Un dialogue fécond entre collections patrimoniales et créations contemporaines
Cette exposition se focalisera, selon l’institution culturelle, sur les collections exceptionnelles de broderies marocaines du Musée d’Angoulême principalement issue de l'ancienne collection de Prosper Ricard, mais il y a aussi des créations contemporaines qui dialoguent avec des pièces traditionnelles. C'est propose un voyage fascinant à travers cet art délicat et exigeant, raffiné et intimiste, qui a subi diverses influences et évolutions au fil du temps. Elle présente des œuvres originales imaginées par l'artiste Fatima Lévèque et réalisées en collaboration avec deux ateliers marocains, faisant de cette exposition un dialogue fécond entre collections patrimoniales et créations contemporaines.
«Dans les pas du guide précieux qu’est Prosper Ricard, à travers les pièces de sa collection conservées au Musée d’Angoulême- parfois de simples fragments- j’ai disséqué, étudié, documenté, appris. Pour chercher, analyser, classer, comparer, je suis allée à la recherche de ses propres sources retrouver des points qu’il n’avait eu le temps d’étudier. Je me suis immergée, mes nuits peuplées des trésors brodés des arts ottomans, arabo-andalous, maroco-berbères, et tant d’autres encore qui ont nourri et enrichi le répertoire et les techniques», indique l’artiste designer Fatima Lévèque dans le catalogue de l’exposition.
Pour en donner à voir la richesse et la diversité, cette artiste explique qu’elle part de fragments pour faire renaître la pièce entière, ainsi le châle de hammam de Meknès, mais aussi créer de nouvelles pièces dans une approche contemporaine pour retrouver la technique d’un point disparu ou le style d’une école.
«Cette manière de procéder a permis d’aborder une approche patrimoniale, stylistique et technique avec les brodeuses engagées au Maroc à mes côtés. S’il a hélas pu confirmer la disparition de bien des savoirs, ce projet a permis aux brodeuses d’en retrouver certains, voire de les dépasser, ainsi pour la réalisation du jardin suspendu», ajoute-t-elle.
«Dans les pas du guide précieux qu’est Prosper Ricard, à travers les pièces de sa collection conservées au Musée d’Angoulême- parfois de simples fragments- j’ai disséqué, étudié, documenté, appris. Pour chercher, analyser, classer, comparer, je suis allée à la recherche de ses propres sources retrouver des points qu’il n’avait eu le temps d’étudier. Je me suis immergée, mes nuits peuplées des trésors brodés des arts ottomans, arabo-andalous, maroco-berbères, et tant d’autres encore qui ont nourri et enrichi le répertoire et les techniques», indique l’artiste designer Fatima Lévèque dans le catalogue de l’exposition.
Pour en donner à voir la richesse et la diversité, cette artiste explique qu’elle part de fragments pour faire renaître la pièce entière, ainsi le châle de hammam de Meknès, mais aussi créer de nouvelles pièces dans une approche contemporaine pour retrouver la technique d’un point disparu ou le style d’une école.
«Cette manière de procéder a permis d’aborder une approche patrimoniale, stylistique et technique avec les brodeuses engagées au Maroc à mes côtés. S’il a hélas pu confirmer la disparition de bien des savoirs, ce projet a permis aux brodeuses d’en retrouver certains, voire de les dépasser, ainsi pour la réalisation du jardin suspendu», ajoute-t-elle.
L’évolution de la broderie marocaine
L’exposition «Tarz, Broder au Maroc, hier et aujourd’hui» propose en effet aux visiteurs une découverte inédite des spécificités des villes et régions qui ont, à travers les âges, participé à l’émergence et l’évolution de la broderie marocaine, en l’occurrence Fès, Rabat, Salé, Azemmour, Chaouen, Tétouan, Meknès, Tafilalt et de l’Anti-Atlas.
La broderie est un art universel principalement pratiqué par les femmes pour rehausser l'aspect luxueux des vêtements et des intérieures. C'est un travail rigoureux qui repose autant sur l'habileté manuelle que sur l'intuition artistique et la pensée rationnelle.
«Au Maroc, les broderies jouent un rôle majeur dans la culture visuelle. Elles séduisent par leurs nuances subtiles, leurs harmonies rythmées et la force qui se dégage de leurs compositions, spécifiques à chaque ville ou région», conclut l’IMA.
L'ODJ avec aujourd'hui.ma
La broderie est un art universel principalement pratiqué par les femmes pour rehausser l'aspect luxueux des vêtements et des intérieures. C'est un travail rigoureux qui repose autant sur l'habileté manuelle que sur l'intuition artistique et la pensée rationnelle.
«Au Maroc, les broderies jouent un rôle majeur dans la culture visuelle. Elles séduisent par leurs nuances subtiles, leurs harmonies rythmées et la force qui se dégage de leurs compositions, spécifiques à chaque ville ou région», conclut l’IMA.
L'ODJ avec aujourd'hui.ma