Poème en musique de Anwar Salah CHERKI
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Ô Mi yza, chantez, chantez vos madihs,
Que les praires vertes résonnent de vos voix pures,
Dans cette quête de liberté, où l'espoir murmure,
Un chant sacré, comme une prière, un élan, un souffle, un désir.
Dans un coin de campagne, où les rêves sont anciens.
Sous un ciel aride, où la sécheresse règne,
Là où la terre craque, le vert se fait rare, où les rêves peinent.
Ssi Hamdoun avait une chèvre, petite et belle,
Avec des yeux doux, un regard rebelle.
Barbichette de sage, sabots noirs luisants,
Elle broutait autant qu'elle peut dans le pré, attachée, mais rêvant.
Ssi Hamdoun, avec soin, l'avait installée,
Dans un clos de handiya, loin des plaines assoiffées.
Il partageait avec le peu de l'eau qu'il avait, la laissait paître en paix,
Mais la chèvre, elle, rêvait d'autre chose, oh, elle le savait.
Elle regardait la prairie, loin là-bas,
Se disait: "Comme ça doit être beau de brouter en bas,
Gambader librement dans les vallées sans fin,
Sans cette corde qui me lie, sans cette soif de lendemain."
Le clos, un jour, lui parut bien fade,
L'herbe, plus si verte, la prairie en parade.
Elle maigrit, son lait se fit rare,
Le cœur triste, elle tirait sur la longe, rêvant d'autres élans, d'autres arts.
Ssi Hamdoun la voyait, mais ne comprenait pas,
Sa petite chèvre blanche, pourquoi elle ne l'aimait plus.
Un matin, elle se tourna et lui dit:
"Écoutez, Ssi Hamdoun, je me languis ici.
Laissez-moi aller dans la prairie,
Là où l'herbe emplit la terre, où l'espoir se gagne.
Ici, la vie est fade, je veux plus, je veux le vrai,
Je veux sentir la liberté, même si le danger y est."
Ssi Hamdoun, choqué, la regarde et soupire,
"Mi yza, tu veux partir? Mais le loup, le bitume des villes, tu n'y penses pas?
Le loup, LHmme sans coeur, ma petite, là-bas il rôde, c'est sa maison, son trône,
Que feras-tu quand il viendra? Quand il te guettera de ses yeux de fauve?"
Mais la chèvre, brave, courageuse, dit:
"Je préfère mourir libre que vivre ici.
Je veux courir, sentir le vent sur ma face,
Même si c'est risqué, même si c'est ma trace."
Dans ce pays sec, où les rêves s'étiolent,
Où les jeunes fuient, cherchent la grande école,
La chèvre de Ssi Hamdoun voulait partir,
Chercher une vie meilleure, quitte à en finir.
C'est l'histoire d'un désir, d'une soif de liberté,
Dans un monde sec, où l'eau se fait rare, où l'avenir est une rareté.
Comme cette chèvre, nombreux sont ceux qui veulent s'évader,
Vers des horizons ouverts, où ils pourraient enfin respirer.
Ô Mi yza, chantez, chantez vos madihs,
Que les praires vertes résonnent de vos voix pures,
Dans cette quête de liberté, où l'espoir murmure,
Un chant sacré, comme une prière, un élan, un souffle, un désir.
Que les praires vertes résonnent de vos voix pures,
Dans cette quête de liberté, où l'espoir murmure,
Un chant sacré, comme une prière, un élan, un souffle, un désir.
Dans un coin de campagne, où les rêves sont anciens.
Sous un ciel aride, où la sécheresse règne,
Là où la terre craque, le vert se fait rare, où les rêves peinent.
Ssi Hamdoun avait une chèvre, petite et belle,
Avec des yeux doux, un regard rebelle.
Barbichette de sage, sabots noirs luisants,
Elle broutait autant qu'elle peut dans le pré, attachée, mais rêvant.
