Par Dr Samir Belahsen
« La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. »
Abraham Lincoln
« La démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu'au plus fort. »
Gandhi
Abraham Lincoln
« La démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu'au plus fort. »
Gandhi
Les rectifications des lois électorales sont rentrées dans le circuit législatif. Six textes sont dans le package.
Des discussions préparatoires ont eu lieu entre les partis politiques et le ministère de l’intérieur puis avec le chef du gouvernement.
Certains accords ont été trouvés mais beaucoup de désaccords subsistent. Les désaccords vont être traités par les deux chambres.
Pour le principe, tant mieux, le débat démocratique doit se passer au sein du parlement.
Mais pendant ce temps-là, les partis politiques ont commencé leurs travaux préparatoires : réunions multiples, tractations, recherches de candidats, importations de candidats, militants déçus … la gymnastique habituelle.
Il parait que certains candidats ont commencé leurs préparations –recrutements avant de décider pour quel parti ils allaient être candidats. Beaucoup de choses se racontent sur les réseaux sociaux, je ne peux ici qu’alerter :
Il y a des odeurs d’argent déjà avant la campagne, ces odeurs sont si fortes qu’il y aurait un risque qu’elles décrédibilisent tous les efforts fournis par les uns et les autres.
C’est vrai que l’argent « facilement » acquis est plus facilement dépensé mais l’effet de discrédit sur l’opération électorale est le même.
Les lois électorales ont évolué avec l’expérience, mais l’argent c’est la tare de notre système électoral devant laquelle on n’a pas beaucoup fait. Je ne pense pas qu’il faille changer les textes législatifs ou réglementaires pour freiner ce fléau.
Je ne crois pas que les partis Marocains vont lutter contre leurs candidats qui en usent et en abusent. Ils n’en ont ni les moyens ni la volonté. A la recherche d’un maximum de députés, on devient moins regardant sur ces pratiques, on en devient politiquement complice. On se trouve des excuses Machiavéliques du genre :
C’est une pratique générale Sinon il ira ailleurs et il passera De toute façon nos militants n’ont aucune chance… Parfois, cette complicité devient active, on recherche les candidats prêts à débourser…Je crois que c’est une question de volonté politique souveraine, au-delà des services du ministère de l’intérieur qui peuvent beaucoup apporter à la lutte contre l’usage de l’argent, il y a la cour des comptes qui devrait dès maintenant s’intéresser à cette pandémie.
Mais en définitive, il n’y a que le peuple qui choisira en :
S’inscrivant sur les listes électorales en masse En allant voter En dénonçant et en condamnant ces pratiques d’un autre âge.
Si la démocratie c’est d’abord de l’espoir, la démocratie de l'argent n’est qu’un lifting de dictature des riches. Et quand on a perdu l'espoir, on a tout perdu.
Par Dr Samir Belahsen
Des discussions préparatoires ont eu lieu entre les partis politiques et le ministère de l’intérieur puis avec le chef du gouvernement.
Certains accords ont été trouvés mais beaucoup de désaccords subsistent. Les désaccords vont être traités par les deux chambres.
Pour le principe, tant mieux, le débat démocratique doit se passer au sein du parlement.
Mais pendant ce temps-là, les partis politiques ont commencé leurs travaux préparatoires : réunions multiples, tractations, recherches de candidats, importations de candidats, militants déçus … la gymnastique habituelle.
Il parait que certains candidats ont commencé leurs préparations –recrutements avant de décider pour quel parti ils allaient être candidats. Beaucoup de choses se racontent sur les réseaux sociaux, je ne peux ici qu’alerter :
Il y a des odeurs d’argent déjà avant la campagne, ces odeurs sont si fortes qu’il y aurait un risque qu’elles décrédibilisent tous les efforts fournis par les uns et les autres.
Que l’argent soit propre ou sale, son effet sur la démocratie est toujours salissant.
C’est vrai que l’argent « facilement » acquis est plus facilement dépensé mais l’effet de discrédit sur l’opération électorale est le même.
Les lois électorales ont évolué avec l’expérience, mais l’argent c’est la tare de notre système électoral devant laquelle on n’a pas beaucoup fait. Je ne pense pas qu’il faille changer les textes législatifs ou réglementaires pour freiner ce fléau.
Je ne crois pas que les partis Marocains vont lutter contre leurs candidats qui en usent et en abusent. Ils n’en ont ni les moyens ni la volonté. A la recherche d’un maximum de députés, on devient moins regardant sur ces pratiques, on en devient politiquement complice. On se trouve des excuses Machiavéliques du genre :
C’est une pratique générale Sinon il ira ailleurs et il passera De toute façon nos militants n’ont aucune chance… Parfois, cette complicité devient active, on recherche les candidats prêts à débourser…Je crois que c’est une question de volonté politique souveraine, au-delà des services du ministère de l’intérieur qui peuvent beaucoup apporter à la lutte contre l’usage de l’argent, il y a la cour des comptes qui devrait dès maintenant s’intéresser à cette pandémie.
Mais en définitive, il n’y a que le peuple qui choisira en :
S’inscrivant sur les listes électorales en masse En allant voter En dénonçant et en condamnant ces pratiques d’un autre âge.
Si la démocratie c’est d’abord de l’espoir, la démocratie de l'argent n’est qu’un lifting de dictature des riches. Et quand on a perdu l'espoir, on a tout perdu.
Par Dr Samir Belahsen