La corruption continue d'entraver l'économie marocaine, représentant un gouffre de 50 milliards de dirhams chaque année. Lors de la présentation du rapport 2023 de la Commission nationale de la probité, Mohammed Bachir Rachdi a déploré la stagnation de la situation depuis vingt ans. Le Maroc n’a gagné qu’un point dans l’indice international de perception de la corruption, loin de l’objectif des 23 points fixés dans le cadre de la stratégie nationale. Pire encore, les indicateurs globaux de lutte contre ce fléau se dégradent, reflétant un écart entre les intentions affichées et les résultats obtenus.
En parallèle, plus de 20 % des entreprises marocaines continuent de recourir à des pratiques corruptives. Le manque d’impact tangible des efforts anti-corruption risque de compromettre non seulement la compétitivité économique du Royaume, mais aussi sa stabilité sociale. Cette situation appelle à une réforme en profondeur des mécanismes de transparence et à une mobilisation accrue des acteurs publics et privés.
En parallèle, plus de 20 % des entreprises marocaines continuent de recourir à des pratiques corruptives. Le manque d’impact tangible des efforts anti-corruption risque de compromettre non seulement la compétitivité économique du Royaume, mais aussi sa stabilité sociale. Cette situation appelle à une réforme en profondeur des mécanismes de transparence et à une mobilisation accrue des acteurs publics et privés.