Les résultats de seconde phase de l’enquête nationale sur la migration forcée réalisée par le Haut Commissariat au Plan (HCP), entamée en 2018-2019, sont instructifs à plus d’un titre sur l’image que se font les immigrés du Maroc en tant que pays d’accueil.
Sur le plan méthodologique, sur les l’échantillon de 3.000 immigrés objet de l’enquête, 2.200 sont soit en situation régulière, soit des clandestins, les autres étant des demandeurs d’asile.
Les données ont été collectées au cours du premier trimestre 2021.
Trois migrants sur cinq sont des hommes, huit sur dix âgés de 15 à 44 ans, la moitié est célibataire et plus du quart a atteint un niveau d’instruction supérieur.
Un sur sept a reçu une formation professionnelle au Maroc même.
Sur le plan méthodologique, sur les l’échantillon de 3.000 immigrés objet de l’enquête, 2.200 sont soit en situation régulière, soit des clandestins, les autres étant des demandeurs d’asile.
Les données ont été collectées au cours du premier trimestre 2021.
Trois migrants sur cinq sont des hommes, huit sur dix âgés de 15 à 44 ans, la moitié est célibataire et plus du quart a atteint un niveau d’instruction supérieur.
Un sur sept a reçu une formation professionnelle au Maroc même.
La moitié travaille
Six immigrés sur dix sont venus directement au Maroc, en quittant leur pays d’origine, neuf sur dix se sont installés dans le royaume au cours des dernières années.
La moitié des immigrés réguliers et clandestins, ces derniers représentant le tiers de cette catégorie, sont originaires d’Afrique de l’ouest, plus de la moitié des réfugiés proviennent de Syrie.
Un immigré sur cinq est venu au Maroc pour s’y sentir en sécurité et un autre cinquième pour y trouver un meilleur niveau de vie.
Ces immigrés semblent plutôt bien se débrouiller dans leur pays d’accueil, puisque la moitié presque est arrivée à trouver emploi, six sur dix à titre permanent. Quatre sur dix sont même des salariés.
Plus leur niveau d’instruction est élevé, plus ils ont de facilité à s’insérer sur le marché de l’emploi. Trois immigrés actifs occupés sur quatre gagnent leur vie dans le secteur tertiaire, commerce et services.
La moitié des immigrés réguliers et clandestins, ces derniers représentant le tiers de cette catégorie, sont originaires d’Afrique de l’ouest, plus de la moitié des réfugiés proviennent de Syrie.
Un immigré sur cinq est venu au Maroc pour s’y sentir en sécurité et un autre cinquième pour y trouver un meilleur niveau de vie.
Ces immigrés semblent plutôt bien se débrouiller dans leur pays d’accueil, puisque la moitié presque est arrivée à trouver emploi, six sur dix à titre permanent. Quatre sur dix sont même des salariés.
Plus leur niveau d’instruction est élevé, plus ils ont de facilité à s’insérer sur le marché de l’emploi. Trois immigrés actifs occupés sur quatre gagnent leur vie dans le secteur tertiaire, commerce et services.
La ‘darija’, clé de l’intégration
Il est toutefois étrange de constater que seul un actif immigré sur trois arrive à couvrir ses besoins des revenus de ses activités. Les autres vivent soit des aides diverses qui leur sont versés, soit de la mendicité.
Il faut souligner que seul un immigré sur cinq a appris la darija, ce qui pose la question de leur intégration dans le tissu social marocain.
Les perceptions que se font ces immigrés réguliers, clandestins ou demandeurs d’asile, de leur présence au Maroc a sûrement un impact sur celles que se font leurs compatriotes dans leurs pays d’origine.
Il semble, toutefois, nécessaire de déployer des efforts ciblés afin de mieux initier ses immigrés à la culture marocaine dans le but de faciliter l’intégration de ceux pour qui le Maroc n’est pas seulement un pays de transit.
Il faut souligner que seul un immigré sur cinq a appris la darija, ce qui pose la question de leur intégration dans le tissu social marocain.
Les perceptions que se font ces immigrés réguliers, clandestins ou demandeurs d’asile, de leur présence au Maroc a sûrement un impact sur celles que se font leurs compatriotes dans leurs pays d’origine.
Il semble, toutefois, nécessaire de déployer des efforts ciblés afin de mieux initier ses immigrés à la culture marocaine dans le but de faciliter l’intégration de ceux pour qui le Maroc n’est pas seulement un pays de transit.