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Le débat entre les deux candidats aux élections présidentielles américaines, le sortant, Joe Biden, et son prédécesseur et probable successeur, Donald Trump, dans la nuit du 27 au 28 juin, avait quelque chose de terrifiant.
Il est, d’abord, cruel d’imposer à l’octogénaire et actuel président des Etats-Unis de se donner en spectacle de la sorte, étalant sa sénilité au grand jour.
Rien n’obligeait Biden à affronter son vif et populiste adversaire, Trump, à quatre mois du scrutin. De toute évidence, le parti démocrate se cherche une solution de rechange et prépare sa base électorale au changement de la tête d’affiche.
La planète entière a eu, cependant, l’occasion de se demander qui tient réellement le gouvernail à Washington. De toute évidence, l’actuel occupant du bureau ovale, à la Maison blanche, n’a pas la santé pour guider la destinée de la première puissance mondiale.
La question s’impose sachant que deux importants alliés des Etats-Unis, tous les deux en guerre, l’Ukraine et Israël, sont dirigés par des jusqu’au-boutistes, Zelensky et Netanyahou.
Aucun des deux dirigeants n’est prêt à admettre que son pays ne peut remporter le conflit armé dans lequel il est engagé et chacun tente de résoudre cet embarras politique en cherchant à étendre le conflit et y entraîner de nouveaux acteurs.
Quitte à provoquer, dans les deux cas, une déflagration nucléaire.
Zelensky n’a plus rien à perdre. Son mandat a pris fin, il y a deux mois. Il sait sa carrière politique terminée. Mener des frappes suffisamment sanglantes en territoire russe, pour susciter une violente réaction émotionnelle de Moscou, est la seule carte à jouer afin d’inciter les pays européens à s’impliquer plus directement dans le conflit.
Dans cette même Europe, les partis d’extrême droite ont le vent en poupe. Si ces courants politiques ne semblent pas avoir totalement cédé à la russophobie sévissant sur le vieux continent, leur islamophobie en fait, par contre, des alliés idéals pour Netanyahou.
Ce dernier, différemment de Zelensky, a beaucoup à perdre à se faire évincer du pouvoir. Il risque d’aller en prison pour corruption. Vieux renard politique, il sait, également, pouvoir surfer sur la vague de psychopathologie collective qui s’est emparée de la société israélienne.
Faute de résultats probants contre le Hamas, dans la bande de Gaza, Netanyahou salive à l’idée d’entamer une guerre contre le Hezbollah libanais qu’il sait, pourtant, très bien ne pas pouvoir gagner.
Pousser les Etats-Unis à intervenir contre le Hezbollah pour sauver Israël, une escalade qui finirait par un affrontement direct avec l’Iran, tel est le dangereux calcul de Netanyahou.
La Russie et la Chine ne vont, évidemment, pas rester les bras croisés en regardant leur allié stratégique au Moyen Orient et nouveau partenaire au sein de Brics se faire ratatiner.
Lequel de Biden ou de Trump vous sembles le plus apte à garder la bride serrée à Zelensky et Netanyahou afin d’éviter à l’humanité un hiver nucléaire ?
En fait, aucun des deux n’inspire suffisamment confiance à ce sujet, et c’est là le drame.
Il est, d’abord, cruel d’imposer à l’octogénaire et actuel président des Etats-Unis de se donner en spectacle de la sorte, étalant sa sénilité au grand jour.
Rien n’obligeait Biden à affronter son vif et populiste adversaire, Trump, à quatre mois du scrutin. De toute évidence, le parti démocrate se cherche une solution de rechange et prépare sa base électorale au changement de la tête d’affiche.
La planète entière a eu, cependant, l’occasion de se demander qui tient réellement le gouvernail à Washington. De toute évidence, l’actuel occupant du bureau ovale, à la Maison blanche, n’a pas la santé pour guider la destinée de la première puissance mondiale.
La question s’impose sachant que deux importants alliés des Etats-Unis, tous les deux en guerre, l’Ukraine et Israël, sont dirigés par des jusqu’au-boutistes, Zelensky et Netanyahou.
Aucun des deux dirigeants n’est prêt à admettre que son pays ne peut remporter le conflit armé dans lequel il est engagé et chacun tente de résoudre cet embarras politique en cherchant à étendre le conflit et y entraîner de nouveaux acteurs.
Quitte à provoquer, dans les deux cas, une déflagration nucléaire.
Zelensky n’a plus rien à perdre. Son mandat a pris fin, il y a deux mois. Il sait sa carrière politique terminée. Mener des frappes suffisamment sanglantes en territoire russe, pour susciter une violente réaction émotionnelle de Moscou, est la seule carte à jouer afin d’inciter les pays européens à s’impliquer plus directement dans le conflit.
Dans cette même Europe, les partis d’extrême droite ont le vent en poupe. Si ces courants politiques ne semblent pas avoir totalement cédé à la russophobie sévissant sur le vieux continent, leur islamophobie en fait, par contre, des alliés idéals pour Netanyahou.
Ce dernier, différemment de Zelensky, a beaucoup à perdre à se faire évincer du pouvoir. Il risque d’aller en prison pour corruption. Vieux renard politique, il sait, également, pouvoir surfer sur la vague de psychopathologie collective qui s’est emparée de la société israélienne.
Faute de résultats probants contre le Hamas, dans la bande de Gaza, Netanyahou salive à l’idée d’entamer une guerre contre le Hezbollah libanais qu’il sait, pourtant, très bien ne pas pouvoir gagner.
Pousser les Etats-Unis à intervenir contre le Hezbollah pour sauver Israël, une escalade qui finirait par un affrontement direct avec l’Iran, tel est le dangereux calcul de Netanyahou.
La Russie et la Chine ne vont, évidemment, pas rester les bras croisés en regardant leur allié stratégique au Moyen Orient et nouveau partenaire au sein de Brics se faire ratatiner.
Lequel de Biden ou de Trump vous sembles le plus apte à garder la bride serrée à Zelensky et Netanyahou afin d’éviter à l’humanité un hiver nucléaire ?
En fait, aucun des deux n’inspire suffisamment confiance à ce sujet, et c’est là le drame.