Davantage connu comme écrivain et poète, Tahar Ben Jelloun entretien une relation très particulière avec la peinture. Les toiles exposées à L’Atelier 21, « peintes au Maroc, sous le soleil de Marrakech, avec sa lumière superbe, son air pur, ont quelque chose de différent par rapport à celles faites sous le ciel gris parisien », comme le décrit Tahar Ben Jelloun, dégagent toutes une douce féerie et communiquent une joie rétinienne.
« À chaque fois, j’explique comment je passe de l’écriture sur ce que j’appelle “la douleur du monde“ à sa “lumière“. J’ai souvent écrit sur les injustices, sur la solitude, sur l’abandon. Mais j’avais besoin d’explorer l’autre face de cet univers sombre. C’est là où la peinture, telle que je l’aime, s’est imposée à moi comme une évidence, comme une vieille rencontre, une amie éclairant mon chemin », déclare-t-il.
Ses peintures ont même intégré de nombreuses collections privées et publiques dont celle de la Fondation Yannick et Ben Jakober (Espagne), du Musée San Salvatore In Lauro (Italie), de l’Institut du monde arabe (France) et de la Villa Harris, Musée de Tanger (Maroc).
Le vernissage a eu lieu hier soir à 18h, en présence de l’artiste.
L'ODJ avec hespress