L’holocène, c’est fini ?
L'anthropocène est un concept scientifique et géologique qui définit une nouvelle ère géologique marquée par l'impact significatif des activités humaines sur les systèmes terrestres, succédant à l'Holocène. Il met en évidence la manière dont les actions de l'espèce humaine influencent de manière majeure la biosphère, l'atmosphère, les océans et même la géologie de la Terre.
Le terme "anthropocène" dérive des mots grecs "anthropos", signifiant "homme", et "kainos", signifiant "nouveau". Il a été proposé pour la première fois en 2000 par le chimiste atmosphérique Paul Crutzen et le biologiste Eugene Stoermer. Ils ont suggéré que l'Holocène, l'ère géologique précédente qui a commencé il y a environ 11 700 ans à la fin de la dernière période glaciaire, avait cédé la place à une nouvelle époque dominée par l'influence humaine.
L'anthropocène repose sur l'idée que les activités humaines ont provoqué des modifications significatives à l'échelle mondiale des processus géologiques et écologiques. Par exemple, les émissions massives de gaz à effet de serre provenant de la combustion des combustibles fossiles ont entraîné le réchauffement climatique et des changements climatiques rapides.
Le terme "anthropocène" dérive des mots grecs "anthropos", signifiant "homme", et "kainos", signifiant "nouveau". Il a été proposé pour la première fois en 2000 par le chimiste atmosphérique Paul Crutzen et le biologiste Eugene Stoermer. Ils ont suggéré que l'Holocène, l'ère géologique précédente qui a commencé il y a environ 11 700 ans à la fin de la dernière période glaciaire, avait cédé la place à une nouvelle époque dominée par l'influence humaine.
L'anthropocène repose sur l'idée que les activités humaines ont provoqué des modifications significatives à l'échelle mondiale des processus géologiques et écologiques. Par exemple, les émissions massives de gaz à effet de serre provenant de la combustion des combustibles fossiles ont entraîné le réchauffement climatique et des changements climatiques rapides.
Selon le magazine Sciences et Avenir, dans l'Anthropocène, l'impact de l'humanité sur l'environnement planétaire est devenu si étendu et intense qu'il rivalise avec certaines forces naturelles majeures.
Les origines et facteurs clés
L'émergence de l'Anthropocène est le résultat de diverses origines et facteurs interconnectés. La croissance démographique rapide et l'urbanisation ont engendré une demande croissante en ressources naturelles, en énergie et en terres, entraînant la transformation des écosystèmes naturels en zones urbaines et la perte de biodiversité.
La révolution industrielle a joué un rôle clé en stimulant l'utilisation généralisée des fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Cette combustion massive a entraîné d'importantes émissions de gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement climatique et à des changements climatiques rapides.
L'expansion de l'agriculture intensive, marquée par l'utilisation de pesticides, d'engrais chimiques et de monocultures à grande échelle, a eu des conséquences néfastes sur la biodiversité, les sols et la qualité de l'eau.
L'exploitation intensive des ressources naturelles, notamment les minéraux, les métaux et les combustibles fossiles, a provoqué la déforestation, la modification des paysages et la pollution environnementale.
La mondialisation économique a accentué la consommation de masse et le commerce international, entraînant une exploitation accrue des ressources naturelles à l'échelle mondiale. Cela a eu des répercussions environnementales étendues, notamment la pollution des océans par les plastiques et la surexploitation des espèces marines.
Il est essentiel de comprendre que ces facteurs ne sont pas isolés, mais interagissent de manière complexe et se renforcent mutuellement.
La révolution industrielle a joué un rôle clé en stimulant l'utilisation généralisée des fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Cette combustion massive a entraîné d'importantes émissions de gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement climatique et à des changements climatiques rapides.
L'expansion de l'agriculture intensive, marquée par l'utilisation de pesticides, d'engrais chimiques et de monocultures à grande échelle, a eu des conséquences néfastes sur la biodiversité, les sols et la qualité de l'eau.
L'exploitation intensive des ressources naturelles, notamment les minéraux, les métaux et les combustibles fossiles, a provoqué la déforestation, la modification des paysages et la pollution environnementale.
La mondialisation économique a accentué la consommation de masse et le commerce international, entraînant une exploitation accrue des ressources naturelles à l'échelle mondiale. Cela a eu des répercussions environnementales étendues, notamment la pollution des océans par les plastiques et la surexploitation des espèces marines.
Il est essentiel de comprendre que ces facteurs ne sont pas isolés, mais interagissent de manière complexe et se renforcent mutuellement.
Le débat captive l’attention
Le débat sur la transition d'une époque géologique à une autre reste vif. L'Union internationale des sciences géologiques (IUGS), seule autorité habilitée à décider de l'entrée dans une nouvelle période, adopte une position prudente. Selon Stanley Finney, géologue et secrétaire général de l'IUGS, il existe des critères précis à respecter pour qu'une subdivision de l'échelle des temps géologiques soit acceptée et examinée en vue d'une ratification éventuelle. Cependant, l'époque géologique la plus courte actuellement reconnue s'étend sur 65 millions d'années, ce qui est très différent de l'échelle de durée de l'Anthropocène.
