A écouter en podcast :
Au niveau de l’administration, plusieurs services e-gov ont été développés mais, au-delà des services des impôts et de la CNSS, l’impact réel sur le citoyen n’est pas aussi significatif que nous l’aurions espéré. Le passage de la machine à écrire à l’ordinateur a été fait en 20 ans, mais nous ne pouvons tolérer le même délai pour le passage au tout digital. Si nous souhaitons que nos enfants restent au Maroc ou reviennent après leurs études supérieures, nous devons leur préparer un système transparent et un environnement prometteur. Nous devons amorcer la disruption, et nous avons la possibilité de l’amorcer grâce au Digital.
C’est le moment d’ouvrir le débat pour amorcer le lendemain de cette crise et proposer une feuille de route et un plan d’action qui touchera l’ensemble des services rendus au citoyen. Grâce au digital, nous n’allons pas perdre des emplois mais nous allons en créer, nos entreprises pourront dépasser leurs difficultés et pourront même s’imposer sur l’échiquier régional et international. Notre système de santé pourra être plus performant avec les robots et la télémédecine, et nos écoles publiques pourront redevenir la référence en matière d’enseignement.
Rédigé par Mohammed Chakib RIFI le dimanche 31 mai 2020 sur www.lopinion.ma