Écouter le podcast de cet article :
Par Ali Bouallou
Il s’agit de la fatalité qu’entoure le sujet tabou de la corruption au Maroc et du tableau noir qui s’en dresse en conséquence. Pour une bonne majorité des participants à cet échange, la corruption s’aggrave de jour en jour au Maroc. C’est ainsi et il n’en sera jamais autrement...
Comment ne pas réagir à ces propos fatalistes qui ne donnent nullement le droit à la volonté et l’intelligence humaine et qui décident ainsi, à l’avance, du destin des futures générations ?
Certains marocains et non-marocains vivant au Maroc, nantis pour la plupart, qualifient le Maroc de pays corrompu qu’éviterait certaines entreprises étrangères à cause d’une corruption endémique.
Force est de constater que les chiffres des Investissements Directs Étrangers (IDE) consacrés au Maroc augmentent d’année en année et contredisent manifestement cette assertion.
Aussi, les constructeurs allemands d’automobile, pour citer cet exemple mentionné pendant l’échange, ne sont pas au Maroc non pas à cause de la corruption, comme certains affirment avec arrogance, mais bien à cause de leur virage à 180° vers les voitures électriques.
Il n’est pas permis d’oublier, surtout ceux qui prétendent avoir accédé à la vérité avant l’heure, que l’innovation en matière de technologies bas carbone liées à la mobilité implique des matières premières dont ne dispose pas encore le Maroc, mais passons car l’avenir nous réserve de bien belles annonces.
Nul ne peut nier les efforts du Maroc pour lutter contre ce fléau qui ronge le pays et qui dépend plus de la morale et de la conscience des corrompus versus corrupteurs que d’un quelconque manque de lois répressives ou de volonté au plus haut sommet de l’Etat.
Le problème de la corruption que subissent, et favorisent, certaines entreprises au Maroc résulte plutôt de leur résignation face à ce phénomène. Certains dirigeants d’entreprises se complaisent à dire, sans apporter une démonstration convaincante, que s’ils arrêtent le jeu de la corruption-pour-service-rendu, leurs affaires pourraient s’arrêter du jour au lendemain !!
Pour ces mêmes entreprises, il est plus simple de soudoyer que de dénoncer : soudoyer permet de maintenir des emplois et des revenus pour la survie, la compétitivité et le développement. Par contre dénoncer, acte éminemment civique, pourrait faire basculer l’entreprise dans une spirale infernale !
Ces conduites humaines et sociales nocives se perpétueront tant que la dissidence entrepreneuriale ne s’organise pas sous l’égide de la CGEM pour dénoncer les actes de corruption et d’extorsion.
Il est temps pour la CGEM de s’organiser pour protéger l’investissement au Maroc. Si une entreprise de bonne foi subit une tentative de corruption, et si elle craint d’engager une procédure auprès de l'Instance Nationale de la Probité de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) ou du Ministère Public, via le numéro vert 0537718888, elle devrait être en mesure de mener une action sous l’égide du patronat.
Eu égard aux engagements du Maroc auprès de ses partenaires, l’UE et les Etats-Unis et bien d’autres, iI est impensable que le tissu économique marocain continue de subir, et de favoriser, la corruption au contact des services de l’Etat.
La CGEM devra prendre ses responsabilités pour que cesse le soudoiement et que la dénonciation soit le maitre mot conformément aux discours du Souverain dans lesquels il prône la cessation immédiate des intérêts de personnes ou de groupes de personnes au détriment de l’intérêt général.
Les inspections à la suite de suspicion de concussion sont relatées dans la presse de manière quotidienne.
Elles sont exécutées à la suite de dénonciations et d’enquêtes, et non au petit bonheur la chance. Suite à quoi des poursuites judiciaires sont engagées contre les corrupteurs et corrompus dans tous les services de l’Etat.
Si quelques entrepreneurs osent dénoncer les prévarications, pourquoi diable la grande majorité des entreprises continue-t-elle de subir et donc favoriser le mal ?
Le Maroc a besoin d’entrepreneurs conscients et citoyens. S’il faut sacrifier quelques entreprises ayant bâti leur empire grâce à la corruption, qu’elles ferment boutique mais que le pays se purifie des impuretés et du vice qui amenuise le monde entrepreneurial.