Bien que l'influence de l'humanité sur la planète soit reconnue par certains, l'idée d'introduire une nouvelle époque géologique basée sur cette influence soulève des interrogations. Est-ce qu'un événement planétaire et durable est suffisant pour justifier un changement d'époque ? Cette question est soulevée par Stanley Finney.
En revanche, Jan Zalasiewicz, président du groupe de travail chargé de prouver le passage à l'Anthropocène, affirme que les preuves caractérisant cette nouvelle période sont accablantes. Selon lui, l'Anthropocène est clairement défini par l'empreinte indéniable de l'activité humaine sur la Terre.
Bien que l'influence de l'humanité sur la planète soit reconnue par certains, l'idée d'introduire une nouvelle époque géologique basée sur cette influence soulève des interrogations. Est-ce qu'un événement planétaire et durable est suffisant pour justifier un changement d'époque ? Cette question est soulevée par Stanley Finney.
En revanche, Jan Zalasiewicz, président du groupe de travail chargé de prouver le passage à l'Anthropocène, affirme que les preuves caractérisant cette nouvelle période sont accablantes. Selon lui, l'Anthropocène est clairement défini par l'empreinte indéniable de l'activité humaine sur la Terre.
Le lac Crawford, site de référence
Le lac canadien a été choisi comme l'incarnation physique de l'Anthropocène par un groupe de travail composé de géologues qui travaillent depuis 2009 à rassembler les preuves du passage vers une nouvelle époque géologique. Parmi les sites finalistes figuraient une baie au Japon, les sédiments d'un cratère en Chine, les traces dans une carotte glaciaire et les récifs coralliens. Cependant, ce sont les sédiments exceptionnellement stables du lac Crawford qui ont été sélectionnés, car les eaux en profondeur et en surface ne se mélangent pas.
Selon Francine McCarthy, professeure canadienne, lors d'une conférence de presse en ligne relayée par l'AFP, ces sédiments reflètent le point de basculement dans l'histoire de la Terre, marquant l'arrêt du fonctionnement du système terrestre tel qu'il l'avait fait pendant 11 700 ans.
Ce site regroupe, également, divers indicateurs de l'activité humaine, tels que la présence de plutonium, et il est remarquablement préservé des mouvements tectoniques et sédimentaires. De plus, il est facilement accessible aux chercheurs.
Selon Francine McCarthy, professeure canadienne, lors d'une conférence de presse en ligne relayée par l'AFP, ces sédiments reflètent le point de basculement dans l'histoire de la Terre, marquant l'arrêt du fonctionnement du système terrestre tel qu'il l'avait fait pendant 11 700 ans.
Ce site regroupe, également, divers indicateurs de l'activité humaine, tels que la présence de plutonium, et il est remarquablement préservé des mouvements tectoniques et sédimentaires. De plus, il est facilement accessible aux chercheurs.
Pourquoi l’officialisation de cette nouvelle époque géologique est-elle si difficile ?
L'officialisation de la nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, rencontre de nombreuses difficultés qui rendent son processus complexe et controversé. L'une des principales raisons réside dans les critères stricts établis par l'Union internationale des sciences géologiques (IUGS) pour définir une nouvelle subdivision de l'échelle des temps géologiques. Ces critères exigent des preuves solides et une conformité rigoureuse avant que le dossier puisse être soumis à un examen approfondi et une éventuelle ratification.
De plus, la temporalité de l'Anthropocène pose un défi particulier. Contrairement aux époques géologiques traditionnelles qui s'étendent sur des millions d'années, l'Anthropocène est une époque relativement récente à l'échelle géologique. Cela rend difficile l'identification précise de son début et la définition de ses limites temporelles.
Le débat scientifique entourant l'Anthropocène contribue également à sa complexité. Bien que de nombreux scientifiques soutiennent son existence en tant qu'époque géologique distincte, certains remettent en question son statut, faisant valoir que les changements actuels sont une continuation de l'Holocène plutôt qu'une nouvelle époque géologique.
De plus, la temporalité de l'Anthropocène pose un défi particulier. Contrairement aux époques géologiques traditionnelles qui s'étendent sur des millions d'années, l'Anthropocène est une époque relativement récente à l'échelle géologique. Cela rend difficile l'identification précise de son début et la définition de ses limites temporelles.
Le débat scientifique entourant l'Anthropocène contribue également à sa complexité. Bien que de nombreux scientifiques soutiennent son existence en tant qu'époque géologique distincte, certains remettent en question son statut, faisant valoir que les changements actuels sont une continuation de l'Holocène plutôt qu'une nouvelle époque géologique.
Quelles sont les répercussions de cette découverte sur la communauté scientifique mondiale ?
La reconnaissance de l'Anthropocène en tant que nouvelle époque géologique mettrait en lumière notre influence globale sur la planète. Au sein de la communauté scientifique, cela soulignerait que nos activités laissent une empreinte identifiable dans les matériaux terrestres récents, se répandant des pôles aux tropiques. De plus, cela témoignerait de l'ampleur de notre impact mondial, suffisamment significatif pour altérer la composition géologique de la Terre à l'échelle mondiale, tant dans le présent que dans le futur.
Rokia Dhibat
Rokia Dhibat