par insecticide.
Pas de doute, cette première chronique judiciaire de L’ODJ médias, est une affaire troublante et unique dans son genre. Pour mettre fin aux accusations de son fils qui lui reproche d’être à l’origine de la disparition de son père, elle lui fait subir le même sort. Au cours d’un repas familial, le garçon commence à sentir des douleurs atroces au niveau de l’estomac avec une immense difficulté de respiration. Quelques minutes après, il n’arrive plus à parler, le silence est complet. Plus un mot et c’est la fin tragique d’un jeune homme à la fleur de l’âge. Elle embarque le corps dépourvu de tout signe de vie avec beaucoup d’effort et le jette dans le puits pour rejoindre le cadavre de son père.
Quatre ans après, plus exactement au mois de mars 2022, un autre événement se produit dans la famille. Cette fois-ci, l’une de ses deux filles quitte à son tour le monde des vivant dans des circonstances pas trop claires. Le médecin légiste qui avait examiné vaguement le corps de la défunte, avait rédigé dans son rapport qu’il s’agissait d’une mort naturelle.
Pour des raisons inexplicables, l’autre fille n’avait pas assisté à l’enterrement de sa sœur. En fait, pour plus d’information, cette famille était composée d’un garçon et de deux filles. Bref, la seconde fille ne s’était pas présentée au cimetière pour pleurer son chagrin, pour exprimer son deuil et sa peine. Elle n’était pas venue pour saluer une dernière fois sa seule et unique sœur. Un autre mystère qui n’a pas encore été pris en considération !
Enfin, toutes les questions qui tournent au tour de cette incroyable affaire criminelle, nous interpellent et on se demande avec beaucoup de précautions s’il ne s’agit pas d’une tueuse en série digne des polars de Stephen King.
Affaire à suivre ;;;;;
Fin Mai 2023, suite à un différend avec sa sœur à propos d’un lot de terrain hérité de leurs parents et situé à Sidi Taibi, banlieue de kènitra, un homme s’est présenté aux autorités policières de la ville de Kènitra pour dénoncer un homicide commis par sa propre sœur en 2012. Bien avant de se mettre en contact avec la préfecture de police, il avait averti sa sœur de son intention de divulguer toute la vérité quitte à se faire condamner pour n’avoir pas signalé le meurtre au moment des faits. Il a raconté aux policiers vouloir libérer sa conscience et qu’il en avait trop souffert pendant toutes ses années en gardant le silence. Par sentiment de culpabilité, l’homme qui se présente en ce 31 Mai 2023 au commissariat de police à Kènitra, décide enfin de parler et de déballer toute la vérité sur un meurtre commis depuis plus de 11 ans. Il accuse alors sa soeur d’avoir tué son mari et jeté son corps dans le puits attenant à leur maison située entre Hay Ouad Lmaleh et Ahkif à Martil.
La police judiciaire contacte leurs homologues de Tétouan et le compte à rebours d’une enquête conduira dans un premier temps les policiers à ladite maison et quelle fut leur surprise !
En effet, des ossements humains ont été trouvés dans le puits. La femme a donc été arrêtée et au cours de son interrogatoire, elle avoue sa culpabilité et accuse son frère de complicité. Les deux protagonistes présentés devant le substitut du procureur général près la Cour d’Appel de Tétouan et reçoivent un billet d’écrou.
Les réseaux sociaux s’intéressent à l’affaire et mettent le paquet. Tenez-vous bien, il en ressort que ladite femme s’était présentée en 2014 à une émission de télévision sur la chaine 2M accompagnée de son fils pour demander aux téléspectateurs de l’aider à retrouver son mari disparu au mois de mars 2012 sans donner aucun signe de vie ni de mort.
Quel culot ! Lancer un avis de recherche afin de masquer son crime et brouiller toutes les pistes qui pouvaient conduire à sa mise en cause. Elle a eu l’audace de lancer un SOS à la recherche de sa victime pour être au-dessus de tout soupçon et éviter de se faire montrer du doigt. Elle a donc imploré les marocains pour bénéficier de leur bonté. Mais, dans le monde de la criminalité on ne joue pas aux échecs avec un bon cœur. C’est une arme à double tranchant qui peut se retourner contre celui qui l’emploie. Et justement, son attitude s’est transformée en arbre qui cachait toute une forêt de soupçons.
Son fils qui l’avait accompagné devant l’écran de télé, a subitement disparu dans des conditions douteuses en 2018. Pour tromper les voisins et son entourage, elle avait raconté que son fils aurait soit disant quitté le territoire national pour immigrer en Europe.
Le 12 Juin courant, les éléments de la police judiciaire retournent une seconde fois à la maison et bingo. Les investigateurs de la Brigade Criminelle ont déterré d’autres ossements au même endroit et tous laissent à croire qu’ils pouvaient être imputés à ceux de son fils. Attention, au moment où nous nous mettons sous presse, les autorités policières de la ville de Tétouan nous informent que l’ensemble des ossements ont été confiés au laboratoire d’analyses scientifique et aucune expertise médicale n’a confirmé pour l’instant l’appartenance des ossements. Aucune information à ce propos n’a été non plus divulguée par le juge chargé de l’instruction judiciaire. Une chose est certaine, de sources bien informées, les deux victimes auraient été empoisonnées par insecticide.
Pas de doute, cette première chronique judiciaire de L’ODJ médias, est une affaire troublante et unique dans son genre. Pour mettre fin aux accusations de son fils qui lui reproche d’être à l’origine de la disparition de son père, elle lui fait subir le même sort. Au cours d’un repas familial, le garçon commence à sentir des douleurs atroces au niveau de l’estomac avec une immense difficulté de respiration. Quelques minutes après, il n’arrive plus à parler, le silence est complet. Plus un mot et c’est la fin tragique d’un jeune homme à la fleur de l’âge. Elle embarque le corps dépourvu de tout signe de vie avec beaucoup d’effort et le jette dans le puits pour rejoindre le cadavre de son père.
Quatre ans après, plus exactement au mois de mars 2022, un autre événement se produit dans la famille. Cette fois-ci, l’une de ses deux filles quitte à son tour le monde des vivant dans des circonstances pas trop claires. Le médecin légiste qui avait examiné vaguement le corps de la défunte, avait rédigé dans son rapport qu’il s’agissait d’une mort naturelle.
Pour des raisons inexplicables, l’autre fille n’avait pas assisté à l’enterrement de sa sœur. En fait, pour plus d’information, cette famille était composée d’un garçon et de deux filles. Bref, la seconde fille ne s’était pas présentée au cimetière pour pleurer son chagrin, pour exprimer son deuil et sa peine. Elle n’était pas venue pour saluer une dernière fois sa seule et unique sœur. Un autre mystère qui n’a pas encore été pris en considération !
Enfin, toutes les questions qui tournent au tour de cette incroyable affaire criminelle, nous interpellent et on se demande avec beaucoup de précautions s’il ne s’agit pas d’une tueuse en série digne des polars de Stephen King.
Affaire à suivre ;;;;;