Le Maroc de 2030 doit être on ne peut plus civique à cause des échéances y afférentes. La corruption ne doit plus être la solution de facilité. Avoir le droit pour soi devrait suffire pour agir et si l’insoutenable légèreté de l’être devant l’oseille se manifeste, la dénonciation civique devrait être la règle quelles qu’en soient les conséquences.
Comment ne pas réagir à ces propos fatalistes qui ne donnent nullement le droit à la volonté et l’intelligence humaine et qui décident ainsi, à l’avance, du destin des futures générations ?
Certains marocains et non-marocains vivant au Maroc, nantis pour la plupart, qualifient le Maroc de pays corrompu qu’éviterait certaines entreprises étrangères à cause d’une corruption endémique.
Force est de constater que les chiffres des Investissements Directs Étrangers (IDE) consacrés au Maroc augmentent d’année en année et contredisent manifestement cette assertion.
Aussi, les constructeurs allemands d’automobile, pour citer cet exemple mentionné pendant l’échange, ne sont pas au Maroc non pas à cause de la corruption, comme certains affirment avec arrogance, mais bien à cause de leur virage à 180° vers les voitures électriques.
Il n’est pas permis d’oublier, surtout ceux qui prétendent avoir accédé à la vérité avant l’heure, que l’innovation en matière de technologies bas carbone liées à la mobilité implique des matières premières dont ne dispose pas encore le Maroc, mais passons car l’avenir nous réserve de bien belles annonces.
Nul ne peut nier les efforts du Maroc pour lutter contre ce fléau qui ronge le pays et qui dépend plus de la morale et de la conscience des corrompus versus corrupteurs que d’un quelconque manque de lois répressives ou de volonté au plus haut sommet de l’Etat.
Le problème de la corruption que subissent, et favorisent, certaines entreprises au Maroc résulte plutôt de leur résignation face à ce phénomène. Certains dirigeants d’entreprises se complaisent à dire, sans apporter une démonstration convaincante, que s’ils arrêtent le jeu de la corruption-pour-service-rendu, leurs affaires pourraient s’arrêter du jour au lendemain !!
Pour ces mêmes entreprises, il est plus simple de soudoyer que de dénoncer : soudoyer permet de maintenir des emplois et des revenus pour la survie, la compétitivité et le développement. Par contre dénoncer, acte éminemment civique, pourrait faire basculer l’entreprise dans une spirale infernale !
Ces conduites humaines et sociales nocives se perpétueront tant que la dissidence entrepreneuriale ne s’organise pas sous l’égide de la CGEM pour dénoncer les actes de corruption et d’extorsion.
Il est temps pour la CGEM de s’organiser pour protéger l’investissement au Maroc. Si une entreprise de bonne foi subit une tentative de corruption, et si elle craint d’engager une procédure auprès de l'Instance Nationale de la Probité de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) ou du Ministère Public, via le numéro vert 0537718888, elle devrait être en mesure de mener une action sous l’égide du patronat.
Eu égard aux engagements du Maroc auprès de ses partenaires, l’UE et les Etats-Unis et bien d’autres, iI est impensable que le tissu économique marocain continue de subir, et de favoriser, la corruption au contact des services de l’Etat.
La CGEM devra prendre ses responsabilités pour que cesse le soudoiement et que la dénonciation soit le maitre mot conformément aux discours du Souverain dans lesquels il prône la cessation immédiate des intérêts de personnes ou de groupes de personnes au détriment de l’intérêt général.
Les inspections à la suite de suspicion de concussion sont relatées dans la presse de manière quotidienne.
Elles sont exécutées à la suite de dénonciations et d’enquêtes, et non au petit bonheur la chance. Suite à quoi des poursuites judiciaires sont engagées contre les corrupteurs et corrompus dans tous les services de l’Etat.
Si quelques entrepreneurs osent dénoncer les prévarications, pourquoi diable la grande majorité des entreprises continue-t-elle de subir et donc favoriser le mal ?
Le Maroc a besoin d’entrepreneurs conscients et citoyens. S’il faut sacrifier quelques entreprises ayant bâti leur empire grâce à la corruption, qu’elles ferment boutique mais que le pays se purifie des impuretés et du vice qui amenuise le monde entrepreneurial.
Le Maroc de 2030 doit être on ne peut plus civique à cause des échéances y afférentes. La corruption ne doit plus être la solution de facilité. Avoir le droit pour soi devrait suffire pour agir et si l’insoutenable légèreté de l’être devant l’oseille se manifeste, la dénonciation civique devrait être la règle quelles qu’en soient les conséquences.