Ssi Hamdoun, avec soin, l'avait installée,
Dans un clos de handiya, loin des plaines assoiffées.
Il partageait avec le peu de l'eau qu'il avait, la laissait paître en paix,
Mais la chèvre, elle, rêvait d'autre chose, oh, elle le savait.
Elle regardait la prairie, loin là-bas,
Se disait: "Comme ça doit être beau de brouter en bas,
Gambader librement dans les vallées sans fin,
Sans cette corde qui me lie, sans cette soif de lendemain."
Le clos, un jour, lui parut bien fade,
L'herbe, plus si verte, la prairie en parade.
Elle maigrit, son lait se fit rare,
Le cœur triste, elle tirait sur la longe, rêvant d'autres élans, d'autres arts.
Ssi Hamdoun la voyait, mais ne comprenait pas,
Sa petite chèvre blanche, pourquoi elle ne l'aimait plus.
Un matin, elle se tourna et lui dit:
"Écoutez, Ssi Hamdoun, je me languis ici.
Laissez-moi aller dans la prairie,
Là où l'herbe emplit la terre, où l'espoir se gagne.
Ici, la vie est fade, je veux plus, je veux le vrai,
Je veux sentir la liberté, même si le danger y est."
Ssi Hamdoun, choqué, la regarde et soupire,
"Mi yza, tu veux partir? Mais le loup, le bitume des villes, tu n'y penses pas?
Le loup, LHmme sans coeur, ma petite, là-bas il rôde, c'est sa maison, son trône,
Que feras-tu quand il viendra? Quand il te guettera de ses yeux de fauve?"
Mais la chèvre, brave, courageuse, dit:
"Je préfère mourir libre que vivre ici.
Je veux courir, sentir le vent sur ma face,
Même si c'est risqué, même si c'est ma trace."
Dans ce pays sec, où les rêves s'étiolent,
Où les jeunes fuient, cherchent la grande école,
La chèvre de Ssi Hamdoun voulait partir,
Chercher une vie meilleure, quitte à en finir.
C'est l'histoire d'un désir, d'une soif de liberté,
Dans un monde sec, où l'eau se fait rare, où l'avenir est une rareté.
Comme cette chèvre, nombreux sont ceux qui veulent s'évader,
Vers des horizons ouverts, où ils pourraient enfin respirer.
Ô Mi yza, chantez, chantez vos madihs,
Que les praires vertes résonnent de vos voix pures,
Dans cette quête de liberté, où l'espoir murmure,
Un chant sacré, comme une prière, un élan, un souffle, un désir.
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Ce poème raconte l'histoire de Mi Yza, une chèvre appartenant à Ssi Hamdoun, qui aspire à la liberté malgré les dangers qui l'attendent.
Attachée dans un enclos, Mi Yza rêve de pâturages verdoyants au-delà de sa captivité. Malgré les soins de Ssi Hamdoun et les risques évoqués par ce dernier, comme les loups et les dangers des villes, Mi Yza désire braver l'inconnu pour goûter à une vie pleine et libre.
Elle préfère mourir libre que vivre dans la sécurité limitée de son enclos. Ce récit symbolise la quête universelle de liberté et d'espoir, même dans des circonstances arides et difficiles, où de nombreuses âmes cherchent une échappatoire vers un avenir meilleur.
Mi Yza devient ainsi une métaphore de ceux qui aspirent à s'évader pour respirer l'air de la liberté, malgré les obstacles et les incertitudes.
Elle préfère mourir libre que vivre dans la sécurité limitée de son enclos. Ce récit symbolise la quête universelle de liberté et d'espoir, même dans des circonstances arides et difficiles, où de nombreuses âmes cherchent une échappatoire vers un avenir meilleur.
Mi Yza devient ainsi une métaphore de ceux qui aspirent à s'évader pour respirer l'air de la liberté, malgré les obstacles et les incertitudes.